Retour au calme après l'emballement du char d'Apollon
Publié le 2 Juillet 2017
S'il en est qui ont apprécié la montée vertigineuse des degrés comme le phormium et les agapanthes, l'ambiance était plus menaçante pour les hydrangéas.
C'est bien l'une des premières fois où il a fallu jouer du tuyau et parfois pour d'assez longues partitions. Mais depuis une semaine le soutien est venu du ciel et le vert est de retour.
Une pluviosité ambiante qui tombe à pic pour redonner forme aux arbustes sans craindre les brûlures pour les feuillages et les coups de chaud pour les jardiniers.
Aux roses dont la première floraison s'est rapidement évanouie, a succédé le bataillon des roses trémières.
Heureusement les hydrangéas sont à proximité de la maison et globalement se tirent assez bien d'affaire. Par contre des hydrangéas made in Normandie sont en train d'abandonner le terrain.
Quant aux buis ils en ont profité pour se refaire une santé et l'ensemble des persistants a plutôt bien supporté le phénomène.
Et c'est là que l'on a pu apprécier les lieux bien ombragés.
Etonnant cercis canadensis Hearts of Gold dont le feuillage jaune ne craint absolument pas les rayons ardents. Courageuses ont été les variétés d'annabelle Invincibelle et Incredibball.
Le temps des premières moissons est venu pour les pennisetums alopecuroides.
Beaucoup de rosiers ont retrouvé leur forme buissonnante et s'intègrent désormais dans le vert moutonnement du paysage jusqu'à leurs remontées.
Partout le vert est de retour, l'espoir renaît.
La bougie dans le grand photophore s'est évanouie en fondant au soleil et le cotinus est en train de partir en fumée.