Il n'y a que le printemps qui ne s'arrête pas
Publié le 26 Mars 2020
On l'attendait, il est arrivé le printemps avec son lot de surprises fleuries mais le problème c'est qu'il n'est pas arrivé seul et qu'un vilain virus a plongé le monde dans l'angoisse et la sidération. Confinés et face à nous-mêmes avec nos doutes et nos incertitudes, le jardin n'a jamais été autant un lieu ressources.
Le message printanier du renouveau n'a peut-être jamais autant résonné comme un appel à l'espérance.
Bientôt le Viburnum carlcephalum embaumera le sentier et peut-être trouverons-nous à ses effluves des notes encore plus fleuries.
Nous avons travaillé de concert avec notre voisin en misant sur le jaune pour illuminer le paysage.
Le Rosa chinensis Mutabilis ne se sera jamais tu cette année.
Chaque petit coin de jardin s'anime révélant ici ou là une nouvelle floraison et de nouveaux feuillages lustrés.
Les spirées vanhouttei 'Gold Fountain' se couvriront bientôt d'un manteau blanc.
Implantés à l'automne, les narcisses pour leur première floraison ont montré une belle vigueur.
Notre prunus coup de coeur 'Snow Fountains' nous a réjouis plus qu'à l'accoutumé.
Les Ribes sanguineum 'White Icicle' après plusieurs années difficiles, osent enfin s'exprimer.
Petit tableau printanier où se côtoient narcisses, muscaris, épimediums et primevères.
Dans l'espace japonisant un hôte de marque a fait son entrée, le Mukdénia rossii.
Et l'on se surprend plus encore qu'à l'ordinaire à s'émouvoir à l'éclosion d'une fritillaire.