Plaidoyer pour le lierre
Publié le 16 Septembre 2017
Si le lierre a mauvaise réputation car on le dit invasif et destructeur des murs et des arbres, il est pour nous le symbole des vieux jardins et porteur de romantisme.
On aime le laisser courir sur les murets d'enceinte qu'il recouvre joyeusement par la brillance de son feuillage lustré.
Sur les murs des dépendances, on le laisse grimper à mi hauteur. Il est ici en compagnie d'un euonymus, créant un mur végétal permanent et sans grand entretien ...
Là on l'a laissé s'installer sur une vieille porte de grange qu'il recouvre sagement. On l'a choisi panaché pour éclairer ce pan de mur situé à l'est.
Sur une idée prise au jardin du Prieuré de Vauboin, il s'étire comme une ligne de flottaison sur le grand mur de la grange.
Dans les massifs d'ombre, il gambade librement en association aux fougères, cyclamens, euonymus et heuchères pour des effets quasi permanents.
Les variétés naines sont adaptées aux petites scènes. Là c'est un cadeau d'Hélène du blog Rouge Cabane, qui accompagne des sédums.
Dans les massifs, Hélix Arborescens a une forte présence avec son feuillage vernissé et ses inflorescences qui apparaissent en septembre.
Près de la maison il a aussi droit de cité en potée qui resteront lumineuses même au coeur de l'hiver.
Ici le lierre d'Irlande a recouvert la cahute du jardinier.
Il fut la solution au vide laissé dans le massif par les cyclamens en été.
Vous l'aurez compris entre le lierre et nous, c'est une histoire d'amour, le lierre n'est-il pas le symbole de l'attachement ?
Dernièrement nous avons visité le jardin de la Mare aux Trembles et nous sommes revenus avec des petits trésors rampants, des lierres au feuillage gaufré, d'autres au feuillage blanc, voire doré.
Plus qu'un plaidoyer, c'est un hommage que nous rendons au lierre pour ses moult usages grâce à ses nombreuses variétés.