Publié le 16 Septembre 2017

Si le lierre a mauvaise réputation car on le dit invasif et destructeur des murs et des arbres, il est pour nous le symbole des vieux jardins et porteur de romantisme.

On aime le laisser courir sur les murets d'enceinte qu'il recouvre joyeusement par la brillance de son feuillage lustré.

Plaidoyer pour le lierre

Sur les murs des dépendances, on le laisse grimper à mi hauteur. Il est ici en compagnie d'un euonymus, créant un mur végétal permanent et sans grand entretien ...

Plaidoyer pour le lierre

Là on l'a laissé s'installer sur une vieille porte de grange qu'il recouvre sagement. On l'a choisi panaché pour éclairer ce pan de mur situé à l'est.

Plaidoyer pour le lierre

Sur une idée prise au jardin du Prieuré de Vauboin, il s'étire comme une ligne de flottaison sur le grand mur de la grange.

Plaidoyer pour le lierre

Dans les massifs d'ombre, il gambade librement en association aux fougères, cyclamens, euonymus et heuchères pour des effets quasi permanents.

Plaidoyer pour le lierre

Les variétés naines sont adaptées aux petites scènes. Là c'est un cadeau d'Hélène du blog Rouge Cabane, qui accompagne des sédums.

Plaidoyer pour le lierre

Dans les massifs, Hélix Arborescens a une forte présence avec son feuillage vernissé et ses inflorescences qui apparaissent en septembre.

Plaidoyer pour le lierre

Près de la maison il a aussi droit de cité en potée qui resteront lumineuses même au coeur de l'hiver.

Plaidoyer pour le lierre

Ici le lierre d'Irlande a recouvert la cahute du jardinier.

Plaidoyer pour le lierre

Il fut la solution au vide laissé dans le massif par les cyclamens en été.

Plaidoyer pour le lierre

Vous l'aurez compris entre le lierre et nous, c'est une histoire d'amour, le lierre n'est-il pas le symbole de l'attachement ?

Plaidoyer pour le lierre

Dernièrement nous avons visité le jardin de la Mare aux Trembles et nous sommes revenus avec des petits trésors rampants, des lierres au feuillage gaufré, d'autres au feuillage blanc, voire doré.

Plus qu'un plaidoyer, c'est un hommage que nous rendons au lierre pour ses moult usages grâce à ses nombreuses variétés.

Plaidoyer pour le lierre

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hôtes du jardin

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Publié le 9 Septembre 2017

Une fois n'est pas coutume en ce mardi nous avons fait l'école buissonnière et à l'initiative de Maryse du blog Au gré du jardin nous nous sommes retrouvés à Chaumont pour le Festival international des jardins en compagnie d'André-Claude et Judith du blog Magical garden et de Catherine du blog Aquarelle, jardin ... et autres rêves.

Si les jardins de Chaumont sont pour les créateurs paysagistes des champs d'expérimentation qui mêlent concepts, visions et savoir-faire, ils sont pour les jardiniers l'occasion de rêver, de se détacher de la réalité jardinière du quotidien. Ils sont comme une source de jouvence, une malle au trésor d'idées inspirantes.

Des 26 mondes parfois étranges, insolites, émouvants, ... que nous avons découverts au fil de la journée, nous avons retenu quelques idées forces que nous souhaitons vous faire partager.

Chaumont et merveilles

Si l'eau est souvent présente dans les scénographies, la tendance était à l'eau noire. Outre le coté esthétique de l'effet produit, il y avait dans ce jardin en plus une intensité dramatique.

Jardin n° 3 : Le pouvoir des sorcières

Jardin n° 3 : Le pouvoir des sorcières

Avec ce miroir d'eau noire, c'est la note graphique qui est intensifiée et qui magnifie les graminées.

Jardin n° 5 : Les coulisses de l'attraction

Jardin n° 5 : Les coulisses de l'attraction

Et quand l'eau noire se met à bouillonner, elle devient presque menaçante et attirante à la fois.

Jardin n°15 : La planète en ébullition

Jardin n°15 : La planète en ébullition

L'appareillage du sol de plusieurs jardins nous a également séduits. Devenues classiques mais toujours efficaces, les structures en acier Corten allient modernité et le temps qui passe avec l'effet rouillé. Nous avons beaucoup aimé les "dalles-bancs".

Jardin n°1 : De l'autre côté du miroir

Jardin n°1 : De l'autre côté du miroir

Une belle idée que ce caillebotis qui semble exploser sous la poussée végétale.

Jardin n°9 : Phoenix

Jardin n°9 : Phoenix

Appareillage sophistiqué que ces traverses en acier Corten séparées par des couloirs d'eau, encore noire d'ailleurs, dans un décor végétal minimaliste.

Jardin n°21 : Levant

Jardin n°21 : Levant

Originale que l'utilisation de grilles plancher sous lesquelles poussent des plantes couvres-sols.

Jardin n°24 : Puissantes immobiles

Jardin n°24 : Puissantes immobiles

Les matériaux utilisés comme support à la végétalisation déterminent souvent l'ambiance des scènes. Ici dans cet exemple l'osier confère au jardin une atmosphère à la fois naturaliste et travaillée.

Jardin n°8 : A la recherche du lupin blanc

Jardin n°8 : A la recherche du lupin blanc

On a beaucoup apprécié l'association tôle rouillée et carex buchananii avec un brouillard de coréopsis Ruby Red.

Jardin n°18 : Les fleurs prennent le pouvoir

Jardin n°18 : Les fleurs prennent le pouvoir

Séduisant mais quelque peu déroutant cet arbre sculpture colonisé par une végétation anarchique.

Jardin n°2 : Le bouquet d'après

Jardin n°2 : Le bouquet d'après

Plus formel cet ensemble de caissons végétalisés forme comme un jardin suspendu.

Jardin n°12 : L'homme qui aimait les fleurs

Jardin n°12 : L'homme qui aimait les fleurs

Plus traditionnel, ces arceaux de serre semblent se laisser doucement coloniser par la végétation. On y retrouve l'ambiance des vieux jardins.

Jardin n°19 : Le jardin bouquetier

Jardin n°19 : Le jardin bouquetier

Et comme un petit plus, tous ces jardins s'inscrivent dans un parc magnifique avec des scènes bien léchées.

Chaumont et merveilles
Chaumont et merveilles
Chaumont et merveilles

Une visite comme un voyage initiatique au pays des rêves fous des jardiniers. De quoi se réveiller avec la main verte qui s'agite.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 3 Septembre 2017

Une petite escapade en Normandie à Epreuville-près-le-Neubourg en juin nous a fait rencontrer l'univers végétal et fabuleux de la Mare aux Trembles. Peu connu du public et n'ouvrant que sur rendez-vous, il n'en demeure pas moins que c'est un jardin d'exception dont la particularité est de reposer sur un travail de taille des végétaux en topiaire, en aplats et en moutonnements. Un parti pris qui s'est élaboré avec l'expérience et la détermination d'un couple fou de taille.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Lorsque l'on pénètre dans le jardin on est rapidement saisi par l'atmosphère apaisée qu'il y règne et le regard lui-même se pose en douceur sur les moutonnements et les formes qui émergent.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Les textures et les couleurs résonnent dans les massifs dans une douce harmonie dans la lumière tamisée par l'ombrage des ramures.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Minimaliste mais terriblement efficace que ce petit miroir d'eau gardé par des bouleaux Jacquemontii.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Au fur et à mesure de la visite, la vision s'élargit et les massifs se déclinent en paysage ciselé savamment orchestré.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Les scènes défilent comme les pièces d'un patchwork végétal. On découvre que toutes les essences végétales peuvent être taillées.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Il y a peu de floraisons dans ce jardin et le peu rend sublime, jamais un kolkwitzia ne nous sera apparu aussi élégant.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Les scènes de clairière sont accentuées par l'utilisation de feuillage jaune et on y a découvert un petit lierre jaune couvre sol auquel on n'a pas pu résister. 

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

L'une des scènes qui nous a laissés sans voix, c'est ce moutonnement intégrant de larges masses de bruyères dorées.

La Mare aux Trembles, un jardin qui fait danser le vert et tourner les têtes

Comme quoi un jardin même sans fleurs peut subjuguer le regard avec un petit plus qui n'est pas des moindres celui de la permanence.

Pour s'en convaincre nous vous invitons à découvrir ce jardin fin octobre sur le blog de Fred, Lejardin du Mayet.

Un grand merci à vous Mme Gibert pour votre accueil, votre disponibilité et votre plaisir à partager votre planète ciselée dont nous avons rapporté quelques morceaux dont des petits lierres plein d'originalité.

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 27 Août 2017

Nous vous contons aujourd'hui notre rencontre en Creuse avec le jardin de Val Maubrune. Mieux qu'une rencontre, un choc émotionnel partagé avec le club des six : Maryse et Jean-Luc du blog "Au gré du jardin", Hélène du blog "Rouge cabane" et Fred du blog "Le jardin du Mayet".

Cela faisait plusieurs années déjà qu'à travers des reportages, des articles, ce jardin nous hantait par sa conception paysagère, par la conduite et le choix des végétaux, et son intégration dans l'environnement.

A l'origine une grande et vieille saulaie qui recouvrait un vallon. C'est là que Thérèse et Gérard inspirés par le mouvement naturaliste ont composé dans cet immense jardin une ode à la nature.

Oublions le temps du voyage les conventions jardinières, les modes ostentatoires et les appareillages. Envolons-nous ...

Val Maubrune à la une

Un pas de plus et le regard plonge dans le vallon, se laisse caresser par la longue étendue de graminées et s'accroche au bosquet d'hydrangéas paniculata. C'est là le premier contact avec le jardin, une émotion pure, intense ...

Val Maubrune à la une

Et puis c'est la descente au fond du vallon par un cheminement étroit où l'on se sent immergé dans les masses végétales architecturées par des rejets de saules travaillés en transparence.

Val Maubrune à la une

Il se dégage de ces compositions végétales une grande subtilité, elles jouent à la fois du flouté et à la fois de la rythmicité.

Val Maubrune à la une

Le fond du vallon est humide et les fougères sont reines.

Val Maubrune à la une

Les textures génèrent des effets de lumière particulièrement remarquables.

Val Maubrune à la une

On se rend compte progressivement que la lumière est aussi le fil conducteur de ce jardin. Elle crée une ambiance adoucie et magnifiée par le travail des végétaux qui semble laisser libre cours à une nature à peine apprivoisée.

Val Maubrune à la une

La limite entre sauvage et maîtrisé est un jeu permanent qui révèle de la part des jardiniers une grande connaissance des végétaux et aussi de l'art de la composition.

Val Maubrune à la une

Nous y avons aussi découvert le monde des fougères, ce sont des dizaines d'espèces qui jalonnent ce petit sentier. 

Val Maubrune à la une

Ainsi que le sanctuaire des mousses.

Val Maubrune à la une

Et c'est déjà la fin du voyage. Le sac à souvenirs est rempli et pas nécessairement d'idées à prendre mais surtout de l'esprit de la conduite de ce jardin.

Val Maubrune à la une

Encore un grand merci à Thérèse et à Gérard pour leur enthousiasme à partager leur passion, pour l'émotion ressentie. Il y a comme cela des rencontres qui font que l'esprit jardinier s'élève.

Val Maubrune à la une

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 14 Août 2017

Espérés, attendus, ils sont arrivés les 35 mn d'eau. En quelques jours le jardin aura retrouvé son dynamisme et nous notre enthousiasme car cela faisait plus de trois semaines que le jardin était sous perfusion.

Courageux les petits phlox, ils n'ont jamais baisser les bras. Le fait de les avoir rabattus en juin a sans doute participé à leur bonne tenue.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Euonymus, spirées, conifères, épimédiums, .. ont fait le dos rond sous le soleil ardent mais sont manifestement contents d'une relative humidité ambiante.

Dans ce massif en remplacement d'un hydrangéa nous avons planté un mahonia Cabaret qui a la particularité de fleurir dès la mi-août avec des inflorescences orangées.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Un pot bleu contenant un gracieux conifère, pinus Schwerinii Wiethorst, est venu compenser la perte d'une grosse boule de buis dévoré par la pyrale. A l'automne nous installerons en lieu et place, un ligustrum Jonandrum sur tige.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Dans la Lande, gauras, verveines, conifères et bruyères se jouent du soleil.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

En face la bande d'hydrangéas était heureuse de retrouver la pluie.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Chose dite, chose faite, dans le Clos rouge et blanc les bouleaux qui avaient perdu la boule l'ont vite retrouvée.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Dans le Clos des rosiers-graminées, à la splendeur des floraisons de roses, succède la montée des épillets des graminées.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Le tapis vert s'est de nouveau déroulé pour deux stars : Laguna dont nous avons déjà parlé et le rosier des Quatre saisons qui a des remontées exceptionnelles.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Les pennisetums Alopecuroides ont été rabattus en juillet et sont de nouveau prêts à refaire des épillets

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Quelques volumes dessinés, du flouté, quelques touches de couleurs, voilà comment on les aiment les massifs.

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

Dans la Clairière d'Or, installation de pieds de vigne vierge, Parthenocissus quinquefolia, pour grimper le long des troncs d'érables et rejoindre un circuit de bambous et faire draperie. Affaire à suivre ...

L'été avec un peu de pluie ça va beaucoup mieux ...

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 29 Juillet 2017

C'est dans la Creuse que se sont retrouvés cette année les membres du "club des cinq" avec Jean-Luc et Maryse du blog "Au gré du jardin", Hélène du blog "Rouge cabane". S'est joint à l'équipe un sixième luron jardinier, Fred du blog "Le jardin du Mayet".

Pour l'occasion, Maryse la G.O. du groupe nous avait concocté des rendez-vous dans les plus beaux jardins creusois.

La Creuse, c'était une envie partagée, celle d'aller à la rencontre d'une autre idée de l'art paysager et du végétal.

En attendant les reportages, un petit prologue de notre séjour.

Le périple a commencé avec la découverte du jardin des Gargalhous et de Nadine sa jardinière. Un jardin ancré dans le paysage et qui déborde de rosiers botaniques, d'hydrangéas, d'arbustes et de vivaces. Le tout dans un mouvement champêtre empreint de simplicité qui fait du bien.

L'émotion creusoise

Et puis il y eu la rencontre avec Christian Allaert des jardins clos du Préfons. Un jardin comme un message à l'humanité pour le respect de la nature et la coopération avec le vivant. Une visite déroutante, envoûtante, où philosophie et jardinage faisait bon ménage. Longtemps nous sommes restés sous le charme de ce jardinier conteur, ancien élève de Gilles Clément.

L'émotion creusoise

Et puis est venu, le temps de la rencontre avec l'arboretum de la Sédelle situé dans un grand vallon. C'est là qu'un amoureux des arbres met en scène entre autre une collection d'érables reconnue par le CCVS (Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées) qui font de cet arboretum un bel exemple d'art paysager XXL.

L'émotion creusoise

Rencontre plus intimiste avec le jardin de Sagne et Valérie qui cultive les végétaux mais aussi une démarche éco responsable dans la production des végétaux s'appuyant sur le semis pour une plus grande diversité. Un beau souvenir pour nous que son accueil chaleureux et son enthousiasme à résister au clonage et à la production massive.

L'émotion creusoise

Et en apothéose, le jardin de Val Maubrune où ce jour là même la lumière était avec nous. Nous en avions rêvé, il était encore plus beau en vrai, grandiose, gigantesque. Pour la première fois nous étions face à un jardin qui embrassait jusqu'à l'horizon. Un jardin si bien intégré que l'on ne savait plus où il commençait et où il finissait. A la tête de ce morceau de rêve, un couple extraordinaire, fou de paysages, de jeux d'ombres et de lumières, de graphismes.

L'émotion creusoise

Nous avons vécu là trois jours magiques de beautés jardinières qui nous ont fait ressentir de belles émotions, qui nous ont emplis d'allant, qui nous ont fait réfléchir sur l'art du jardin.

Et quel plaisir de partager tout cela avec des amis jardiniers, trois jours comme du bonheur.

Et pour couronner le tout, une chambre d'hôte avec des propriétaires adorables.

La Creuse un pays et des gens merveilleux où il a fait bon vivre.

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 25 Juillet 2017

Avec l'été viennent les idées avec en plus le temps de les réaliser.

C'est ainsi que les érables de la clairière d'or ont été connectés entre eux par des cannes de bambous, histoire de rompre avec la verticalité des troncs.

C'est ainsi que passe l'été

C'est ainsi que l'allée des errants a refait surface car depuis quelques temps elle était immergée dans la ramure de la haie. Progressivement les formes se dessinent et des personnalités s'affirment déjà.

C'est ainsi que passe l'été

C'est ainsi que face à l'acharnement des pyrales et des maladies cryptogamiques, des buis se sont rendus, en une semaine plus une feuille. Cette année l'attaque a été foudroyante en lien avec les conditions climatiques : l'hiver relativement doux a permis aux larves de pyrales de survivre en grand nombre.

C'est ainsi que passe l'été

C'est ainsi que les potées cette année sont sur haute surveillance car les fortes chaleurs nécessitent un arrosage fréquent. C'est bien la première fois que cela nous arrive.

C'est ainsi que passe l'été

C'est ainsi que les floraisons sont particulièrement éphémères sans doute en raison des à-coups climatiques que ce soit roses trémières, clématites, phlox, ... ce qui oblige à souvent remanier les massifs.

Une alternative au buis pour nous sera en autre le ligustrum Jonandrum que l'on voit en demi-tige et qui semble assez résistant au froid.

C'est ainsi que passe l'été

C'est ainsi que l'on met une mention à l'hydrangéa paniculata Great Star Le Vasterival pour sa vigueur et sa bonne résistance à la chaleur (à droite sur la photo).

C'est ainsi que passe l'été

C'est ainsi que les cisailles ne se refroidissent guère car beaucoup de topiaires sont particulièrement nerveux et ne veulent pas rester en place.

C'est ainsi que passe l'été

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 14 Juillet 2017

Après la canicule, le retour de températures plus clémentes et quelques pluies ont été propices à quelques achats aux pépinières Champ Fleury et à leurs plantations :

En potée tout d'abord avec le Gomphostigma virgatum comme une brassée délicate de petites fleurs blanches dans un feuillage gris bleuté, comme une touche d'élégance sur la terrasse jusqu'à la fin de l'été.

Page estivale au jardin

Deux hydrangeas Phantom réputés pour leur floribondité et leur adaptabilité au sol lourd, ont trouvé place dans le Talus en remplacement d'hydrangeas venus de Normandie qui avaient le mal du pays.

Page estivale au jardin

Pour soutenir la palette des bleus, le jardin bleu a accueilli des lavandes Hitcote, un Ceratostigma Wilmottianum et un solanum Rantonetti qu'il faudra rentrer l'hiver venu.

Page estivale au jardin

Reprise en mains du rosier liane Bobby James après son effondrement au début du printemps. Il avait fallu le rabattre. Trois mois plus tard, il présente de nouvelles pousses vigoureuses que nous avons conduites sur des cordages pour partir à la conquête de deux aulnes de Corse.

Page estivale au jardin

Le duo pluie-chaleur a activé la végétation ce qui permet de remodeler les formes et les perspectives

Page estivale au jardin

et on s'en est donné à coeur joie.

Page estivale au jardin

Dans les clos, les rosiers commencent à remonter. Mention spéciale pour Laguna qui s'est refait des couleurs un mois après une taille plus que drastique.

Page estivale au jardin

Dans le clos rosiers-graminées, les graminées commencent sérieusement à flouter les rosiers.

Page estivale au jardin

Et dans le clos rouge et blanc, les bouleaux attendent le passage du coiffeur ...

Page estivale au jardin

Encore une mention spéciale pour les impatiences de Guinée, reines des potées à mi-ombre.

Page estivale au jardin

Et toujours à tire-d'aile, les petits bonheurs du jardin !

Page estivale au jardin

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 2 Juillet 2017

S'il en est qui ont apprécié la montée vertigineuse des degrés comme le phormium et les agapanthes, l'ambiance était plus menaçante pour les hydrangéas.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

C'est bien l'une des premières fois où il a fallu jouer du tuyau et parfois pour d'assez longues partitions. Mais depuis une semaine le soutien est venu du ciel et le vert est de retour.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Une pluviosité ambiante qui tombe à pic pour redonner forme aux arbustes sans craindre les brûlures pour les feuillages et les coups de chaud pour les jardiniers.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Aux roses dont la première floraison s'est rapidement évanouie, a succédé le bataillon des roses trémières.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Heureusement les hydrangéas sont à proximité de la maison et globalement se tirent assez bien d'affaire. Par contre des hydrangéas made in Normandie sont en train d'abandonner le terrain.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Quant aux buis ils en ont profité pour se refaire une santé et l'ensemble des persistants a plutôt bien supporté le phénomène.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Et c'est là que l'on a pu apprécier les lieux bien ombragés.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Etonnant cercis canadensis Hearts of Gold dont le feuillage jaune ne craint absolument pas les rayons ardents. Courageuses ont été les variétés d'annabelle Invincibelle et Incredibball.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Le temps des premières moissons est venu pour les pennisetums alopecuroides.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Beaucoup de rosiers ont retrouvé leur forme buissonnante et s'intègrent désormais dans le vert moutonnement du paysage jusqu'à leurs remontées.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

Partout le vert est de retour, l'espoir renaît.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

La bougie dans le grand photophore s'est évanouie en fondant au soleil et le cotinus est en train de partir en fumée.

Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 19 Juin 2017

Trois jours, sept jardins, une pépinière pour un petit week-end de rêve de jardiniers.

Quelques images et impressions de ce doux périple en attendant des présentations plus fouillées.

La Mare aux Trembles : depuis le temps que l'on voulait rencontrer ces sculpteurs sur végétaux et entrer dans leur monde ...

Envie de Normandie

Le Vastérival : nous avons enfin accédé à la Mecque des jardiniers ...

Envie de Normandie

Agapanthe : rencontre avec le beau et le raffinement ...

Envie de Normandie

Valérianes : c'est la passion végétale à l'état pur ...

Envie de Normandie

Le Mesnil : il n'était pas programmé dans notre périple mais vivement conseillé lors de rencontres, un bel exemple de parc à l'anglaise ...

Envie de Normandie

Le plaisir des chambres d'hôtes dont pour l'une la fenêtre ouvrait sur la Seine.

Envie de Normandie

Champ de Bataille : la démesure où tout devient possible ...

Envie de Normandie

Un jardin à Vitot : du charme et de la gentillesse, un petit plus conseillé par la propriétaire de la Mare aux Trembles ...

Envie de Normandie

Pour chaque lieu de l'émotion, de belles rencontres qui ont fait de ce voyage une fontaine de jouvence jardinière.

Et fait exceptionnel pour la Normandie, c'était aussi là bas la canicule et les reportages photos s'en ressentent mais les souvenirs n'en ont pas été altérés.

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Rédigé par Duo Jardin

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