Publié le 18 Mai 2019
La glycine apparaît tel un souvenir d'enfance et se répand vaporeuse dans le paysage. Sa floraison fait partie de ces moments magiques que l'on attend à chaque printemps.
C'est là, sur la terrasse, notre petit coin de déjeuner préféré et que l'on agrémente de quelques touches déco.
Face à la terrasse, un de nos plus vieux massifs où jouent formes et couleurs. Un massif qui représente bien la vision que nous avons du jardin.
Les premiers oeillets de poètes animent les bordures. On aime leur simplicité, l'éclat et la durée de leur floraison.
Au dessus du rosier chinensis mutabilis s'élève le frémontodendron california glory. Pas totalement volontaire la forme tige mais liée à quelques hivers rigoureux car c'est un frileux les premières années.
Les kolkwitzia maradco viennent ajouter leur sphère lumineuse au petit monde des persistants.
Cette année les rosiers Chinensis Mutabilis ont profité de la clémence de l'hiver. On aime sa légèreté et ses nuances.
Le kolkwitzia amabilis Pink Cloud a trouvé l'accord avec une brassée d'ancolies. On aime ces rencontres spontanées.
Quoi de mieux pour éclairer une allée ombragée que quelques viburnums, au premier plan Popcorn et en fond Shasta.
Au printemps, le vert peut aussi révéler toute la richesse de ses tonalités. Les pyracanthas cette année ont joué le jeu en acceptant de se mettre en fleurs malgré la taille.
Dans le clos rouge et blanc, le premier rosier à fleurir est Thérèse Bugnet, un sympathique cadeau d'une amie jardinière. On aime son excellente tenue au vent malgré la hauteur de ses tiges.
Et pour ceux qui ont suivi l'odyssée l'an dernier de la haie en dessous de la ligne à moyenne tension. C'était une haie haute de six mètres et de plus de deux mètres de large qui s'était retrouvée tronçonnée à un mètre cinquante. Un désastre qui nous a inspirés pour imaginer une haie de trognes. Si ce n'est pas de la résilience jardinière, ça y ressemble !