Publié le 17 Mars 2018
Le Moscou-Paris a écrasé quelques plantes sur son passage dans le jardin mais heureusement l'escale aura été de courte durée et les dommages limités.
Dans cet hiver particulièrement mouvementé, difficile de trouver un rythme jardinier. Ca débourre et on est à la bourre. Encore de nombreux rosiers à tailler.
Les tailles des bruyères viennent de démarrer au moment où leurs floraisons s'essoufflent.
Là on passe en taille XXL pour l'acer saccharinum laciniatum que l'on travaillera en grand nuage. Un grand merci à notre voisin pour sa virtuosité dans l'élagage.
Un samedi matin à l'ambiance printanière ne pouvait pas s'imaginer sans un passage aux pépinières Champ Fleury avec entre autre deux berbéris darwinii Nana qui seront travaillés en boule, quelques euonymus, ..., de quoi nourrir quelques massifs.
La valse des prunus a débuté avec le prunus Kojo-no-mai à la silhouette gracile et tourmentée.
Plus rustique et champêtre, le prunus myrobolan éclaire la haie de ses nuées de fleurs.
Autre signe que le printemps n'est pas loin, le corylopsis pauciflora étale sa floraison jaune beurre et délicatement parfumée.
L'hellébore orientalis Magic Yellow poursuit sa floraison avec en arrière plan une petit bulbeuse dont on aimerait bien connaître le nom.
Premières fleurs pour le ribes sanguineum White Icicle qui rêve d'une bonne terre de jardin.
Les spirées se réveillent et on aime leur couleur acidulée signe de jours meilleurs.
Il vient de découvrir le jardin les boutons écarquillés, le petit chaenomeles japonica Toyo-Nishiki. On n'a pu résister aux douces nuances de sa floraison. Il sera planté en souvenir d'une jeune jardinière enthousiaste qui ne connaîtra pas ce printemps.
Comme une invitation au printemps à venir ... et déjà l'on s'y croit.