Quand Duo se pose
Publié le 26 Octobre 2014
Dans son dernier billet, Maryse du blog au gré du jardin nous invitait à une marche contemplative en se laissant porter par la magie de l'automne et à ne faire rien d'autre que d'être au jardin.
Pour nous c'est une histoire qui commence au bout du jardin dans une haie en formation appelée à devenir l'allée des errants où des charmes seront travaillés en silhouettes énigmatiques. Etonnant mais la nature a devancé notre projet en dessinant au pied de chacun des charmes un rond de sorcières : du land art au naturel !
Ce que l'on aime au jardin c'est y cultiver des paysages parfois pour de petites scènes dans lesquelles plonge le regard comme dans ces bruyères et ces euphorbes éclaboussées de lumière qui se mêlent aux conifères.
Parfois c'est se sentir petit au milieu d'une allée sous les frondes de jeunes ormes Saporo Gold.
C'est promener le regard dans les massifs, l'attarder sur les formes et les couleurs et le lever sur les feuillages qui s'illuminent.
C'est découvrir de nouvelles nuances et de nouvelles lumières qu'apporte la chute des feuilles.
C'est voir le temps qui semble s'être arrêté sur des paysages avec des tons de photos vieillies.
C'est perdre pied dans les brumes des miscanthus.
C'est assister à la dernière parade quand les feuilles se font confettis et quand les roses dressent leurs ultimes boutons.
C'est poser un oeil attendri sur notre jardin bleu qui découvre là son premier automne.
C'est la surprise en voyant Bukavu qui trompé par le soleil se croit toujours en été.
Pour poursuivre ce moment de contemplation depuis la maison, rien de tel que des petites potées en violetttes et graminées.