Publié le 24 Avril 2016

Plus que toute autre saison, le printemps est un talentueux coloriste qui caresse de sa palette les feuillages naissants, les faisant rivaliser avec les premières floraisons.

Le peintre'temps est de retour

Quelques heuchères et c'est un morceau de massif qui s'embrase dans des tonalités mordorées atténuant la froideur d'un jardin bleu encore ensommeillé.

Le peintre'temps est de retour

Dans la clairière d'or, les euonymus en plein réveil coulent en un ruisseau jaune acidulé.

Le peintre'temps est de retour

Bientôt les cinq têtes fauves du physocarpus Diable d'or répondront à la multitude de petites têtes blanches du viburnum lantana Mohican.

Le peintre'temps est de retour

On l'appelle aussi l'arbre à muguet, c'est le prunus padus qui nous offre ses brassées de fleurs du bonheur.

Le peintre'temps est de retour

Plus timide dans sa version rosée, voilà le prunus padus Colorata.

Le peintre'temps est de retour

Notre coup de coeur du printemps, ce sont les narcisses des poétes, d'une part parce que les lapins ne s'y intéressent pas et d'autre part parce qu'ils émaillent de façon éclatante les massifs en leur donnant de la profondeur et petit plus ils résistent à l'effet des giboulées.

Le peintre'temps est de retour

Tandis que pointe la floraison jaune vif du berbéris Sténophylla, s'épanouissent les ramures du cercis dans un doux nuage de rose et renaît le feuillage rose violacé du berbéris Rose Glow.

Le peintre'temps est de retour

Et quand c'est le vert qui domine, c'est chaque plante qui l'exprime avec sa nuance personnelle.

Le peintre'temps est de retour

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 18 Avril 2016

Mouvement printanier dans l'espace japonisant avec quelques pins mugo qui ont quitté leur pot et sont allés rejoindre la lande. Nous avons accueilli de nouveaux locataires dans les pots rouges avec l'envie d'acers au jardin. Dans notre terre argileuse et calcaire nous ne pouvions nous contenter jusqu'à ce jour que du palmatum type. La fantaisie est arrivée avec deux acers Redwine aux magnifiques couleurs orangées à l'automne.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

Le héron en a sifflé d'admiration.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

En limite de l'espace japonisant, un pot blanc héberge un palmatum de semis qui a été un véritable coup de coeur par la couleur flammée de son feuillage printanier.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

D'autres se sont installés dans le grand massif ouest

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

comme l'acer palmatum Asahi-zuru avec des tons de blanc, de rose et de vert

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

ou l'acer conspicuum Red Flamingo avec une structure d'écorce dite de peau de serpent.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

Sans oublier sur la terrasse l'acer Sumi-nagashi et son magnifique feuillage aux entailles rouge carmin.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

Les bouleaux se sont vus offrir leur première taille en plateau. C'est aussi un moyen de limiter leur développement pour maintenir la cohabition avec les rosiers.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

Quant à la fontaine végétale, elle a eu droit à sa coupe rafraîchissante de printemps et l'on en a profité pour installer des pennisetums autour des buis pour un effet flouté. A suivre ...

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

Et pour finir, on a torché le physocarpus !!!

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

Ouf, elle est sortie de son sommeil la belle aralia variegata.

Acers en pot, l'alternative des glaiseux

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 10 Avril 2016

Nous voilà partis en balade avec pour première étape le talus. Un talus que nous avons voulu lumineux en associant des feuillages aux tons jaunes et marginés comme ceux des euonymus, des kolkwitzias Marcado, des fatshederas et de l'iris tectorum. 

Etat des lieux printaniers

Dans le prolongement à l'orée du sous-bois, des spirées, des hellébores, des heuchères ponctuent le sentier.

Etat des lieux printaniers

Et nous voilà à l'entrée de la clairière aux roses où des formes taillées, émergent les floraisons printanières des narcisses et du chaenomeles sp. Kinshiden.

Etat des lieux printaniers

Plus en avant, nous plongeons sur une vue arrière de l'espace japonisant où l'on s'aperçoit que le saule tortueux a échappé à une coupe drastique mais ce n'est que partie remise.

Etat des lieux printaniers

Les arrosoirs sont encore en hibernation et la dominante météo de ces derniers jours n'est pas prête à les réveiller.

Etat des lieux printaniers

Dans le taillis, l'heptacodium et l'acer Davidii nous dévoilent leurs feuillages après nous avoir fait profiter tout l'hiver de leurs belles écorces.

Etat des lieux printaniers

La hutte aux érables couverte de lierre contraste dans la lumière avec le flouté du débourrement des érables et des cornus.

Etat des lieux printaniers

Le seigneur des lieux, notre vénérable tilleul s'amuse à dessiner sur l'herbe nouvelle.

Etat des lieux printaniers

Nous voici maintenant engagés dans le jardin paysage où s'éveille la multitude de petits euonymus qui forme la clairière d'or. Encore du travail de taille en transparence en perspective dans les érables.

Etat des lieux printaniers

Dans cette partie de la clairière aux pintades face à la Lande, la danseuse aux sphères qui n'est autre qu'un cryptomeria J. Elegans revisté par nos cisailles, fait ses premiers pas.

Etat des lieux printaniers

Quant à la Lande d'où les graminées ont disparu, elle reprend vie sous une forme plus buissonnante.

Etat des lieux printaniers

Le jardin bleu s'est fait un fond de scène de rêve en s'appuyant sur un champ de colza.

Etat des lieux printaniers

Dans le clos rouge et blanc ne répondent encore à ces deux couleurs que les troncs des bouleaux et les tiges des cornus.

Etat des lieux printaniers

La balade s'achève sur le contraste d'un ciel plombé et menaçant face à la flamboyance d'un acer palmatum renaissant.

Etat des lieux printaniers

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 4 Avril 2016

Nous étions ce week-end sous les cieux bretons pour ioder notre imagination.

Le lundi au soleil

L'effet n'a d'ailleurs pas tardé à se faire sentir puisque nous avons pris d'assaut un cotoneaster de plus de quarante ans que nous avons resilhouetté en mode soleil levant anorexique.

Le lundi au soleil

De retour le lundi au jardin, sous le soleil printanier Maya l'abeille bourdonnante s'en donnait à coeur joie

Le lundi au soleil

faisant se dresser les bourgeons du sambucus racemosa plumosa aurea.

Le lundi au soleil

Après deux années bien difficiles et surtout d'étés asséchants, les ribes sanguineum White Icicle se couvrent de grappes immaculées.

Le lundi au soleil

C'est toujours une belle émotion printanière de voir les prunus se couvrir de nuées de pétales roses.

Le lundi au soleil

C'est aussi le signal des premiers tours de piste de la tondeuse.

Le lundi au soleil

Et dans le clos rosiers et graminées, la moisson bat son plein 

Le lundi au soleil

et ne s'achévera qu'à l'heure où l'angélus sonna.

On rêve déjà à un autre lundi au soleil.

Le lundi au soleil

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Rédigé par Duo Jardin

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