Dans la lumière de mai
Publié le 9 Mai 2014
Entre deux averses, les nuages qui passaient au dessus de nos têtes inspiraient notre taille de moutonnement dans le massif du Levant. Seul le jasmin doré se retrouve avec la chevelure au vent.
On a continué et on continuera encore à garnir le massif d'heuchères et de carex dont l'effet à contre-jour nous ravit de plus en plus.
Stimulée par les pluies et la relative douceur, la végétation s'emballe et il va falloir commencer à orchestrer ce petit monde qui aspire à une grande cacophonie verdoyante.
Dans le jardin paysage qui se floute il faut déjà penser à recréer des perspectives et des points d'accroche.
Cette année les cystes n'ont pas souffert de l'hiver, ni de l'excés d'eau et l'on apprécie pleinement leur floribondité et leur légèreté.
La lumière de mai va si bien aux premières roses.
Augusta Luise, planté en 2011, a failli tomber sur le champ d'honneur après plusieurs assauts de lapins et un hiver qui aurait pu lui être fatal en 2012. Cette année il refait surface et rattrape le temps perdu.
Escimo c'est la classe, la grâce avec seulement cinq pétales. L'instant magique c'est lorsque les étamines jaunes séchent, noircissent et se détachent sur le fond blanc des pétales.
Miska, c'est une rose aux couleurs du levant ou du couchant, un puissant grimpant comme on les aime.
Pénélope, comme un nuage de fleurs de porcelaine, comme une églantine qui vivrait à la cour.