Publié le 23 Février 2014
L'on dit qu'une coccinelle ne fait pas le printemps et pourtant il flottait en ce dimanche un air de renouveau dans le jardin.
Même l'abeille charpentière quelque peu engourdie en a profité pour faire son premier vol.
Beaucoup plus timides les crocus cream beauty dont nous avions planté un cent dans l'allée du tsunami, apparaissent à chacun leur tour. Pour l'effet de masse on attendra l'année prochaine. Mais une fois de plus on ne peut s'empêcher de soupçonner les lapins !
Comme un défilé de carnaval, la coulée de jonquilles dans le fossé nous annonce la fin de l'hiver.
Tel un fantôme dans le printemps, le prunus s'est enveloppé d'un voile de pétales roses pour notre plus grande surprise.
Dans les massifs les hellébores Candy Love s'en donnent à coeur joie tandis que nous poursuivons le travail de taille.
Le persicaria Red Dragon en profite pour jouer avec le soleil en contre jour, alors que les premières feuilles du kolkwitzia Maradco pointent sur le bois cérusé.
La douceur est propice à l'imagination et le phlomis en a fait les frais. Il est devenu sculptural le phlomis avec à ses pieds quelques touffes de carex oshimensis Evergold et une nouvelle variété de nadina, le Blush Pink Aka dont les nouvelles pousses sont roses au printemps.
On poursuit dans les micro scènes avec la plantation de thujas occ. Teddy et de carex Praire Fire au pied de l'hedera Erecta.
Une journée particulière en dehors de la ronde des saisons qui s'achève dans une rencontre entre hellébores et bruyères.