Publié le 18 Août 2018

L'été 2018 au jardin n'est pas un long fleuve tranquille et le duo sécheresse-canicule met à rude épreuve nombre de jardiniers. Il faut souvent faire des choix et privilégier certaines zones. C'est la première année où l'on est obligé de soutenir les potées par des arrosages. Heureusement les rosiers se contentent des rares précipitations.

On s'accroche

Heureux sont les agapanthes et le phormium qui profitent chaque jour d'un généreux bain de soleil. 

On s'accroche

Les phlox nous ont surpris par leur capacité à s'adapter aux conditions parfois extrêmes de chaleur.

On s'accroche

Coup de coeur pour le petit sedum récupéré à Chaumont et qui a colonisé le pot où repose la souche surmontée du lierre. Si d'aventure vous connaissiez cette variété, nous sommes preneurs de son petit nom. Sa rapidité à se propager est étonnante et a un aspect visuel de mousse du plus bel effet.

On s'accroche

Un constat, les hostas en pot s'adaptent parfaitement et demandent fort peu d'arrosage.

On s'accroche

Les bruyères sont bassinées régulièrement car cette année elles montrent leur limite à la sécheresse.

On s'accroche

Belle association que celle de la ronce tibétaine avec le rosier Sally Holmes. Tous les deux ont l'avantage de supporter parfaitement le sec.

On s'accroche

Dans la Lande l'ambiance est plutôt au beau fixe, verveines, rosiers, conifères, graminées coulent des jours heureux,

On s'accroche

le rafraîchissement passe par la taille.

On s'accroche

C'est en effet à cette époque de l'année que le jardin a le plus besoin de structure, rosiers, cistes, conifères ont droit à leurs petits coups de cisaille.

On s'accroche

Dans le clos rouge et blanc, les bouleaux Jacquemontii se sont refaits une petite beauté avec une taille et un brossage.

On s'accroche

Les premières couleurs d'automne apparaissent déjà sur l'acer palmatum.

On s'accroche

A défaut de pluie on compte maintenant sur la fraîcheur matinale pour appuyer celle apportée par l'ombre des grands arbres. Cette année le broyat sur les massifs a été aussi un précieux auxiliaire.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 4 Août 2018

C'est devenu un rituel, chaque année le club des six composé de Hélène Rouge Cabane, de Fred Le jardin du Mayet et de Jean-Luc et Maryse Au gré du jardin, part à la rencontre des jardins. L'édition 2018 nous a conduits dans le Cotentin. Un programme basé sur la diversité et concocté avec beaucoup d'attention par Hélène et qui nous a permis de découvrir le charme de cette belle région.

Il y avait un incontournable, la Bizerie, un jardin planté dans un vallon dont était tombé amoureux Jérôme Goutier, le maître des lieux, il y a une trentaine d'années.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Le jardin nous accueille avec une terrasse comme un promontoire qui ouvre la vue sur le vallon. Au charme prairial des gauras et des stipas se mêle le parfum gourmand des cosmos chocolat.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Puis c'est la rencontre avec des touffes gigantesques de Santolina pinnata neapolitana Edward Bowles et un beau speciment d'Arbustus x andrachnoides à faire rêver les chasseurs de belles écorces.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Et dans ce décor grandiose un petit coup de coeur pour la floraison éblouissante d'un modeste artichaut.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

L'une des pièces maîtresses du jardin, le fougueux Eucalyptus pauciflora debeuzevillei force l'admiration.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Arrive la descente dans le vallon et comme Alice nous voilà emportés dans un monde de luxuriance et d'étrangeté. C'est là le paradis des fougères et des belles exotiques australes.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

L'eau était la bienvenue car même dans le Cotentin la fin de matinée avait des notes caniculaires. Dans le vallon tout était calme et propice à la contemplation.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Toujours aussi impressionnantes les fougères arborescentes Dicksonia antarctica qui ont côtoyé les dinosaures avant d'atterrir dans ce vallon.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Sur fond de Gunneras manicata, un phormium ajoute sa touche d'exotisme.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

Hélas ce n'est pas un val sans retour et c'est avec regret que nous avons quitté ce lieu enchanteur ponctué par les commentaires et les échanges avec Jérôme Goutier. Un personnage attachant, généreux et empreint d'une grande sérénité. C'est le premier jardin que nous visitons où d'emblée le propriétaire nous donne un sécateur pour prendre des boutures. Un grand merci à vous Jérôme de nous avoir ouvert les portes de votre Eden.

La Bizerie, un souffle de rêve exotique

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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