Publié le 19 Juin 2016
Belle surprise ce matin, le soleil s'invitait au jardin. Un rendez-vous que nous ne pouvions qu'honorer pour profiter enfin d'une douce chaleur et s'adonner à quelques travaux d'entretien et surtout flâner, contempler ...
Le rosier liane de l'entrée s'est enfin décidé à tisser sa grande toile blanche au bout de laquelle s'agrippe la clématite Mme Julia Correvon.
Quant à Ghislaine de Féligonde ébourrifé par les nombreuses averses il a dû se faire refaire une coupe de fin de printemps.
La végétation dopée par l'humidité ambiante et permanente s'épanouit dans la luxuriance.
Et il faut déjà rejouer du sécateur et de la cisaille pour contenir les scènes.
Les floraisons étant loin d'être à leur apogée, les feuillages colorés assurent la dynamique du paysage.
Manifestement les têtes des aulx sont passées entre les gouttes des fortes ondées.
Dans la lande les graminées se redressent doucement.
Les rosiers paysagers à fleurs simples s'en sortent plutôt bien.
Mais pour les autres trop c'est trop et beaucoup de boutons avortent malgré l'effet solaire de la ronce tibétaine dorée.
Dans le clos rouge et blanc les grands rosiers paysagers comme Bukavu tirent leur épingle du jeu mais Burgundy Ice n'en peut plus d'avoir les pieds dans l'eau.
Les bouleaux taillés tardivement ont heureusement profité de l'humidité pour se refaire une santé.
Autre avantage non négligeable c'est le vert tendre de la moquette qui valorise les floraisons enfin généreuses. Alors on se met à rêver que peut-être l'été ...