Publié le 19 Novembre 2017

Après les premières gelées, les impatiences de Guinée ont cédé la place aux nandinas Domestica Fire Power dans les potées. On aime leur feuillage persistant et coloré.

La métamorphose est en route

Un petit nouveau et un hôte de choix au jardin des Vigneaux c'est le davidia involucrata Sonoma, appelé plus communément l'arbre aux mouchoirs. Un cadeau de M. Daoust que nous allons chérir et l'on rêve déjà de voir sa merveilleuse floraison. On va tout faire pour qu'il s'adapte à notre terre. 

La métamorphose est en route

Notre coup de coeur pour les euonymus continue à battre et nous en avons encore planté plusieurs variétés qui déclinent des feuillages automnaux variant entre rouge écarlate et rouge lie de vin. Quelques grandiflorus Ruby Wine ont rejoint Red Wine et nous allons tester Phellomanus qui est un cultivar de l'euonymus Alatus.

La métamorphose est en route

Dans les endroits protégés la végétation est bien présente et verdoie encore.

La métamorphose est en route

Petit à petit au rythme des coups de vent les ramures se dessinent et l'on profite des dernières volutes colorées. Les oiseaux ont commencé la cueillette des baies des pyracanthas.

La métamorphose est en route

Les grandes vivaces ont déserté les massifs qui adoptent maintenant une structure hivernale sous un épais tapis de feuilles.

La métamorphose est en route

Sous le frêne tentaculaire de nombreux persistants se réapproprient le terrain

La métamorphose est en route

et rythment l'espace en jouant sur les nuances de vert.

La métamorphose est en route

C'est le moment où le ginkgo allume son phare lumineux dans un dernier éclat.

La métamorphose est en route

Dernier show aussi pour le malus Everest qui mêle fructification écarlate et feuillage doré.

La métamorphose est en route

Dans l'allée des clos, le tableau des couleurs s'estompent doucement

La métamorphose est en route

et dans l'allée du tsunami le tunnel s'éclaircit.

La métamorphose est en route

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Automne

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Publié le 12 Novembre 2017

C'est au jardin de Valérianes que nous l'avions rencontré, il nous avait séduits par son feuillage crispé, son port érigé et sa couleur dorée. Merci à M. Daoust des Pépinières du Champ Fleury de nous avoir trouvé l'ulmus Hollandica Wredei. Il aura au jardin une place de choix car c'est l'arbre de notre premier petit-fils.

Ca sent la Sainte Catherine

Les pluies annoncées ne pouvaient que chatouiller notre envie de planter et nous ne sommes pas repartis seuls avec lui. Comme prémices à la sainte Catherine, nous avons craqué pour le carpinus Orange Retz et l'orangé de sa couleur automnale.

Ca sent la Sainte Catherine

Nous y avons ajouté un petit viburnum plicatum Grandiflorum pour la beauté de son feuillage.

Ca sent la Sainte Catherine

Pour penser aux abeilles, l'abélia Mosanensis Monia au parfum envoûtant de lilas et de jacinthe.

Ca sent la Sainte Catherine

Et puis il fallait aussi penser aux potées d'hiver. Rien de tel que des petits conifères agrémentés de floraisons hivernales comme les pensées ou les primevères. Certains conifères rejoindront au printemps les massifs.

Ca sent la Sainte Catherine

Sans oublier une hebe capable d'affronter les rigueurs hivernales et une hellébore double.

Ca sent la Sainte Catherine

Avec les pluies du week-end, le plantoir a pu de nouveau s'enfoncer pour installer quelques bulbes de narcisses.

Ca sent la Sainte Catherine

Entre deux bourrasques, la scie élagueuse a poursuivi son travail de grignotage de la haie

Ca sent la Sainte Catherine

et entre deux averses, on a profité de l'éclaircie pour capturer quelques scènes automnales. Ici la rencontre d'un cotoneaster et d'un acer palmatum,

Ca sent la Sainte Catherine

là, la variété des feuillages automnaux des hydrangéas.

Ca sent la Sainte Catherine

Du prunus Snow Fountains coule de l'or

Ca sent la Sainte Catherine

tandis que des nuages de feu s'échappent des érables.

Ca sent la Sainte Catherine

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Automne

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Publié le 5 Novembre 2017

Même si cette année en raison de la canicule et de la sécheresse, la palette automnale est moins intense, il ne faut pas pour autant bouder le spectacle car lorsqu'un rayon apparaît la magie opère.

Lâchez les fauves !

Cornus, annabelles, kolkwitzia mêlent leurs tons mordorés pour le décor d'une dernière pause café.

Lâchez les fauves !

Aux torches enflammées des érables, répond la frise cuivrée des épillets des miscanthus.

Lâchez les fauves !

Dernière moment de liberté pour les pintades qui vont prochainement rejoindre leur quartier d'hiver. Au loin le prunus fait son show chaud.

Lâchez les fauves !

Les topiaires de charmille dorent dans le soleil.

Lâchez les fauves !

Et toujours de la fête le nandina, un de nos arbustes fétiches pour sa sobriété et sa permanence.

Lâchez les fauves !

Depuis le temps que le cotinus attendait l'automne pour presque passer inaperçu, c'est chose faite.

Lâchez les fauves !

Profitons de ces derniers moments colorés avec le violet de l'aster Ezo Murasaki dominé par le pourpre des érables.

Lâchez les fauves !

La clématite Président n'a pas voulu manquer le rendez-vous des couleurs et nous a fait une remontée spectaculaire. Il faut dire que nous l'avions sévèrement rabattue lors de la canicule et c'est un procédé que nous renouvellerons car il permet d'avoir un feuillage sain pour la fin de l'été.

Lâchez les fauves !

Pratiquement six mois de floraison sans discontinuer, félicitations aux impatiences de Guinée.

Lâchez les fauves !

Signe peut-être d'angoisse jardinière, les arrosoirs n'arrêtent pas de se multiplier autour de nous.

Lâchez les fauves !

La transhumance des frileuses a commencé, bientôt il va falloir se serrer dans la véranda.

Lâchez les fauves !

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Automne

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