Publié le 29 Avril 2019

Désormais chaque jour apporte sa nouveauté au jardin, des plantes surgissent, les massifs se remplissent et les ramures se recouvrent.

Ca fleure bon

Nous voilà retombant sous le charme désuet des ancolies qui se ressèment inlassablement, s'inventant de nouvelles livrées.

Ca fleure bon

La clématite Miss Bateman en profite pour faire de l'oeil à la première rose du rosier Sombreuil.

Ca fleure bon

Une heucherella tout à fait recommandable, c'est Brass Lanter, vigoureuse, résistante au soleil et facile à multiplier par éclat. On aime particulièrement sa couleur de cuir fauve lustré.

Ca fleure bon

Rien de tel qu'un deutzia au milieu d'un massif pour envoyer des gerbes d'étoiles blanches.

Ca fleure bon

Facile à vivre, la spirée vanhouttei Gold Fountain, s'iradie de peu et sait illuminer l'arrière d'un massif.

Ca fleure bon

A priori rien ne le destinait à notre terre argileuse et calcaire mais le raphiobotrya Coppertone qui est un hybride entre l'ériobotrya et le raphiolepsis mène tranquillement sa vie depuis quatre ans et nous fait profiter de sa délicate floraison.

Ca fleure bon

Toujours aussi spectaculaire au printemps, le cedrela pointe le rose fluo. Grâce aux gelées tardives, on a bénéficié deux fois du phénomène.

Ca fleure bon

Le viburnum plicatum lanarth a ouvert son ombelle blanche.

Ca fleure bon

Progressivement nous réinstallons les hostas en pot. Ce mode de culture leur convient parfaitement, ils acceptent le soleil et ne demandent que peu d'arrosage.

Ca fleure bon

Un petit coup de fun dans le massif avec la percée de la fallopia japonica variegata. Cette variété est beaucoup plus sage que le type et tout aussi résistante. Son feuillage marbré à maturité est d'un bel effet en fond de massif.

Ca fleure bon

Dans le clos rouge et blanc, les arcades d'acers zoeschense annae se dessinent. Les rosiers taillés très fortement émettent des pousses vigoureuses et les bouleaux Jacquemontii se reforment.

Ca fleure bon

Les Cetelem se préparent pour leur campagne.

Ca fleure bon

Voir les commentaires

Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

Repost0

Publié le 22 Avril 2019

Quand une amie jardinière passionnée de brocante vient rendre visite au jardin, voilà que s'ajoute au décor un authentique cueille fruits que l'on s'est vite empressé de végétaliser avec des boutures de sedums, merci à toi Florence.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Quelques coups de pinceau dans le jardin bleu pour pousser l'art du détail sur les tuteurs des clématites qui ne tarderont pas à hisser le bleu.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Quelques coups de bêche dans le massif du bout de la Lande pour ajouter des phormiums tenax purpureus, en contre-point des berbéris. Restera à implanter des physocarpus Diabolo et Amber Jubilee, le tout sur un tapis d'heuchères Caramel et Purple Palace.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Simple mais efficace, le lamium purpureum ose le précieux dans les lieux les plus ingrats. Petite erreur d'identification brillamment relevée par Maryse, il s'agit du lamium orvala.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Idéales pour des touches champêtres, les scilles ou jacinthes des bois s'accordent avec les jaunes acidulés. Petite erreur d'identification relevée brillamment par Maryse, il s'agit de la jacinthe d'Espagne.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?
Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Depuis plus d'une dizaine d'années, notre hélianthemum Tomato Red s'embrase chaque printemps sur le muret de pierres.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Alors qu'au dessus de lui sur le haut du talus, la spirée thunbergii joue aux neiges éternelles.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Au pied du lavoir c'est l'acer palmatum Peaches and Cream qui déploie majestueusement sa livrée printanière devant un pied de podophyllum et des hostas ébahis.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

En pot depuis quatre ans, l'acer palmatum Sumi nagashi prend son envol.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

La vague de lonicera qui avait souffert de la canicule s'est repigmentée et a reçu sa première taille.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Les températures quasi estivales de ces derniers jours ont boosté la végétation et enflammé le cotinus.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Le cercis canadensis Hearts of Gold a tout pour plaire, une floraison gracile, un feuillage d'un jaune intense qui ne craint pas le soleil et qui se prolonge jusqu'à la chute des feuilles.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?
Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Voir les commentaires

Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

Repost0

Publié le 15 Avril 2019

Dans les massifs ça chuchotait fort et de toute part, une agitation bien compréhensible car le jardin accueillait ce jour là Philippe Perdereau, célèbre photographe des jardins. Il en a été de même pour nous quand nous avons appris sa venue il y a quelques jours. Les 24 heures que nous avons passées ensemble nous ont permis de découvrir un homme de talent et d'une grande érudition. Il est aussi quelqu'un de généreux et Mme Duojardin qui se passionne pour la photo a pu profiter des enseignements du maître. Lorsqu'il nous a montré quelques photos qu'il avait fait du jardin nous avons été impressionnés du résultat et peut-être un jour les découvrirez-vous. Pour nous, une belle rencontre humaine et chaleureuse qui nous incite a être encore plus sensibles à l'esthétisme et à la création d'ambiances.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Nos deux cerisiers ont revêtu leur tenue d'apparat pour accompagner les dernières floraisons des narcisses.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Dans l'espace japonisant, les acers étirent tout en délicatesse leurs premières feuilles colorées.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Les topiaires de loniceras et de buis se remettent lentement de la sécheresse automnale. Pour l'instant la pyrale nous a oubliés.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Un passage particulièrement parfumé en ce moment par la présence du viburnum carlcephalum tandis que le rosa chinensis commence sa floraison.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Après les prunus, c'est la floraison des malus qui commencent et toujours aussi luxuriante celle du malus Everest.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Plus discrète au cours de la saison, c'est au printemps qu'elle se révèle, la symphoricarpos chenaultii Brain de soleil.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Explosives au printemps, les heuchères Caramel donnent en ce moment le meilleur d'elles-mêmes.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Après une dizaine d'années passées en pot et la plupart du temps délaissé, notre exachorda The Bride savoure la liberté.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

On les aime les berbéris et comment ne pas succomber sous le duo de choc Admiration et Orange Rocket.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Comment réanimer un coin d'ombre sèche ? Il suffit de récupérer dans son couloir des aspidistras poussiéreuses et délaissées et de les lâcher dans le massif en question. Un petit peu d'arrosage et la luxuriance apparaît soudainement. Nous avons découvert sur un site japonais que les aspidistras pouvaient supporter des gelées jusqu'à moins 10°. Nous avons fait l'expérience à moins 2° et ça fonctionne, elles n'ont pas bronché.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Petit coup de coeur printanier pour l'iris tectorum variegata qui a été long à s'installer mais à la floraison si gracile. Après information donnée par Martine du jardin d'En Galinou, il s'agit en fait de l'iris japonica variegata, on la remercie pour cet éclairage.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Relooking du coin compost, résultat d'un vif débat entre le Duo jardinier, avec la mise en place d'un mur de rondins.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Enfin l'arrivée d'une création florale qui pour nous symbolise l'amitié d'amis jardiniers. Il nous reste à trouver une belle touffe de carex buchananii ou d'elymus pour la mettre en scène.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Voir les commentaires

Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

Repost0

Publié le 8 Avril 2019

Le berbéris thunbergii Atropurpurea enroulé dans sa cape carminée a retrouvé sa prestance.

Faits et effets du printemps

Le Chaenomeles superba Cameo a ajouté sa petite touche orangée à la palette de la Clairière aux roses.

Faits et effets du printemps

On utilise de plus en plus les couvre-sols et la petite vinca minor aureavariegata est intéressante à plus d'un titre dans les zones ombragées. On apprécie son feuillage lumineux et sa floraison printanière.

Faits et effets du printemps

Dans l'Espace japonisant, les ulmus Jacqueline Hillier se réveillent doucement.

Faits et effets du printemps

Nous n'aurions jamais osé mais nos gentils voisins l'ont fait en nous offrant un cornus florida Cherokee Chief. Il est vrai que le calcaire ne lui est pas favorable mais les années de compostage de feuilles dans ce massif devrait lui rendre la vie plus facile. Nous avons aussi déposé au pied une couche importante de broyat de résineux que nous allons continuer à alimenter. Mais vivons l'instant présent et profitons de sa splendide floraison sur un fond de bruyères.

Faits et effets du printemps

Dans la Clairière d'or les euonymus ont eu droit à leur première taille de mise en forme.

Faits et effets du printemps

Ephémère mais spectaculaire la floraison des amélanchiers est un bel instant printanier.

Faits et effets du printemps

Dans le Clos des graminées il y a eu une forte activité de taille tant pour les miscanthus que pour les rosiers qui ont été régénérés. Le paillis de miscanthus fait toujours son petit effet car il est très lumineux.

Faits et effets du printemps

L'acer palmatum a pris son essor. Il a pour nous la particularité intéressante d'accepter une terre calcaire.

Faits et effets du printemps

Il n'en est pas de même pour ses cousins, l'acer conspicuum Mozart que nous maintenons en pot,

Faits et effets du printemps

ainsi que notre dernière acquisition, un petit acer palmatum Garnet. Il faut parfois un peu de folie car ce n'est pas un facile à vivre.

Faits et effets du printemps

Voir les commentaires

Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

Repost0

Publié le 1 Avril 2019

Comme une frise en hommage à la venue du printemps, une rangée de narcisses installés à l'automne se déroule le long du chemin.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

On a un petit faible pour les narcisses poeticus actaea. Ils apportent à la fois une pointe de renouveau et du romantisme champêtre.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Ils accompagnent comme une ponctuation les verts acidulés des arbustes. Au niveau supérieur, ce sont les prunus autumnalis rosea qui font leur show coloré.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Tous les végétaux se réveillent et prennent des couleurs. Heuchères, euonymus, abélias, ... pointent de nouvelles pousses tendres.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

La clairière aux pintades s'est offerte sa première tonte et les physocarpus s'embrasent.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Dans chaque massif la couleur se montre et invite à la flânerie.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Tel un étendard printanier, le prunus nous convie jusqu'aux coins reculés du jardin.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Comme un nuage au dessus de la Lande, le prunus subhirtella Fukabana répond encore à la palette des bruyères. Il a très mal vécu la sécheresse et la canicule et encore moins le terrain inondé durant une quinzaine de jours.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Beaucoup plus dynamique et planté l'an dernier, cet autre prunus subhirtella Fukabana est plein de promesses.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Les ribes sanguineum White Icicle après plusieurs années de stagnation, voire de régression semblent enfin s'adapter. Il faut dire qu'on leur a mis une bonne couche de compost en couverture.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Cette fois-ci les gelées n'ont pas eu le loisir de mettre à mal la floraison de la pivoine arbustive Fing Dan Bai et l'on peut de nouveau admirer sa délicatesse.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Le poncirus trifoliata nous fera bientôt profiter de son parfum et le travail d'élagage cet hiver va lui permettre de s'épanouir pleinement. 

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Voir les commentaires

Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

Repost0