Chauffe qui peut
Publié le 22 Juillet 2019
Si la patience a toujours été la vertu privilégiée du jardinier, il y en a une qui semble désormais incontournable, c'est la résilience face aux à-coups climatiques. Lorsque Hélios s'affole et que l'on veut de la couleur, dans les potées les bégonias Dragon Wing et les agapanthes sont de fidèles alliés.
Certaines clématites comme la clématite viticella Purp. Plena Elegans résistent assez bien aux vents asséchants. Quant aux rosiers, comme dirait le rosiériste Jean-Lin Lebrun, un rosier cela ne s'arrose pas (ceci étant à moduler en fonction de la situation et du type de rosier). C'est l'un des messages que nous avons retenu au cours de notre visite de la pépinière Mela Rosa en juillet. Nous reviendrons bien sûr sur cette fabuleuse rencontre lors d'un prochain article. Les échinacéas eux, rêvent nostalgiquement au vastes prairies humides d'Amérique du Nord.
Malgré une taille drastique début juin suite à des travaux de toiture, la clématite viticella Mme Julia Correvon s'est sentie pousser des ailes.
Ambiance vert-bleuté avec les frondes d'un conifère dont on a perdu le nom et dont la particularité est de faire des pousses blanc-crème.
Se rassembler pour résister c'est la formule que nous avons appliquée aux hydrangeas qui ont été regroupés sous un coin d'ombrage.
Les alliums Sphaerocephalum ont mis quatre années à s'installer mais cela valait le coup d'attendre car ils fonctionnent bien en effet de masse.
La densité des feuillages profitent aux plus fragiles. Buddleja, rhus et conifère jouent les parasols.
Un duo osé d'été, hydrangéa Annabelle et persicaire, le jeu en vaut-il la chandelle ?
Duo de choc thermique, rosiers et graminées, ils n'ont jamais vu passer un tuyau !
Un petit coup de fun graphique, du vert en mouvement.
Encore un jeu de texture et de mouvement sous un soleil déclinant.
Tant qu'il y aura de l'eau !!!