Petite balade matinale au jardin sous un rayon de soleil que le vent d'est refroidit,

plaisir de découvrir des scènes se réveiller doucement comme le berbéris rougissant,

les bruyères taillées accentuent l'effet de l'atmosphère encore minimaliste,

la silhouette altière du héron domine la végétation encore tapissante,

les floraisons de bruyères tracent les contours de la "lande",

un massif construit comme un paysage que l'on aime parcourir des yeux où se mêlent aussi rosiers et graminées.

Et puis se poser à l'abri du vent et ressentir le soleil

tout simplement.

Et tout le monde a répondu à son invitation, les brouettes, les pelles, les sécateurs et les jardiniers.

15° dans la journée de samedi, il y avait si longtemps !

Un petit tour matinal chez notre pépiniériste préféré et succomber sous le charme des pivoines herbacées.

Et puis s'émouvoir sur les premières fleurs d'un magnolia

et s'attendrir encore sur la floraison des tulipes Tukestanica.

Une éclaicie et nous voilà sur le pont

à chanter les couleurs

à respirer les effluves du printemps

à rencontrer pour la première fois les fritillaires au jardin que des blogs nous ont fait découvrir et apprécier

Fritillaria meleagris

à tomber sous le charme de la beauté originelle des tulipes

Tulipa Turkestanica

à lever les yeux vers un ciel qui s'ouvrait enfin !

Prunus Mirobolan

Prunus campanulata

à repenser, déplacer

Les rosiers Centenaire de Lourdes avaient besoin de vivre d'autres aventures ailleurs.

à accueillir de nouveaux coups de coeur.

Rosier reine des violettes (photo extraite de la p. de Florum sur le net),

aussi découverte sur des blogs !

Une ancienne qui joue les jeunes anglaises.

Nous avons découvert ce jardin lors d'un périple dans le bordelais en juillet 2012. Situé dans le lugonnais, un jardin modelé par la main d'un céramiste et l'esprit d'un voyageur.

Le jardin invite dès les premiers pas à une descente

au pays du soleil levant

et nous dépose en douceur dans le creux d'un vallon où s'ébattent graminées et vivaces.

Comme des respirations, des scènes théâtralisées rythment nos pas

et nous fascinent,

sans oublier les racines qui nous lient à la terre !

Au creux du vallon, on a découvert aussi une magnifique collection d'echinacea.

Et puis reprendre de la hauteur, embrasser du regard le vallon

pour en découvrir le charme paysagé.

Un grand, grand merci à vous pour tous vos signes d'amitié à l'occasion du deuxième anniversaire de notre blog.

Cela fait maintenant deux ans que nous vivons notre aventure blogueste.

A la base il y a cette envie de partager une passion pour les plantes, pour leur mise en scène et toujours chercher, expérimenter, découvrir.

Le jardin alimente le blog et le blog alimente le jardin. Pour vivre, le blog a besoin d'interactivité et grâce à lui nous avons pu explorer sur la toile comment chacun vivait et racontait cette même passion.

Quel plaisir de lire des commentaires, de percevoir le regard de l'autre, c'est ce qui donne vie au billet.

Comme dans tout réseau, des liens plus ténus se font avec certains et il arrive même que le virtuel appelle le réel et produise de chaleureuses rencontres.

On a découvert aussi que le blog était un formidable stimulant pour penser le jardin et le faire évoluer dans sa propre pratique et à travers celles des autres.

Plus qu'un pseudo, Duojardin est aussi une réalité de terrain où la dualité est souvent présente. Elle se confronte, s'affronte parfois mais pour finalement se compléter et s'harmoniser.

Tandis qu'elle rêve de petits espaces, de bordures, d'accessoires,

de pavages, de sentiers, de plates bandes fleuries.

Lui rêve de grands espaces paysages

et de graphisme.

Alors ils ont fait des paysages de roses

et pour les deux ans du blog elle lui a offert son géant vert.

Sequoiadendron gigantea pendula

Un grand merci pour votre fidélité et votre partage.

Voilà c'est reparti ...