Publié le 30 Septembre 2018

La vieille ville comme chaque année à la même époque s'était métamorphosée en théâtre de verdure à l'occasion de la fête des plantes "Entre Cours et Jardins".

Place d'honneur pour la petite équipe d'Esprit Vert qui avait installé ses tables végétales sur la place de l'Hôtel de Ville, en compagnie de la pépinière botanique de Cambremer. Un stand comme un véritable showroom. 

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Un stand comme une invitation à se poser et s'attabler dans un havre de verdure, dans le murmure d'une fontaine. 

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Sur le pavé les plantes avaient poussé et à chaque coin de ruelles les tentations étaient grandes.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Tout à fait de circonstances, les sedums étaient cette année à l'honneur et quelques uns sont revenus avec nous.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Un stand très spécialisé "sedums" nous a permis de retrouver enfin la variété que nous avions glanée à Chaumont-sur-Loire. Il s'agit pour ceux qui ont suivi l'aventure du sedum hispanicum minus.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Les espaces verts de la ville du Mans présentaient une technique de mosaïculture à partir de gabions. L'effet est surprenant et varie en fonction des espèces choisies. En voilà une idée qu'elle est bonne à prendre et qui sous une forme ou sous une autre va se retrouver au jardin.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

L'avenir est à la chaussée herbeuse et pour l'occasion le gazon s'était invité sur les pavés pour le plus bel effet.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

C'est le genre de lieu que l'on ne peut quitter sans quelques souvenirs et pour se motiver face à la sécheresse ambiante on est revenu avec une sculpture aux feuilles de ginko pour notre Lande.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

La collection d'arrosoirs s'est encore enrichie avec celui-ci dont on a aimé le design cafetière qui cependant peut contenir douze litres.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Le jardin bleu a eu aussi sa petite touche déco avec l'ajout d'une grande fleur bleue qui a bien étonné les ceratostigmas.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Même si les plantations ne peuvent se faire car la terre est trop dure et trop sèche, l'envie de planter demeure. C'est donc pour des jours meilleurs que l'on va garder le plaisir d'installer le physocarpus All Black, le plus noir des physocarpus. On a aussi craqué pour un rosier ancien dénommé Rosiériste Pajotin-Chédanne d'une belle robe rouge lie de vin ainsi que pour le weigelia Wing of Fire.

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Et enfin depuis le temps qu'il nous faisait de l'oeil sur les blogs, il est revenu avec nous le rosier Souvenir de Trélazé, un rugosa qui remonte, remonte ...

Quand "Entre Cours et jardins", on accourt

Une bien belle journée ensoleillée pleine de vie, de plantes et de rencontres.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 23 Septembre 2018

C'est en compagnie de Florence du blog L'oeil et la main et de Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardin que nous sommes allés à la rencontre des 25 jardins du festival de Chaumont-sur-Loire. Cette année le thème exploré était celui de la pensée. Et pour nous ce fut une fois de plus un beau parcours initiatique dans le "lâcher prise" jardinier où nous avons glané ici et là quelques belles idées.

Nous sommes accueillis par des massifs fleuris et pétillants qui nous feraient presque oublier la canicule et la sécheresse aux alentours.

Chaumont et merveilles

Impressionnantes retrouvailles avec le petit sedum dont nous avions rapporté quelques brins l'an dernier et qui cette année à Chaumont est une star omniprésente. Il faut dire qu'il a la particularité de se développer très rapidement et on ne peut que craquer sur son aspect moussu. Il s'agit bien d'un sedum acre mais dont nous ignorons toujours la variété.

Chaumont et merveilles

Un bassin surélevé, en voilà une idée qu'elle est bonne. Cela constituera peut-être un projet, nous qui rêvons d'un petit coin d'eau dans le jardin.

Chaumont et merveilles

Un massif comme une page d'écriture avec en fond toujours le petit sedum et où les voyelles sont remplacées par des plantes. 

Chaumont et merveilles

Belle composition avec le sedum matrona, l'imperata cylindrica Red Baron, le carex testacea Prairie Fire et les santolines. Le tout sur un fond rosé du plus bel effet. Osons la mise en scène !

Chaumont et merveilles

Bel équilibre et belle harmonie entre structure et végétal. Osons la douce folie !

Chaumont et merveilles

Voilà qui nous ramène quelques années en arrière lorsque Gilles Clément avait utilisé des fers à béton pour présenter à Chaumont son jardin qui avait la friche pour thème. Osons la couleur !

Chaumont et merveilles

On a particulièrement apprécié cette scène épurée et sa végétation minimaliste. Osons le graphisme !

Chaumont et merveilles

Le jardin comme un rêve pour le jardinier auquel il n'accède que peu souvent. Osons la sieste !

Chaumont et merveilles

Une belle idée du jardin interactif, tout le monde sème. 

Chaumont et merveilles

On retiendra cet exemple de claustra et son équilibre entre ouvert et clos.

Chaumont et merveilles

Un bel appareillage naturel entre land art et tonnelle.

Chaumont et merveilles

C'est ici que le voyage s'arrête, la tête emplie d'idées et de rêves à s'approprier.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 16 Septembre 2018

A défaut d'avoir à arracher l'herbe, le jardinier s'arrache les cheveux en attendant la pluie et de faire les comptes après un été plus qu'ensoleillé. 

A l'heure où la plupart des surfaces herbeuses se sont minéralisées, les massifs apparaissent aujourd'hui comme des oasis. 

Dans le massif à l'extrémité de la Lande qui n'a jamais été arrosé, les survivors se nomment berbéris, conifères, graminées, rosiers, ... .

Eloge de la sobriété

Les berbéris dont la fibre pionnière s'exprime au travers de leurs épines sont à la hauteur de la situation et aucun ne courbe l'échine.

Eloge de la sobriété

Les épines en moins, il en va de même pour les euonymus, les abellias, les kokwitzias sous une ombre légère.

Eloge de la sobriété

Le fatshedera a hérité de la résistance du lierre lors de son croisement avec celui-ci.

Eloge de la sobriété

Même si les remontées sont diffuses, les rosiers sont familiers de ces situations difficiles. Les graminées, elles se jouent du soleil et dansent dans le vent asséchant.

Eloge de la sobriété

En potée ou en liberté, le lierre persiste et coûte que coûte poursuit son chemin.

Eloge de la sobriété

Agréable surprise, le mahonia Soft Caress, dont le feuillage lacinié nous faisait craindre le pire, se comporte en bon mahonia en ne demandant rien.

Eloge de la sobriété

Les nandinas en ont profité pour se colorer plus qu'à l'accoutumée et cette fois-ci ils seront bien rouges. 

Eloge de la sobriété

Les nandinas n'ont jamais été arrosés si ce n'est 2-3 fois pour ceux plantés au printemps.

Eloge de la sobriété

En situation aride, le courageux rosier Parfum d'Evita a encore la force de nous délivrer son merveilleux parfum de muguet.

Eloge de la sobriété

Et c'est là que l'on apprécie les potées où se mélangent succulentes, conifères et sédum.

Eloge de la sobriété

L'avenir est là ... plus de 50 degrés à certains moments et pas une n'a bronché.

Eloge de la sobriété

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #été

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