Etat des lieux printaniers
Publié le 10 Avril 2016
Nous voilà partis en balade avec pour première étape le talus. Un talus que nous avons voulu lumineux en associant des feuillages aux tons jaunes et marginés comme ceux des euonymus, des kolkwitzias Marcado, des fatshederas et de l'iris tectorum.
Dans le prolongement à l'orée du sous-bois, des spirées, des hellébores, des heuchères ponctuent le sentier.
Et nous voilà à l'entrée de la clairière aux roses où des formes taillées, émergent les floraisons printanières des narcisses et du chaenomeles sp. Kinshiden.
Plus en avant, nous plongeons sur une vue arrière de l'espace japonisant où l'on s'aperçoit que le saule tortueux a échappé à une coupe drastique mais ce n'est que partie remise.
Les arrosoirs sont encore en hibernation et la dominante météo de ces derniers jours n'est pas prête à les réveiller.
Dans le taillis, l'heptacodium et l'acer Davidii nous dévoilent leurs feuillages après nous avoir fait profiter tout l'hiver de leurs belles écorces.
La hutte aux érables couverte de lierre contraste dans la lumière avec le flouté du débourrement des érables et des cornus.
Le seigneur des lieux, notre vénérable tilleul s'amuse à dessiner sur l'herbe nouvelle.
Nous voici maintenant engagés dans le jardin paysage où s'éveille la multitude de petits euonymus qui forme la clairière d'or. Encore du travail de taille en transparence en perspective dans les érables.
Dans cette partie de la clairière aux pintades face à la Lande, la danseuse aux sphères qui n'est autre qu'un cryptomeria J. Elegans revisté par nos cisailles, fait ses premiers pas.
Quant à la Lande d'où les graminées ont disparu, elle reprend vie sous une forme plus buissonnante.
Le jardin bleu s'est fait un fond de scène de rêve en s'appuyant sur un champ de colza.
Dans le clos rouge et blanc ne répondent encore à ces deux couleurs que les troncs des bouleaux et les tiges des cornus.
La balade s'achève sur le contraste d'un ciel plombé et menaçant face à la flamboyance d'un acer palmatum renaissant.