Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne
Publié le 12 Juillet 2021
Contre toute attente le vert est encore de mise en cette mi-juillet parfois avec des tonalités printanière, quel contraste avec le début de l'été dernier !
Une pluviosité dont auront su tirer partie les végétaux et en particulier les hydrangéas du moins ceux que le gel aura épargnés.
Si le tuyau d'arrosage se morfond lové dans son coin, il n'en est pas de même pour les cisailles qui peinent à refroidir. En effet quand douceur et humidité se conjuguent, le jardin se retrouve souvent en alerte vagues submersion végétale floutant rapidement les formes et les perspectives.
Quel bonheur de se retrouver dans la peau d'un jardinier d'Outre-Manche et de constater qu'autour de soi aucune plante n'est à la peine.
Dans le monde d'Hippolyte, un petit sous-bois créé il y a un peu plus d'un an, les végétaux d'ombre ont profité de cette aubaine pluvieuse. Osmanthus, sarcococcas, géraniums, hostas, fougères, couvre-sols, ... s'en donnent à coeur joie.
Parfois la vigilance serait presque de mise pour ne pas voir les cheminements se rétrécir et enfermer le promeneur.
Cette année les clématites ont sorti leurs tenues d'apparat. Ici c'est la Clématite Little Nell qui danse dans les bras d'un Sequoia sempervirens 'Adpressa'.
Dans le Jardin Bleu, les clématites jouent les towers-flowers.
Même les sobres spirées n'ont pu résister à l'enthousiasme général et fleurissent comme jamais.
La Lande pourpre se remet doucement des affres de la tornade de la mi-juin, heureusement la repousse est avec nous.
Malgré un ciel souvent plombé, le Choisya dewittenea 'Aztec Gold' n'a jamais été aussi lumineux.
Il arrive bien sûr que dans les massifs ça se bouscule surtout lorsqu'un petit phlomis a décidé de se faire plus gros que le boeuf !
La table ronde participe plus souvent au décor qu'aux attablées mais ne nous plaignons pas et goûtons au bonheur pluvieux.