Knock-out, le jardin en août ?
Publié le 30 Août 2022
Les feuilles d'août se ramassent à la pelle sous le tilleul. Après trois vagues caniculaires, de nombreux arbres se sont partiellement dénudés présageant un automne dans la sobriété ce qui semble être la tendance de la rentrée.
Les quelques précipitations du mois ont essentiellement profité aux espaces ombrés à proximité des toitures.
Le gravier est un couvert particulièrement intéressant pour les plantes car il limite l'évaporation du moins dans les zones demi-ombrées et végétalisées. De nouveau un coup de coeur pour l'onagre qui est devenue le totem de la façade car depuis plus de deux mois chaque soir elle déroule ses multiples corolles jaunes.
Sous les toits dépourvus de gouttières et sans soleil direct, les hydrangéas ont été épargnés.
Dans le massif de la Clairière aux roses, les persistants globalement se maintiennent mais des bruyères ont partiellement grillé ainsi que des carex. Quant aux caducs et aux rosiers les feuilles s'en sont allées et les remontées ne sont pas annoncées.
Dans la Lande pourtant densément plantée mais plus directement exposée au soleil, bruyères et conifères ont parfois souffert. Il nous semble que le vent asséchant a été un facteur supplémentaire à la sécheresse ambiante.
Une championne de la résilience, la Clématite Arabella qui rabattue est en capacité trois semaines plus tard de présenter une brassée fleurie.
Nandinas et sédums à l'abri de quelques arbustes font bon ménage et assurent un couvert à quelques fougères. L'Osmanthus heterophyllus 'Sasaba' à l'ombre du laurier tin s'épanouit tranquillement.
Dans le jardin bleu les hébés n'ont pas résisté et les heuchères font tristes mine. Heureusement les abies et les junipérus font le job. Le petit Vitex 'Summertime Blues' que nous avions planté en juin a brillamment résisté.
C'est un des endroits les plus ombrés du jardin où les nandinas n'ont pas souffert mais où les hellébores invoquent les cieux pour quelques gouttes d'eau.
Il y a un peu plus d'un an nous avons créé un massif à l'aplomb d'un fossé qui ne prend pas de soleil direct. Celui-ci composé de lierres, fougères, sédums, carex, loniceras, Parthenocissus tricuspidata 'Veitchii' (Ampelopsis naine), ... a continué à évoluer favorablement malgré les températures. Cela tombe bien car c'est la vue que nous avons de la chambre d'amis.
Dans la Clairière d'Or, le petit lutin reste pensif pour la suite, les Totems sont là pour le rassurer mais autour le petit peuple végétal se languit.
Il y a 20 ans c'était un champ de maïs sans haie, à chacun sa manière de résister !