Publié le 29 Mars 2015
Les fenêtres d'éclaircies sont rares mais printemps oblige l'envie jardinière est au beau fixe. Les brouettes et les outils occupent le terrain pour un grand toilettage.
Les têtes séchées des hydrangéas ont été coupées tandis que sur les tiges éclatent les bourgeons. C'est un rituel qui marque la fin de la rigueur du moins hivernale.
On a ajouté une petite touche de lumière en installant un iris Tecturum variegatum aux allures de phormium ce qui le rend doublement intéressant.
Après deux tentatives de plantation d'un larix pendula qui ont échoué pour cause d'asphyxie en terrain lourd, nous avons opté pour le salix intégra Hakuro-nishiki greffé sur tige.
Nous avons poursuivi la contre plantation des bouleaux Jacquemontti par des cornus Bâton rouge.
Dans l'espace japonisant, on a craqué pour le millium Aureum que l'on a bien sûr protégé de la convoitise des lapins qui en apprécieraient la tendreté. C'est une graminée intéressante par son feuillage lumineux et qui supporte l'ombre légère. Ses épis sont verts et retombants.
Petit travail de taille autour de la maison pour refaire le paysage et redessiner les silhouettes.
Il y en a qui oublient le vent glacé et sont tout pétale dehors. Voilà qui nous rappelle une jardinière passionnée de Violettes dont le jardin porte le même nom.
Une petite précieuse du printemps dont nous avons recherché activement le nom sans résultat probant pour l'instant, merci à vous.
Toujours ponctuelle et aussi ravissante la floraison des tulipa turkestanica.
Pour la terrasse, une nouvelle petite potée printanière associant pinus mugo (un futur bonsaï) et des jacinthes blanches.
Dans la bise glacée, le vol des fleurs d'un magnolia stellata rosea.
L'aire de pause café du jardinier est occupée par les petites potées de sedums qui se refont une santé après rempotage car tous les pots en argile s'étaient fendillés.