Publié le 24 Mai 2015
Comme la chrysalide en mai, le jardin sort de son cocon et déploie chaque jour un peu plus ses ailes de couleurs.
L'entrée de la maison est assiégée par les semis spontanés des cerinthes sous le regard de l'association d'une heucherella Brass Lantern et d'une potentille blanche.
Sur le chemin, comme la réminiscence d'un sentier champêtre, les hampes fleuries des digitales précèdent la floraison plus sophistiquée des lys et des rosiers.
La bande d'oeillets de poète commence à allumer ses feux sous les dômes rosés des kolkwitzias Maradco.
Comme une vigie, la clématite Président veille sur son petit peuple glauque de fétuques et de junipérus Blue carpet.
La clairière aux roses se réveille doucement sous le nuage de fleurs de l'acacia Casque Rouge et le rosier Blush Noisette nous fait une grosse crise d'acné.
Comme toujours, le rosier Alfred carrière joue les stars en montant sur la plus haute marche du podium et le rosier chinensis flirte avec le frémontodendron.
Combien de temps encore les berbéris et leurs feuillages pourprés tiendront-ils la vedette devant la déferlante fleurie des alstroemerias et du rosier Cornélia ?
Une belle rencontre qui devient fusionnelle entre le cotinus Grâce et la clématite Ernest Markham, très, très chaud l'ambiance !
Notre coup de coeur pour les clématites se dissémine dans le jardin comme ici avec la clématite Warszawska Nike.
Dans la lande, les bruyères se sont mises au vert mais la couleur arrive avec les petits rosiers paysages, les cistes et les gauras.
Et dans le clos rouge et blanc, les frondes printanières et écarlates des érables Zoeschence répondent à moults boutons de roses.
Et puis il y a comme cela des roses qui transforment les photos en tableaux.