Publié le 22 Février 2020

Début juillet, lors de notre périple dans le Pas de Calais en compagnie de Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardin, de Florence du blog De l'oeil et la main, d'Hélène du blog Rouge cabane et de Fred du jardin du Mayet, nous sommes allés à la rencontre de jardins mais aussi de pépinières.

Nous vous convions aujourd'hui à la découverte de la pépinière Mela Rosa à Grigny créée par Monique et Jean-Lin Lebrun. Toute une matinée, nous avons vécu dans le monde des roses avec pour guide la passion de Jean-Lin Lebrun. Pour des amateurs de roses, c'est toujours impressionnant de se retrouver devant un créateur mais c'est avec simplicité et conviction que Jean-Lin Lebrun nous a expliqué sa démarche et l'importance du respect du végétal.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Une pépinière que l'on découvre comme un jardin avec son décor vivant.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Des coups de coeur nous en avons eu plus d'un et quel plaisir de voir des rosiers en liberté s'épanouir comme ici le joyeux rosier "Guinguette".

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

La mise en scène des rosiers nous a enchantés par le jeu subtil des associations de couleurs.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

La poésie champêtre est de mise avec beaucoup de raffinement.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Les univers sont variés et montrent bien la capacité des rosiers à pouvoir s'y intégrer.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Et quand ce sont les rosiers qui font le paysage, ils le font avec élégance dans un flouté vaporeux.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Une scène bien inspirante que cet appareillage de bois grisé rehaussé de teintes chaudes.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Inoubliable cette déambulation dans ce pétillant et bouillonnant mélange de couleurs et de senteurs.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Un des enseignement que nous retiendrons est le mélange des variétés où les palettes fusionnent comme ici entre "Mozart" et "Sylvie fille de feu".

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Et pour le grand final nous avons droit à la descente dans le jardin d'essai où sont testées les variétés d'où sortiront les stars de demain.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

Un grand merci à vous Monique et Jean-Lin Lebrun pour votre disponibilité et votre accueil. Nous portons maintenant un autre regard sur les rosiers. Il est vrai que nous n'avons pas encore bien intégré certains domaines dont celui de la taille mais nous allons persévérer !

Nous venons d'accueillir au jardin nos premiers Mela Rosa "Jeannette et Paul", "Mamounette d'Amour", "Le baiser de l'Opéra" et "Le Touquet-Paris-Plage. qui seront les souvenirs fleuris de ces bons moments.

Nous étions là où naissent des roses, la pépinière Mela Rosa

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Publié le 15 Février 2020

Stars du moment, les hellébores aiment à jouer avec la lumière hivernale.

On en est aux préliminaires

Tout de rose vêtus, les hellébores orientalis 'Spring Promise Loren' et 'Spring Promise Lily' se la jouent branchés devant un hellébore foetidus 'Wester Flisk' beaucoup plus sage.

On en est aux préliminaires

Il commence à y avoir du monde sur le talus et tout cela s'hybride doucement.

On en est aux préliminaires

La Pulmonaria 'Blue Ensign' est venue soutenir le début de floraison de la Vinca minor 'Aureovariegata' et jouer le contraste avec le jaune ambiant.

On en est aux préliminaires

Jeu de couleurs et de textures dans le massif du Talus, entre bruyères, nandinas, euonymus, ... avec en surplomb l'Abelia grandiflora 'Francis Mason' et les Kolkwitzia amabilis 'Maradco' qui pointent déjà leurs feuilles dorées.

On en est aux préliminaires

Bruyères et conifères s'ébrouent dans la Lande. Un petit coup de coeur pour le Platycladus orientalis 'Franky Boy', un conifère qui se prend pour une graminée.

On en est aux préliminaires

A défaut de poissons, le héron surveille l'arrivée des jonquilles.

On en est aux préliminaires

Sur fond de panicums, les feuilles de ginkgo font de la résistance et les marguerites sont bien hâtives.

On en est aux préliminaires

Un petit coin d'ombre où les euonymus s'ébattent en liberté. On a expérimenté le Phormium tenax 'Purpureum' en situation ombrée depuis quelques années, ça fonctionne.

On en est aux préliminaires

Tous les petits chemins mènent au printemps et spirées et symphorines commencent à se vêtir.

On en est aux préliminaires

Dans la Lisière le chaenomeles est en pleine éruption et nous en met plein la vue.

On en est aux préliminaires

Une horde de jonquilles dévale le massif de la Faille.

On en est aux préliminaires

Nous sommes trop contents, les pavots réalisés par l'Atelier TERRE avec la technique du Raku sont arrivés au jardin. Il nous reste à leur trouver une place de choix dans le jardin. 

On en est aux préliminaires

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Publié le 9 Février 2020

Début mai nous avons été invités par le club photos de Sargé-Les-Le Mans à participer à une sortie à l'arboretum de la Grand'Prée. C'est un lieu extraordinaire à plus d'un titre. Sa situation est atypique puisqu'il est dans Le Mans et que le Tramway longe une partie du terrain. Sur une surface de quatre hectares ce sont plus de 3000 arbres et arbustes qui ont été patiemment plantés depuis 1989 par un autodidacte passionné. Norbert Menu, le propriétaire est aussi passionné d'originalité végétale et appelle son arboretum, le Bizaretum. Comble de bonheur, la propriété est traversée par les Epinettes, un ruisseau conséquent.

Son fils qui le soutien dans cette belle réalisation nous a reçus et guidés pour une visite de plusieurs heures. 

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Belle entrée en matière avec le Cedrus deodara 'Aurea' qui en mai avait ravivé ses variations vertes dorées. Chaque arbre dans cet arboretum a sa propre histoire et le guide se fait souvent conteur.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Impressionnant de se dire que le centre-ville du Mans est à moins d'un quart d'heure. On se retrouve plongé dans un monde peuplé de rhododendrons et de viburnums au milieu d'une nature luxuriante.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Au fil de l'eau, érables, rhododendrons and Co coulent des jours paisibles.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Une île a même été aménagée, tout est propice à une évasion végétale où se mêlent textures, feuillages et floraisons.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

En voilà un qui a bien sa place dans le Bizaretum, par contre on a un doute sur son petit nom. S'agit-il vraiment du Quercus glandulifera ?

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

En mai, les floraisons ont la part belle à l'arboretum. Rhodo et cornus s'interpellent.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Et viburnum et weigelia se répondent.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Chaque espace a sa collection dédiée et on image le travail de patience pour rassembler tout ce petit monde.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Ici gros coup de coeur pour les conifères. Ce qui est intéressant c'est d'avoir pu les découvrir après une vingtaine d'années de plantation.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Quelle classe il a le Viburnum plicatum 'Molly Schroeder'. Quelle envie on a eu de vouloir l'installer au jardin mais la raison l'a emporté. 

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Petite note d'humour avec ces brouettes en pause qui profitent de la douceur de mai et que l'on aurait bien rejoint à la fin de la visite car dans un arboretum on marche beaucoup même si l'on s'arrête souvent.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

Il va falloir que l'on travaille notre technique d'identification dans les arboretums, histoire de ne pas laisser inconnue ce genre de beauté.

Merci à vous M. Menu fils pour toutes vos anecdotes et votre érudition pour le végétal. Si près de la ville, nous en étions si loin.

A deux pas de la ville, l'arboretum de la Grand'Prée

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Publié le 4 Février 2020

Comme le coq qui chante le matin dans la nuit encore noire, le petit crocus au milieu de l'hiver allume sa torche solaire dans l'attente du renouveau.

Et la couleur fut

Parmi les Carex 'Evergold', les Hellébores nigercors 'Candy Love' s'épanouissent généreusement. On aime leur longue floraison.

Et la couleur fut

L'Hellébore nigercors 'Magic Leaves' a plus d'un tour dans son sac. Non seulement elle sait dresser fièrement ses têtes mais en plus elle a un feuillage marbré qui resplendit jusqu'au début de l'été.

Et la couleur fut

Une petite sélection d'hellébores de notre pépiniériste préféré dans un délicat dégradé de rose s'est installée dans l'Espace Japonisant.

Et la couleur fut

 L'une des vedettes du Taillis, l'Hellébore orientalis 'Double Yellow Spotted' après des débuts difficiles s'est bien ressaisie cette année.

Et la couleur fut

Notre petit parcours de sentier en lisière a déjà pris ses notes colorées et nous entraîne dans un avant printemps.

Et la couleur fut

Le cheminement de la lisière s'étire un peu plus chaque jour. Pour ce faire nous étalons un vieux tas de compost et nous y plantons directement les végétaux. L'idée est de créer une atmosphère de sous-bois en utilisant des persistants.

Et la couleur fut

Deux nouveaux petits persistants ont rejoint le jardin, le Lonicera nitida 'Baggensen Gold' et le Lonicera nitida 'Lemon Beauty'. Ce sont des valeurs sûres pour des massifs d'ombre claire et qui résistent bien au sec.

Et la couleur fut

Le tronc du vieux saule tortueux s'est refait une toilette, on l'a débarrassé d'un lierre qui devenait envahissant et d'un rosier 'Guirlande d'Amour' qui l'aimait si fort que le pauvre saule n'en respirait plus !

Et la couleur fut

La Rubus thibetanus s'est offert une jolie toile de fond pour déployer sa blanche ramure.

Et la couleur fut

Dans le massif de la Faille, les jonquilles exposées plein sud délivrent leurs floraisons, face aux buissons ardents des cornus 'Winter Flame'.

Et la couleur fut

Quand le rose se répand dans la Lande, il enveloppe les bruyères et couvre le prunus, comment alors ne pas imaginer des jours meilleurs !

Et la couleur fut

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Publié le 26 Janvier 2020

Séquence souvenir avec notre périple jardinier de juillet dans la région de la baie de Somme en compagnie de Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardin, de Florence du blog De l'oeil et la main, d'Hélène du blog Rouge cabane et de Fred du jardin du Mayet. Après de sympathiques retrouvailles au gîte, nous voilà partis à la rencontre de notre premier jardin, celui de Bernadette et Daniel Richir si joliment dénommé "Reflets de jardin". C'est un jardin de 5 000 m2 situé sur la commune de Pénin dans le Pas de Calais. L'accueil est chaleureux et Bernadette et Daniel nous accompagneront tout au long de la visite.

D'emblée tous les yeux se trouvent captés par le feuillage délicatement éclaboussé du Catalpa bignonioides 'Pulverulenta'. 

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Le jardin s'est élaboré en plusieurs épisodes. La partie la plus mature a été plantée il y a une trentaine d'années.

Nous avons été témoin de cette belle étreinte fusionnelle entre un berbéris et un euonymus.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Avec un PH de 5-6, les écorces sont à la fête comme ici avec ce magnifique Prunus serrula au tronc d'acajou.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Un Rhus typhina taillé en transparence domine un jeu de topiaires et laisse entrevoir une taille en nuage. En arrière plan on devine un Fagus sylvatica 'Purple fountain' qui s'élève en serpentant.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Nous sommes impressionnés par l'opulence et la variété des végétaux. Ce sont en effet plus de 2000 plantes qui gambadent dans le jardin. Nous avons eu un coup de coeur pour le Berbéris thunbergii 'Red Dream' au premier plan et nous en avons fait son acquisition aux pépinières Hennebelle.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

La pépinière Mela Rosa de Jean-Lin Lebrun n'est pas loin et "Reflets de Jardin" en a une belle collection à tel point qu'un rosier porte le nom du jardin. C'est avec passion que Bernadette évoque ses roses et leur porte une attention de tous les instants.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Fruit du hasard ce semis de Taxus baccata 'Standishi' nous a éblouis de son rayonnement solaire et on rêve que Daniel le bouture !

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Dans la transparence de l'Ulmus parvifolia 'Sagei' à l'élégante ramure, se laisse deviner les contours du grand bassin.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Les scènes défilent comme autant de tableaux plus délicats les uns que les autres.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Couleurs, formes, textures se font écho, parfois s'opposent, parfois se complètent créant un ensemble en cohérence mais plein de dynamisme.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Les conifères ont aussi la part belle dans ce jardin et nombre de sujets sont remarquables.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Bernadette et Daniel ont réinterprété une scène emblématique initiée par Jean-Pierre Hennebelle qui consiste à réunir des arbres à écorces remarquables dans un espace restreint. Ils l'ont personnalisée en y ajoutant une Parthenocissus quinquefolia en guise de couvre-sol. L'effet est époustouflant.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

Où que le regard se pose l'équilibre est de mise et la végétation étagée modèle les perspectives, du grand art paysager.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

C'étaient nos premiers pas dans un jardin des Hauts de France et nous avons été transportés, inspirés, enthousiasmés par votre univers végétal. Ajoutons à cela votre gentillesse et votre envie de partager qui nous ont comblés. Un grand merci à vous Bernadette et Daniel.

Les reflets d'une passion à "Reflets de Jardin"

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Publié le 21 Janvier 2020

Avec le retour du soleil, les floraisons hivernales se révèlent. Même si la neige n'est pas au rendez-vous, les perce-neige toujours fidèles ont allumé leurs lampions laiteux, ouvrant la voie aux jacinthes.

Un, deux, trois, soleil !

Sur un tapis de pervenche, hellébores et primevères se la jouent solaire.

Un, deux, trois, soleil !

Sur un talus ombré, des hellébores commencent à lever la tête.

Un, deux, trois, soleil !

Bien encadré, l'Hamamélis intermedia 'Arnold Promise' envoie doucement ses premiers rayons lumineux.

Un, deux, trois, soleil !

Première floraison pour notre Garrya elliptica planté depuis trois ans dans un sol argileux dont il semble se satisfaire, à noter qu'il est parfaitement résistant à la sécheresse.

Un, deux, trois, soleil !

Le talus exposé plein sud avait beaucoup souffert cet été et en particulier les dernières plantations d'euonymus. Depuis cet automne tout est rentré dans l'ordre et ce petit monde en janvier respire la santé.

Un, deux, trois, soleil !

Le clos rouge et blanc dans sa version hivernale va évoluer avec l'introduction de cornus sanguinea 'Winter Beauty'.

Un, deux, trois, soleil !

Un rayon de soleil ça refait un massif à défaut de refaire le monde !

Un, deux, trois, soleil !

Rien de tel que l'hiver pour valoriser le graphisme du jardin.

Un, deux, trois, soleil !

Il y a des massifs où se prêtent au jeu de boules, buis, taxus, lonicera, ligustrum, abélia et tinus.

Un, deux, trois, soleil !

Le cadeau de Noël des enfants a rapidement trouvé sa place au jardin et se sent comme un poisson dans l'eau, les acorus jouant les gerbes d'eau.

Un, deux, trois, soleil !

La lumière est revenue, profitons en pour planter des décors,

Un, deux, trois, soleil !

s'inventer des histoires

Un, deux, trois, soleil !

et jouer à "lapin perché". Décidément un peu de soleil, c'est beaucoup ...

Un, deux, trois, soleil !

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Publié le 17 Janvier 2020

Nous vous convions aujourd'hui dans les jardins de Montperthuis au manoir de la Pillardière. C'est dans le Perche et à l'initiative d'amis en juillet que nous avons fait cette belle rencontre qui est l'oeuvre du paysagiste-jardiniste Philippe Dubreuil, spécialisé dans la restauration des jardins historiques.

Il ne lui aura pas fallu dix ans pour transformer une friche et ses bâtiments percherons du XVième siècle en un magnifique exemple de classicisme en adéquation avec les lieux et son histoire tout en tenant compte de l'environnement et en y ajoutant de la contemporanéité.

Face aux bâtiments, l'espace cour est traité de manière très architecturale et redonne aux lieux leurs lettres de noblesse.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Ce travail formel n'exclue pas une pointe contemporaine par l'ajout de graminées au sein des structures et par l'installation de sculptures abstraites.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Le classicisme n'exclue pas non plus un brin de fantaisie avec des statuaires d'arbres tronqués d'où émergent des gerbes de verveines.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Les bâtiments annexes sont remarquables et ajoutent un charme passéiste sublimé par un choix de végétaux qui n'est pas ostentatoire.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

On y voit aussi la volonté d'apporter au lieu un esprit cottage au naturel qui nous a séduit.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Encore un exemple de classicisme naturel avec ce bassin couvert de nénuphars et surplombé d'une statue énigmatique.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

On a aimé le travail de l'eau avec ce bassin circulaire d'où s'échappe un ru canalisé au ras du sol.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

A l'image des jardins du moyen âge, de grands carrés géométriques formés par des plessis sont plantés de grandes vivaces qui rappellent les simples du Moyen Age comme les pérovskias, les verveines, les armoises, les cardons, ... avec en contre point des topiaires d'osmanthes. Graphisme classique et flouté contemporain se mêlent en un accord parfait.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Toujours bienvenue et bien vu, une percée sur le paysage extérieur nous rappelle que nous sommes entourés de champs et de prés.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Témoin d'une activité passée, le four à chanvre met en scène la végétation.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Quelque soit le point de vue, le bâti dispersé sert toujours d'écrin à des scènes où jouent textures, formes et couleurs.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Comme un hommage à la vie rurale, des scènes empreintes de simplicité se découvrent au fur et à mesure du cheminement.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

Un jardin que nous aurions plaisir à retrouver sous une lumière plus douce que celle d'un 14 juillet qui avait tendance à écraser la subtilité des lieux et le charme qui en émanait.

Merci Philippe Dubreuil pour votre accueil chaleureux et cette belle leçon de paysage que nous avons parcourue et qui nous a conquis.

Les jardins de Montperthuis ou quand le classique se fait polymorphe

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Publié le 10 Janvier 2020

Au début du printemps 2019, nous avions eu le plaisir d'accueillir le photographe Philippe Perdereau pour une séance de photos du jardin. Ce furent des moments d'échanges passionnants dans une atmosphère bon enfant.

L'hiver, sortons couvert

Quelques mois plus tard comme un beau cadeau de début d'année, le jardin se retrouve à l'honneur dans la revue 'Mon jardin, ma maison", magnifié par l'oeil du professionnel amoureux des jardins. Une petite douceur que nous n'avons pas boudée et que l'on a gentiment dégustée ainsi que tous les mots sympathiques et encourageants des amis jardiniers ou non. 

Mais heureusement le jardin n'a pas pris la grosse tête et nous rentrons toujours dans nos bottes.

L'hiver, sortons couvert

Reprenons le fil du jardin dans l'hiver qui s'avance en s'intéressant plus particulièrement à l'usage des couvre-sols. S'ils ont un intérêt incontestable en été pour protéger le sol par leur ombrage et maintenir une relative hygrométrie tout en limitant les adventices, en hiver ils ont aussi pour rôle d'habiller le jardin.

Les Erica darleyensis qui forment des gros coussins fleuris dès le mois de décembre répondent tout à fait à ce rôle.

L'hiver, sortons couvert

Pour les zones ombrées, les euonymus au travers de leurs différentes variétés favorisent une permanence des massifs.

L'hiver, sortons couvert

En attendant les bulbes printaniers et le retour des fougères caduques, la petite Vinca minor aureavariegata s'étire en un tapis lumineux. Au printemps elle se couvrira de délicates fleurs violettes.

L'hiver, sortons couvert

S'i y a bien un couvre-sol tout terrain à tout faire, c'est bien le Géranium macrorrhizum qui fleurit même à l'ombre et dont on aime l'odeur dégagée par ses feuilles froissées. Peu d'adventices lui résistent.

L'hiver, sortons couvert

Pour un tapis doré en ombre claire, nous avons fait appel au Lysimaque nummulaire 'Aurea' qui se couvre en début d'été d'une multitude de fleurs jaune vif. S'il a tendance à se répandre, il est très facile de le maîtriser car il s'arrache facilement.

A droite une rubus commence à prendre son envol (Annie si tu passes dans le coin, on veut bien que tu nous redonnes son petit nom). Chez nous, elles sont longues à s'installer. 

L'hiver, sortons couvert

Le feuillage des cyclamens couvre d'une tenture métallisée de nombreux coins du jardin.

L'hiver, sortons couvert

Toujours lumineuse, l'association Carex oshimensis 'Everest' et Euonymus fortunei 'Emerald Gaiety', enjolive les bords de massifs.

L'hiver, sortons couvert

Le Lamium maculatum 'Beacon Silver' s'il a tendance à se faire oublier l'été, il a une fort belle présence hivernale et peut jouer en contre point avec les euonymus.

L'hiver, sortons couvert

Une petite erreur de casting pour notre terre quelque peu asphyxiante l'hiver avec le Thymus pseudolanuginosus qui préfère les situations de rocaille mais qui cependant chez nous progresse lentement mais sûrement. Merci Hélène.

L'hiver, sortons couvert

Les lierres sont de plus en plus sollicités au jardin, on aime la diversité de leurs feuillages tant par la forme que par la couleur. L'Hedera Helix 'Little Diamond' est un lierre particulièrement éclairant à tel point qu'il a réveillé une touffe de narcisses.

L'hiver, sortons couvert

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Publié le 2 Janvier 2020

Que pouvaient souhaiter de mieux des jardiniers que de passer le jour de l'an ensemble et de se retrouver au milieu de jardins dans la brume et dans la bruine. Ce projet un peu fou nous l'avons vécu grâce à Francoise et Jean du jardin des Violettes, en compagnie d'Hélène de Rouge cabane, de Maryse et Jean-Luc de Au gré du jardin, de Florence et Laurent de L'oeil et la main et de Lio Helix et de sa fille. 

Le premier matin de l'année, nous voilà partis sur les chemins du jardin des Violettes.

Ils sont fous ces jardiniers

Pour l'occasion, la gloriette arborait des lampions et le jardin s'était mis sur son trente et un !

Ils sont fous ces jardiniers

Rien de tel que l'hiver pour apprécier les structures du jardin et oh combien les persistants sont indispensables à l'animation du jardin.

Ils sont fous ces jardiniers

Au jardin des Violettes, on sait qu'un jardin vaut plus que six mois et pour ce faire il y a non seulement les persistants lumineux mais aussi les écorces comme cette splendide brassée de cornus à bois rouge sans oublier la ronce tibétaine.

Ils sont fous ces jardiniers

Et comme symbole de ce délicieux début d'année partagé, un couple d'hirondelles est venu dans le jardin se poser.

Ils sont fous ces jardiniers

Pour le premier après-midi de l'année, nous avons eu le privilège d'être accueillis dans les jardins de la Mansonière par Michèle et Philippe Manson. Il y a des merveilles qui se révèlent aussi l'hiver comme ce magnifique malus 'Red Sentinel'.

Ils sont fous ces jardiniers

Avec toujours autant de présence en hiver, ce massif reste pour nous un bel exemple d'équilibre, tel un lieu de contemplation.

Ils sont fous ces jardiniers

Structures de bois, topiaires, persistants colorés se rient de la grisaille.

Ils sont fous ces jardiniers

Quel bel exemple de structure hivernale que ce jeu de boules où même les caducs ont un rôle à jouer !

Ils sont fous ces jardiniers

Un massif qui vient d'être créé et qui n'a rien à envier à ses aînés. Quel beau contraste forment les cornus et les choisyas dorés que tempèrent les buis.

Ils sont fous ces jardiniers

Merci à tous les deux, Michèle et Philippe, pour votre disponibilité et votre générosité. On a vécu là un moment extraordinaire, un beau présage pour commencer l'année et ce sera un plaisir de vous retrouver à un autre moment de l'année.

Ils sont fous ces jardiniers

Encore un grand merci à Françoise et à tous les amis jardiniers de nous avoir permis ce petit grain de folie avec le souhait que d'autres suivront.

C'est sur cette belle aventure que nous souhaitons à tous les passionnés de jardin, une année de verte abondance au jardin ou ailleurs.

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Publié le 18 Décembre 2019

Pour ne pas perdre le nord, le jardin a accueilli une girouette et son coq qui n'a qu'un rêve, venir se percher sur le colombier.

En avant l'Avent

Les températures clémentes ont favorisé la poursuite de la floraison de l'Abelia grandiflora 'Francis Mason' et le phlomis a même refait des pousses.

En avant l'Avent

Ne nous y trompons pas, c'est bien la fin de l'année qui s'annonce d'ailleurs les bruyères sont au rendez-vous.  Les potées se déclinent en mode hiver : Nandina domestica 'Fire Power', carex oshimensis 'Everest' et Erica darleyensis pour conjurer la mornitude du ciel gris.

En avant l'Avent

Premiers frémissements festifs au naturel avant l'arrivée du Père Noël.

En avant l'Avent

Entends-tu la clochette tintinnabuler, vois-tu les boules de Noël sous la voûte se balancer.

En avant l'Avent

Même la porte gémissante s'est couronnée pour saluer la venue imminente de la nouvelle année.

En avant l'Avent

Dans une ramure effeuillée, un essaim de boules dorées s'est posé. 

En avant l'Avent

Un petit air de gaieté avant d'entrer dans l'ère des festivités.

En avant l'Avent

Le quotidien s'habille et scintille pour éveiller nos pupilles.

En avant l'Avent

Dans la nuit noire et froide, les elfes ont commencé la fête.

En avant l'Avent

Si les roses ne vivent que l'espace d'un matin, il en ait une qui rêve à l'an prochain.

En avant l'Avent

Au jardin comme ailleurs, on vous souhaite le meilleur pour jouer la finale et on vous le dit en coeur.

En avant l'Avent

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