Ca pousse et ça nous pousse !
Publié le 6 Août 2021
Dopé par les nombreuses averses de juillet et un petit coup de chaleur, le jardin manifeste avec beaucoup d'exubérance sa vitalité débordante. Les tontes s'apparentent à celles d'avril et il n'y a pas que le taxus qui soit sempervirens.
Dans la Lande et la Clairière aux pintades, les persicaires normalement languissants en août se dressent fièrement à plus d'un mètre cinquante. Les conifères et les bruyères qui avaient été mis à mal par la dernière canicule ont retrouvé leur panache. Même en pleine exposition, l'herbe est toujours verte.
Dans un tel enthousiasme poussant, tout le monde veut sa place au soleil et il faut souvent jouer de la cisaille pour que le jardin ne se transforme pas en un bouillonnement et garantir aux petits un peu de lumière aussi.
Avec une telle pousse c'est aussi un plaisir de jouer de la cisaille dans des formes qui se sont densifiées comme ainsi dans la Fontaine Végétale.
Fortement secoués par la tempête de juin et parfois écrasés par des branches, beaucoup de rosiers ont dû être rabattus. Ils ont montré une exceptionnelle repousse et de nouveau leurs floraisons nous enchantent. Ici Mona Lisa sur fond de Star Profusion.
Et là Augusta Luise sur fond de Joli Tambour.
Dans la Lande un départ de feu d'artifice avec les pennisetums macrourum et une touffe de crocosmias.
C'est évidemment un temps pour les fougères où même les Matteuccia struthiopteris n'ont pas le blues d'août.
Dans le nouveau massif Aquarius, nos essais de plantes d'eau sont bien encourageants et l'envie de poursuivre fait son chemin.
Pour la première fois en août les Sambucus nigra Pulverulenta et racemosa 'Sutherland Gold' ne sont pas passés sur le grill, une scène que l'on aimerait retrouver de temps en temps.
Peu exigeantes d'ordinaire, les potées cette année vivent en autonomie.
Un petit bémol dans cette euphorie verdoyante c'est que l'on aimerait plus souvent être parfois caressés par les rayons du soleil.