Publié le 24 Juillet 2015

Avant de s'évader vers d'autres horizons qui d'ailleurs nous méneront vers d'autres jardins puisque nous allons retrouver des amis jardiniers blogueurs, nous avons passé quelques jours en tête à tête avec le nôtre (pas le jardinier, le jardin).

Le jardin bleu après une année d'existence dégage malgré la sécheresse une atmosphère apaisante presque rafraîchissante. C'est fou comme l'on se met à aimer les couleurs froides en ce moment !

Dilettante au jardin

Les vacances c'est prendre le temps de s'initier à des techniques comme la mosaïque photos. C'est sûr maintenant des mosaïques vous allez en voir de temps en temps.

Le jardin bleu

Le jardin bleu

Les vacances c'est se réveiller un matin en se disant que le mobilier de jardin est bien triste dans sa livrée gris foncé et qu'un petit coup de pastel lui redonnerait le peps du vintage.

Dilettante au jardin

Et aucun n'y a échappé.

Dilettante au jardin

Comme tout droit sorti de l'univers de "2001, l'Odyssé de l'espace", un monolithe s'est posé dans le massif est. Quand les cieux seront plus cléments, nous y ferons grimper une petite persistante.

Peut-être M. Duojardin pense t'il qu'il va être temps de partir s'il ne veut pas voir le jardin customisé sous l'imagination débordante de Mme Duojardin.

Dilettante au jardin

Pendant ce temps beaucoup de rosiers se sont mis à remonter

Clos rouge et blanc

Clos rouge et blanc

malgré l'absence de pluie depuis plus d'un mois.

Rosiers Clair Matin et Phyllis Bide

Rosiers Clair Matin et Phyllis Bide

Et l'on part l'esprit léger à l'image des gauras et des graminées pour quelques jours laissant au liseron le temps de faire quelques circonvolutions pendant notre pérégrination.

Soyez sage notre petit monde, on revient bientôt.

La lande

La lande

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 19 Juillet 2015

Il est en été une période au jardin parfois redoutée, un moment de transition qui fait basculer l'opulence des floraisons et du foisonnement dans une débâcle échevelée. Cette année, l'absence de pluie et les fortes chaleurs ont encore accentué le phénomène. Certains massifs plantés de rosiers, de roses trémières poursuivent vaille que vaille leur épanouissement sous l'ombre légère des arbres.

Clairière aux roses

Clairière aux roses

Cette période de flottement est aussi pour les jardiniers en vacances une belle occasion de remodeler le paysage, aérer, créer des perspectives en jouant de la cisaille et du sécateur. Les rosiers paysagers sont reformés à la cisaille dans l'attente de remontées. Voilà qui permet d'ajouter de nouvelles couches de broyage en attendant la pluie.

Clos fleuri

Clos fleuri

L'exubérance des touffes de miscanthus a été contenue par un cerclage pour ajouter de la verticalité et alléger l'espace. Nous avons pu pleinement nous adonner à la pratique sportive préférée du jardinier, celle de la chasse au liseron qui se fait en fonction du terrain, en rampant, à quatre pattes, à genoux !

Clos rosiers et graminées

Clos rosiers et graminées

Grâce à un hiver encore particlièrement clément, les gerbes de sauges Amistad s'élancent de nouveau dans le ciel azuré. Elles ont été également cerclées pour accentuer leur graphisme.

Lande

Lande

Les rosiers comme Ghislaine de Féligonde et Emera ont été retravaillés en dôme, seuls les gauras et les pennisetums alopecuroides ont conservé leur esprit de liberté.

Lande

Lande

Cinquante mètres de lande plus tard, nous arrivons enfin au bout du voyage en sueur mais bronzés !

Lande

Lande

En fait on l'aime cette période qui permet de jouer avec les formes où alternent bruyères, cistes, escallonias, berbéris et de créer du moutonnement.

Lande

Lande

Jusqu'où peut on aller trop loin ? On n'hésite pas à franchir les limites en intégrant un frêne qui joue les totems tentaculaires dans un massif. 

Tant qu'il y a de la taille il y a de la vie au jardin !

Le soleil plombe le jardin mais pas l'imagination du jardinier

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Notre démarche

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Publié le 13 Juillet 2015

C'est avec quelques semaines d'avance que le jardin vit le temps des moissons. Les jardiniers récoltent en brassées les hampes séchées et défleuries des vivaces et des rosiers.

Dans la folle course d'Appolon

Des pans entiers de massifs se transforment en chaumes tandis que la colonne de mercure ne cesse de grimper dans une atmosphère asséchante. Heureusement des arbustes comme les kolkwitzias, les spirées, les bruyères ont la sobriété des chameaux tout comme les roses trémières qui se jouent des rayons brûlants.

Dans la folle course d'Appolon

Comme transportée par les alizés, le sud s'installe dans des coins du jardin. Les agapanthes ainsi que le phormium qui fleurit pour la première fois apportent leur saveur exotique.

Dans la folle course d'Appolon

Dans la gravière ombrée, les plantes ne semblent pas encore souffrir de la sécheresse mais pour combien de temps encore ?

Dans la folle course d'Appolon

Pour l'instant rien ne vient troubler les ramures persistantes de l'eucalyptus, des conifères, des ilex et des osmanthus et pas de coup de soleil pour le cotinus Grace, alors que le chemin herbu se fait paillasson.

Dans la folle course d'Appolon

Sous la protection de l'arche de l'éternité, les rosiers Rush et Fairy poursuivent imperturbablement leurs floraisons sans eau et sous la canicule.

Dans la folle course d'Appolon

Dans la Lande, gauras et graminées batifolent en liberté éclaboussées de la lumière de l'été.

Dans la folle course d'Appolon

Mieux vaut avoir les pieds dans l'eau doivent se dire les consoudes et les joncs.

Dans la folle course d'Appolon

La chaleur exceptionnelle de juillet a donné des ailes à la clématire Golden Tiara qui s'en est allée conter fleurette à l'hydrangea Endless Summer.

Dans la folle course d'Appolon

Une rencontre tout en légèreté entre les fleurs virevoltantes des gauras et le graphisme coloré des aulx sphaerocephalum.

Dans la folle course d'Appolon

Il arrive aussi que dans la Lande les petits aulx sphaerocephalum se dressent d'effroi en voyant surgir les spectres errants de quelques aulx Cristophii.

Dans la folle course d'Appolon

Durant la sieste, il arrive aussi que l'hémérocalle se laisse bercer dans le duvet du phlomis.

Dans la folle course d'Appolon

Un coussin de corymbes d'achilée au pied d'une touffe de pennisetum, elle est là la poésie d'une prairie d'été.

Dans la folle course d'Appolon

Telle une star, l'aralia variegata déploie ses éventails au risque de les brûler, heureusement que nous l'avions précautionneusement installé à mi-ombre.

Dans la folle course d'Appolon

Par contre pas de crainte de brûlure pour le Croscomia Lucifer !

Dans la folle course d'Appolon

Tandis que la Sanguisorba tenuifolia Alba semble tirer la langue,

Dans la folle course d'Appolon

la Véronique Fascination la darde vers le ciel.

Quant au jardinier, c'est un rêve d'eau qu'il fait chaque nuit.

Dans la folle course d'Appolon

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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