Je n'en pluie plus et pourtant !
Publié le 29 Mai 2024
Depuis début mai on ne compte plus les pluviomètres vidés et les jours sans soleil. Si le moral du jardinier pourrait être en berne cette impression est vite dissipée devant l'ambiance particulièrement joyeuse qui règne au jardin. Les tons acidulés des pousses de l'année ne cessent de se répandre.
Les ciels d'orages n'ont pas leur pareil pour mettre en lumière les feuillages jaunes comme ceux du Ligustrum ovalifolium 'Lemon and Lime' et du Gleditsia triacanthos 'Sunburst' qui se prend pour le soleil.
Face à ces douches intermittentes que des rosiers n'ont pas appréciées, le rosier Parfum d'Evita ne s'en soucie guère mais il ne peut nous délivrer pleinement son délicat parfum de muguet.
Quand la lumière se fait rare, elle se fait précieuse !
Belle surprise dans le Clos Rouge et Blanc qui n'a plus de rouge et de blanc que le nom avec l'arrivée massive de semis spontanés de digitales qui ont pleinement profité de la pluviosité.
L'entrée de la maison s'est trouvée assaillie par une horde végétale dont l'effet n'est pas pour nous déplaire.
Même les espaces les plus drainés ont conservé assez d'humidité pour que tous les végétaux poursuivent leur développement avec entrain.
La masse végétale est impressionnante et parfois l'on se sent tout petit dans le jardin.
Nous avions fait une taille sévère sur les conifères à l'automne, ils ont bénéficié d'un temps idéal pour récupérer en douceur.
Dans La Lande tout le mode se bouscule gentiment dans la diversité.
Dans le Passage Austral, les couleurs sont priorisées tant pour les feuillages que pour les floraisons.
S'il en est qui ne se plaindront pas de mai ce sont bien les fougères qui étalement leurs frondes tentaculaires.