Ca cogite et ça chemine
Publié le 27 Novembre 2020
On commence à s'habituer à ce que chaque matin une douce lumière nous accompagne au jardin.
Le fond de l'air est frais mais le regard est vite réchauffé par les dernières flambées des acers.
Le temps est venu pour les persistants de manifester par les formes, les couleurs et la texture leur présence dans les massifs d'où les floraisons se sont évanouies.
Entre deux Betula utilis 'Jacquemontii', une vue du jardin bleu en cours de remaniement pour plus de clarté et de lisibilité.
Cistes, berbéris, bruyères ont reçu une petite coupe de rafraîchissement. L'arrière scène de la Lande pourpre est en cours de plantation. On rechercherait même des persistants à feuillage pourpré qui supporteraient le calcaire.
La Lande a pris ses quartiers d'hiver et nos fidèles pintades de la Clairière qui craignent la rouille ont rejoint leur abri.
Dans le Talus, les nandinas commencent à s'empourprer en compagnie du vieux phlomis et des euonymus.
Le Loropetalum chinense 'Fire Dance' tente encore quelques fleurs. On n'a pas osé lui dire qu'il allait bientôt se confronter à sa première gelée.
Autour de la maison quelques sedums et potées dont l'Hebe pimeleoides 'Quicksilver' vont nous accompagner tout au long de l'hiver.
A l'est et en façade une partie du terrain est en cours de restructuration pour cause travaux, on va miser essentiellement sur du persistant.
On s'est trouvé un allié de choix avec ce petit taille haie. Nous voilà partis pour de nouvelles aventures de sculptures végétales.
Au jeu des chaises musicales on avait besoin d'aide et on a trouvé l'outil adapté, une sorte de louchet particulièrement agressif avec des dents de scie sur le côté et une lame biseautée au bout.
L'hiver s'annonce actif. Les cheminements se refont et les arbustes isolés rejoignent les massifs.