Publié le 5 Novembre 2017
Même si cette année en raison de la canicule et de la sécheresse, la palette automnale est moins intense, il ne faut pas pour autant bouder le spectacle car lorsqu'un rayon apparaît la magie opère.
Cornus, annabelles, kolkwitzia mêlent leurs tons mordorés pour le décor d'une dernière pause café.
Aux torches enflammées des érables, répond la frise cuivrée des épillets des miscanthus.
Dernière moment de liberté pour les pintades qui vont prochainement rejoindre leur quartier d'hiver. Au loin le prunus fait son show chaud.
Les topiaires de charmille dorent dans le soleil.
Et toujours de la fête le nandina, un de nos arbustes fétiches pour sa sobriété et sa permanence.
Depuis le temps que le cotinus attendait l'automne pour presque passer inaperçu, c'est chose faite.
Profitons de ces derniers moments colorés avec le violet de l'aster Ezo Murasaki dominé par le pourpre des érables.
La clématite Président n'a pas voulu manquer le rendez-vous des couleurs et nous a fait une remontée spectaculaire. Il faut dire que nous l'avions sévèrement rabattue lors de la canicule et c'est un procédé que nous renouvellerons car il permet d'avoir un feuillage sain pour la fin de l'été.
Pratiquement six mois de floraison sans discontinuer, félicitations aux impatiences de Guinée.
Signe peut-être d'angoisse jardinière, les arrosoirs n'arrêtent pas de se multiplier autour de nous.
La transhumance des frileuses a commencé, bientôt il va falloir se serrer dans la véranda.