On a le temps mais heureusement que l'on a aussi le printemps
Publié le 3 Mai 2020
Les petits aménagements au jardin vont bon train et notre arche de l'Eternité s'est vu doter d'un seuil en dalles de pierre. C'est une alternative à l'herbe qui ne poussait plus suite au piétinement dans ce passage étroit et qui plus est est à l'ombre. Côté face.
Côté pile.
L'entrée de la Clairière aux roses est aussi un lieu où l'herbe est trop souvent sollicitée et un dallage de pierres est venue à la rescousse.
Jamais deux sans trois, le troisième seuil s'est posé sous le portique du rosier Mme Alfred Carrière et du Trachelospernum jasminoides.
Dans le cour du Colombier, le phormium trône au milieu des potées, des sedums, d'un lierre et des cérinthes qui vagabondent sur le gravier.
Sur le Talus, beaucoup de nos hôtes ont eu droit à une petite coupe rafraîchissante, les jardiniers eux devront encore attendre.
Dans la Lande, les berbéris Berberis thunbergii 'Admiration' et 'Orange Rocket' s'échauffent, et les floraisons printanières s'élèvent avec les hampes des digitales.
Dans la fin de la Lande, un dôme de ciste débute son fleurissement.
Dans les Clos les arches des Acers zoeschense 'Annae' se gonflent et les premières roses se montrent.
Notre chimère, le Laburnocytisus adamii dévoile sa particularité florale en grappes tantôt jaunes, tantôt saumonées.
Quand une ciste rencontre une clématite arabella, le printemps se fait léger.
Encore une petite touche de douceur printanière avec un vol d'ancolies, quelques roses anciennes et une hampe fleurie de digitale.
On tente la conduite de la clématite The Président en mode rampant sur des Juniperus chinensis 'Blue Alps'.