Publié le 29 Juin 2014
Si le rouge est une couleur qui embrase et enflamme les massifs, le jaune quant à lui nous semble avoir pour vocation de les électriser, de les innerver. Le massif que nous présentons aujourd'hui se situe près de la véranda et s'intègre dans le massif que nous dénommons, le massif de la Table Ronde, lieu où nous nous retrouvons pour profiter des repas en plein air.
Si en début du mois, les campanules laissaient s'écouler leurs notes mauves, aujourd'hui les corydalis lutea ont pris le relais
et participent à la dominante jaune acidulé temporisée par les différents verts.
Le jaune agit comme un éclairage de plus ou moins forte intensité selon qu'il est porté par les sedums, le choisya sundance ou les hémérocalles
et éclaire l'Hedera helix Erecta taillé en topiaire ainsi que notre jeune conifère japonais, le sciadopitys verticillata.
Une association éclairante est celle qui lie le persicaria Painter's palette et un petit conifère, sans doute un chamaecyparis dont on a perdu l'identité. Damien si vous passez par là, dites nous tout.
En couvre sol dans les tons jaunes, rien de tel que le lysimaque nummularia aurea pour un tapis lumineux.
Comme des spots dans le massif, les hémérocalles se mêlent à l'aconit et au lysimaque ciliata Firecracker.
Encore une autre variété de lysimaque, le punctata Alexander.
Et pour finir du jaune aérien avec la clématite Golden Tiara qui commence à dérouler ses lampions. C'est dans les massifs de demi ombre et à dominante verte que les jaunes se révèlent.