printemps

Avril n'aura pas failli à sa réputation soufflant à la fois le froid et le chaud entre anticyclones et dépressions, une ambiance chaotique qui n'aura pas été pour déplaire au jardin qui manifeste une vigueur qui tourne parfois à l'exubérance.

Rien de tel que quelques spécimens taillés pour apporter ici et là de la lisibilité dans le paysage qui se floute inexorablement.

Au fil d'avril les floraisons déroulent dans le jardin leurs nuages colorés comme dans le ciel des dépressions.

Dans l'Espace Japonisant la palette des feuillages s'intensifie et se diversifie.

Dans la Clairière aux roses la tendance est à l'acidulé en attendant les floraisons des rosiers, des cistes, des hébés et des bulbes d'été.

Dans les massifs d'ombre claire, le fleurissement est garanti avec les géraniums macrorrhizum et l'arrivée de la neige sur le Viburnum plicatum 'Kilimandjaro'.

Dans le Taillis les décors se renouvellent, les hellébores tirent leur révérence et fatsia, acers and Co prennent le relais.

Dans le massif de la Table Ronde, Rosa chinensis 'Sanguinea' ne semble plus connaître de limites et par bonheur il a un tuteur à la hauteur de ses ardeurs.

Comme un symbole de la pluviosité ambiante, l'escargot veille sur le cheminement du Passage Austral.

Petite vedette du moment pour sa floraison précoce et durable le Raphiobotrya 'Coppertone' étire sa silhouette colorée à l'entrée de la Lande.

Et mai arrive déjà pour de nouvelles aventures au jardin.

Le cocktail pluie, soleil et douceur est un mélange détonant dont le jardin a bien su profiter. De toute part dans les massifs c'est l'explosion !

Il est venu le temps des floraisons et l'arche a droit à sa partition, en rose avec le Kolkwitzia amabilis 'Pink Cloud', en jaune avec le Fremontodendron 'California Glory', en dégradé de rose-orangé avec le Rosa chinensis 'Mutabilis'.

Le Viburnum plicatum 'Kilimandjaro' nous avait inquiétés l'été dernier car il n'avait plus aucune feuille, aujourd'hui nous assistons à sa résurrection.

Les hostas sont repartis "plein pot". Par contre ceux qui sont en pleine terre sont la proie facile des gastéropodes, il est temps que la brigade ailée intervienne.

Petit à petit la passion des érables nous gagne, hélas en pot car seul le palmatum type résiste dans notre terre argilo-calcaire.

Dans l'Espace Japonisant, les carex se sont refaits une chevelure.

Dans la Clairière aux roses, les cistes pointent leurs premières corolles, les mufliers leurs premiers épis et les roses se font attendre.

A l'unisson avec le Gleditsia triacanthos 'Sunburst', les petits conifères se dorent au soleil.

Le débourrage des fougères est toujours un spectacle fascinant de grâce et de naturel. Petit coup de coeur pour la Spirea vanhouttei 'Pink Ice' aux arcs fleuris.

Balbutiante plusieurs années, la Crataegus media 'Paul's Scarlet' se décide enfin à vaincre sa timidité.

Dans la Clairière aux pintades après le feu d'artifice de début de printemps des prunus, des cerisiers, du cercis et du cornus, l'ambiance est plus calme. Le Raphiobotrya 'Coppertone' poursuit sa floraison et bientôt digitales, sisyrinchium et aulx apporteront leurs notes colorées.

Et c'est sur un tapis fleuri que s'achève cette déambulation printanière.

Petite ambiance hanami dans la Clairière aux roses, les Prunus Accolade ont pris le relais des Prunus subhirtella 'Autumnalis Rosea'.

Dans La Lande, les cerisiers Bigarreau Burlat et 'Hedelfinger Riesenkirsche' jouent les ornementaux alors que les pâquerettes se font neige d'avril et que les physocarpus dressent leurs mèches colorées.

Face au phormium hérissé, le Loropetalum chinense 'Fire Dance' et l'Acer palmatum 'Dissectum Garnet' voient rouge.

Dans le massif de la Table Ronde, la couleur gagne du terrain entre lamiums et cotinus.

Premières roses d'avril avec la Rubus rosifolius 'Coronarius' que nous a fait découvrir Aurore de la Pépinière de la Roche St Louis. C'est une vigoureuse !

Aussi somptueuse qu'éphémère, la floraison de l'Amélanchier canadensis passe dans le paysage comme un gros nuage.

Quoi de plus charmant qu'un petit sentier dans le printemps.

Dans la Faille, à peine le printemps arrivé que déjà tout le monde se bouscule.

Dans les massifs d'ombre, l'activité bat aussi son plein. Géraniums, lamiums, fougères, fatsias, ... répondent à l'appel du printemps.

La Clairière d'Or n'a jamais si bien mérité son nom qu'à cette époque. Le débourrage des euonymus vaut de l'or.

Il y a comme cela dans le jardin des espaces qui se naturalisent doucement où l'intervention du jardinier se fait de moins en moins fréquente si ce n'est pour appuyer quelques silhouettes par la taille.

Les euphorbes apprécient ce coin de gravier et sont les stars acidulées de ce cheminement.

L'activité fébrile que fait naître le printemps ne doit pas faire oublier l'attrait du spectacle alentour, heureusement le banc est là pour nous le rappeler.

Des encouragements qui arrivent avec le printemps. Le jardin remercie Rustica Pratique pour ce bel article de dix pages et les jardiniers y retrouvent pleinement leur démarche. 

Les massifs et la Clairière aux roses se parent de verts acidulés qui font ressortir les quelques floraisons émergentes. Cette année nous avons laissé vagabonder le laurier tin et il nous gratifie en échange de sa floraison odorante.

Voici venu le temps des bulbes et il y en a qui déjà s'en donnent à coeur joie.

Le flot végétal monte et recouvre doucement les massifs. Les cistes sont particulièrement impétueuses même dans notre terrain argileux.

Que serait le printemps sans l'arrivée du nuage cotonneux du Prunus 'Snow Fountains'.

Libéré après plusieurs années de pot, l'Exochorda 'The Bride' s'étire gracilement.

Les prunus ne sont pas à la fête dans notre terre lourde et calcaire, pourtant certains comme le prunus 'Accolade' résistent et nous leur rendons grâce.

Quelques bruyères rescapées de la canicule bordent encore la Lande, il devient de plus en plus difficile de les maintenir au jardin avec les étés secs et chauds.

Le massif des Bois Debout se réveille avec la farandole des narcisses. Un grand merci à notre pépiniériste qui nous a gratifiés de nombreux bulbes de printemps.

Un massif pêle-mêle plein de tonicité qui joue avec les textures et les couleurs avec divers nandinas surmontés d'arbustes taillés en transparence.

Coup de coeur pour l'Iris foetidissima 'Aurea' de la Pépinière de la Roche Saint Louis à l'unisson avec les hellébores et la Vinca minor 'Illumination'.

Les miscanthus sont au tapis tandis que le Malus 'Coccinella' nous prépare sa floraison écarlate.

Il y a parfois des événements qui nous rappellent que le jardin est une création fragile qui comme un funambule évolue en équilibre sur le fil du temps. Il nous ravit et nous comble quand les conditions lui sont favorables. Il nous inquiète quand la sécheresse s'installe, quand le froid est trop mordant et quand Zeus se déchaîne faisant hurler le vent et déverser les nuages.

Le jour d'avant, l'Allée du Tsunami rayonnait au soleil levant.

Le jour d'avant, dans le Clos Rouge et Blanc, les roses jouaient un concert de couleurs qu'encadraient les colonnes des bouleaux.

Le jour d'avant, la grande toile rose vif du rosier Maria Lisa s'étirait à l'entrée d'un cheminement. Enfin un liane qui se conduit avec douceur, peu épineux et faisant peu de bois mort.

Le jour d'avant, les rosiers formaient une prairie fleurie.

Le jour d'avant, il régnait comme un air de légèreté et d'insouciance dans les feuillages.

Le jour d'avant, le rosier Parfum d'Evita s'était fait un halo de pétales.

Le jour d'avant, dans le Jardin Bleu les delphiniums avaient allumé leur cierges azurés.

Le jour d'avant, dans le massif de la Faille coulait un joyeux mélange de rosiers, de spirées, de berbéris ... en toute simplicité.

Le jour d'avant, la grue couronnée gardait fièrement l'entrée de la Lande.

Le jour d'avant, le monde discret de l'ombre se tapissait dans le Taillis.

Le jour d'avant, dans la Clairière aux pintades, enivrés des dernières pluies, fougères, hostas, ... et notre chouchou du moment la Tradescantia andersoniana Blushing Bride avaient pleinement profité.

Le soir d'avant, l'atmosphère s'était faite lourde, plus lourde peut-être que d'habitude.

Et c'est dans la nuit que brutalement un violent courant d'air s'est fait ressentir. Tout s'est enchaîné ensuite très vite avec des gouttes de pluie qui résonnaient comme des grêlons, un ciel qui s'est embrasé comme une lampe à incandescence et des torrents d'eau qui se sont abattus poussés par de violentes bourrasques. Les arbres livrés aux éléments n'étaient plus que des poupées de chiffon désarticulées.

Le matin, de nombreuses grosses branches faisaient barrage aux cheminements, certaines avaient recouvert des massifs. Bois mort, feuilles jonchaient partout le terrain. Beaucoup de végétaux avaient adopté le mode carpette. C'est la première fois que le jardin était aussi durement touché et que nous nous trouvions confrontés à sa fragilité.

Il nous aura fallu trois jours pour dégager, élaguer les ramures. Il reste encore à faire mais c'est aussi comme cela que le jardin écrit son histoire.

Nos petits végétaux à l'honneur dans le Rustica de cette semaine, avec une petite promotion des feuillages colorés que nous aimons tant qu'ils soient caducs ou persistants. 

Le long du cheminement de l'entrée, notre jeune Acer palmatum 'Dissectum Garnet' joue les contrastes avec les verts ambiants, il est vrai que l'ensoleillement n'est pas au rendez-vous depuis le début du mois. Cet acer a été installé plein sud et nous tentons depuis deux étés de lui faire adopter le soleil et pour l'instant il s'en sort plutôt bien.

Face au Clos Rouge et Blanc, le Sophora japonica 'Pendula' tient tête à la bande de Betula utilis 'Jacquemontii'. A leurs pieds tous les rosiers sont encore bien sages.

Les narcisses se sont éteints et le temps est venu pour les alliums Neapolitanum d'éclairer les bordures ombragées. Comme pour beaucoup d'alliums le feuillage n'est pas toujours à la hauteur mais ceux-ci ont l'avantage d'avoir un feuillage tapissant qui valorise les floraisons.

Plus sophistiquée qu'envahissante, la Fallopia japonica 'Variegata' développe sa Pink Attitude.

Nous avons beaucoup craint pour lui l'été passé mais il s'en est très bien sorti notre Betula nana 'Golden Treasure".

La vie devient de plus en plus difficile pour les viburnums et c'est bien dommage car ce sont des princes au printemps comme ici le plicatum 'Kilimandjaro'.

Notre actinidia tetramera var. maloides s'est réveillé et pour son deuxième printemps, nous a offert sa floraison et ses premières feuilles panachées.

Profitons de l'herbe verte pour déambuler dans les sentiers ombrés.

Le Cotinus 'Grace' s'est allumé à tous les étages et le Loropetalum chinense 'Fire Dance' se sent moins seul.

Un massif d'ombre claire ponctué par le feuillage pastel de l'Acer palmatum 'Asahi-zuru' et le rougeoiement sombre du Berbéris thunbergii 'Atropurpurea'.

La lumière printanière fait vibrer les jeunes pousses des ifs, l'arche se fait passage magique.

Et oui les feuillages n'ont-ils pas le premier rôle ? Ici sur scène jouent physocarpus, cotinus and Co.

Ce n'est pas l'eau qui nous aura gênés dans notre activité jardinière mais pour l'instant le cycle printanier suit son cours. Dans la Clairière aux pintades c'est maintenant au tour du Cercis canadensis 'Hearts of Gold' d'étirer ses rameaux de fleurs violines.

Notre petit protégé le Cercis canadensis 'Carolina Sweetheart' joue sur le subtil accord fleurs-feuilles et bien sûr il nous fait craquer à chacun de nos passages.

Relativement timide dans notre terre calcaire le Cornus florida 'Cherokee Chief' a dû de surcroît se confronter aux dernières gelées printanières. On ne peut que saluer sa ténacité pour avoir répondu présent pour la floraison.

Bien sympathique cette petite auge qui nous permet de profiter de petites précieuses qui seraient aux abois dans notre terre argileuse.

Avril sonne l'heure des tailles printanières, les érables ont eu droit à leur première coupe sans rendez-vous.

Les jardiniers sont joueurs et avec la haie c'est aux boules qu'ils ont joué.

Même le Chaenomeles superba 'Cameo' se sent porté par le mouvement d'ensemble et adopte le monde arrondi.

Petit marathon de la taille dans la Clairière d'Or avec plusieurs dizaines d'euonymus.

La vague de loniceras évolue au fil du temps et de l'inspiration.

Du frêne tentaculaire, le Koelreuteria paniculata 'Coral sun' fait émerger sa ramure orangée.

Sur le muret de pierres, l'acer palmatum pavoise, essayant vainement de dérider le taxus qui reste de marbre.

Dans l'Espace japonisant l'Acer palmatum 'Garnet' a retrouvé son ami le Fagus sylvatica 'Rohan Weeping’ et les ajugas en ont profité pour faire une farandole.

La douceur est de retour au jardin et le vent d'Est s'est apaisé. Les érables en ont profité pour se parer de leur livrée cuivrée.

Parmi les bruyères, les têtes de physocarpus jouent en contrepoint face à la Clairière d'Or et ses euonymus.

Le Sambucus racemosa 'Sutherland Gold' s'est joint depuis peu à la cohorte jaune acidulée des abélias, spirées et kolkwitzia. A noter que ce petit sambucus est relativement capricieux car contrairement à ses confrères il ne supporte pas les terrains lourds et humides. Trop au soleil, il grille et trop à l'ombre il reste vert.

L'allée du Tsunami a revêtu son voile d'ombrage, viendra bientôt le temps d'y déambuler dans la fraîcheur.

Le Malus Perpetu 'Evereste' semble ne pas nous avoir tenu rigueur de la taille en parasol que nous avons prodiguée au cours de l'automne.

Décidément les malus sont des incontournables du printemps, ils ont pour eux la générosité et la robustesse.

Devant la table jaune, le cornus n'a pas hésité et s'est fait raccord. Belle démonstration de mimétisme végétal.

Notre petite madeleine de Proust printanière, c'est le parfum envoûtant du Viburnum carlcephalum qui nous croise à chaque allée et venue dans le jardin.

Petite scène de frises floutées entre euonymus, fatshedera, Platycladus orientalis 'Franky Boy' agrémentée de quelques scilles bleutées.

Douceur de la lumière matinale, douceur des formes, belle sera la journée.

A défaut de jeu d'eau, jeu de lumière sur la Fontaine végétale.

Bonne nouvelle, le petit Aesculus Mutabilis 'Induta' a résisté aux gelées. Bientôt il dressera ses élégantes chandelles rose saumon.

Le jardinier ne sait plus comment s'habiller car le printemps cette année souffle le chaud et le froid. Les végétaux quant à eux se sont faits quelque peu chahutés tant par les températures élevées que par les gelées. On a pu remarquer qu'en fonction de leur situation protégée ou non les dommages étaient différents. Globalement dans la Clairière aux roses l'effet de masse compense les dégâts individuels.

Le remake hivernal n'a pas découragé la grue couronnée de venir se confiner dans la Lande au milieu du show berbéris-bruyères.

Sur le Talus les Kolkwitzia amabilis 'Maradco' en pleine pousse s'ébrouent dans la lumière comme si de rien n'était.

Les Choisya ternata 'Sundance' n'ont franchement pas apprécié l'effet Kiss Cool de ses derniers jours avec un brunissement des jeunes pousses.

Dans la Faille beaucoup de végétaux comme les cornus, les érables, les conifères ont vécu le tumulte météo avec une certaine sérénité.

Dans le Bosquet des Korrigans le spectre du Physocarpus opulifolius 'Diable d'Or' se dévoile doucement à en faire pâlir le Chamaecyparis lawsoniana 'Pearly Swirls'.

A priori la floraison du Malus 'Red Sentinel' n'est pas compromise.

Les floraisons printanières des couvre-sols sont toujours un ravissement comme ici la rencontre du Lamium maculatum 'Beacon Silver' et de la Veronica liwanensis. C'est un axe de plantation que nous allons continuer à développer. 

Tandis que l'on remplit les massifs de BRF, les végétaux quant à eux remplissent petit à petit les massifs de leur volume.

Nos fidèles gardiens du deuxième jardin ont eu droit à une petite toilette printanière et à quelques brins d'acorus en supplément.

Lors de sa visite au jardin cette semaine, Norbert Menu, propriétaire de l'Arboretum de la Grand Prée pour lequel nous avions fait un article nous a offert un lavoir et des bassines en zinc ainsi que des plantes dont quelques aquatiques. On n'a pu résister à l'envie de mettre tout ce petit monde en scène.

Malgré la fraîcheur des fins de journée, qu'il est doux de se retrouver à flâner dans le jardin alors que les jours s'allongent.

Il y a une chose à espérer c'est que les cloches ne soient pas confinées car déjà les lapins sont aux aguets. Quant aux épimédiums ils font déjà la fête aux elfes.

C'est en une multitude de nuances que les formes  se remplissent égayées par quelques floraisons.

Sur le chemin ce sont des dizaines de petites têtes blanches qui nous saluent à chaque allée et venue.

Au dessus de nos têtes ce sont des myriades de pétales qui batifolent dans les airs.

Et dans la Clairière d'Or l'ambiance se fait solaire avivée par les euonymus aux feuillages plus que jamais acidulés.

L'Amélanchier canadensis a su se faire désirer mais aujourd'hui il explose ajoutant la touche finale à l'ambiance printanière de ce coin du jardin.

Sur fond de narcisses, le Chaenomeles japonica 'Toyo Nishiki' se dresse comme une estampe.

Les vincas minor n'ont pas leur pareil pour créer des tapis précieux dans les massifs d'ombre claire.

Au pied de l'Hedera hélix 'Erecta' traité en topiaire, ça foisonne dans un méli-mélo de pots et de décos.

La pintade rustolisée à neuf a retrouvé son terrain de jeu et pour l'occasion les cerisiers se sont mis en fleurs.

Un sedum a eu le privilège de se nicher dans la très jolie déco offerte par nos amis jardiniers, Michèle et Philippe Manson du jardin de la Mansonière.

Notre envie de plantes aquatiques va être rassasiée et bientôt Cyperus longus et Thalia dealbata jailliront des bassines.