Publié le 24 Août 2020

Pour assouvir cette irrésistible envie de vert qui aujourd'hui nous fait défaut, nous vous convions à une plongée dans les souvenirs d'un périple jardinier que nous avons fait en juillet 2019 dans le Pas de Calais. C'était bien sûr en compagnie de notre petit groupe de jardiniers avec Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardinde Florence du blog De l'oeil et la main, d'Hélène du blog Rouge cabane et de Fred du jardin du Mayet.

Nous vous emmenons tout d'abord dans le jardin de Séricourt. Un jardin aux scènes mythiques qui jouent de la dualité entre la guerre et la paix. Il invite à la réflexion et à la contemplation. 

Flash-back dans le Pas de Calais

C'est une démonstration d'art paysager au service de la pensée qui saisit le promeneur.

Flash-back dans le Pas de Calais

A la fois figés et vivants, les tableaux se font oniriques.

Flash-back dans le Pas de Calais

Puis dans un autre registre, nous sommes allés à la rencontre du jardin de Marie-Ange. Un jardin à l'image de sa propriétaire, généreux, libre et joyeux.

Flash-back dans le Pas de Calais

On y a trouvé une ambiance naturaliste, apaisante et foisonnante.

Flash-back dans le Pas de Calais

Et une belle pluralité végétale où l'on a découvert quelques pépites.

Flash-back dans le Pas de Calais

Puis ce fut "O Jardin Paisible" que nous nous sommes retrouvés. Un jardin sous le signe de la diversité.

Flash-back dans le Pas de Calais

Un jardin proche des pépinières Hennebelle dont on a senti l'influence dans le choix des végétaux.

Flash-back dans le Pas de Calais

Des massifs d'ombre avec des hostas à couper le souffle.

Flash-back dans le Pas de Calais

De nombreuses mises en scènes ont éveillé notre intérêt et nous avons été très touchés par l'accueil chaleureux des propriétaires.

Flash-back dans le Pas de Calais

Et pour finir un jardin écrin, le jardin des Lianes. Et là aussi nous avons retrouvé l'influence des pépinières Hennebelle. 

Flash-back dans le Pas de Calais

C'est un jardin où l'on cultive aussi la passion des hydrangeas.

Flash-back dans le Pas de Calais

C'est un festival de couleurs qui exulte des massifs avec beaucoup d'harmonie.

Flash-back dans le Pas de Calais

L'eau est présente et tout le jardin s'en ressent. Une belle rencontre aussi avec les jardiniers.

Flash-back dans le Pas de Calais

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 19 Août 2020

Comme après le passage d'Attila sur un champ de bataille, sécheresse et canicule ont transformé de nombreux espaces du jardin en visions apocalyptiques. Faisons fi des viburnums effeuillés, des sambucus grillés, des annabelles qui ont perdu la tête, sans parler de l'herbe qui semble n'avoir jamais existé. Il y a de la résilience au jardin comme chez les jardiniers et on prend l'option positive en montrant ce qui peut donner l'envie de poursuivre.

Sur le chemin de l'espérance verdoyante, nous pouvons citer le Muehlenbeckia complexa traité ici en élévation et que nous avons redécouvert grâce à Florence du blog L'oeil et la main. Sa délicatesse et sa fragilité apparente cache en réalité une grande capacité à affronter le sec et le chaud.

Résiste, prouve que tu existes !

Sur le chemin de la résistance nous avons aussi rencontré les nandinas

Résiste, prouve que tu existes !

qu'ils soient comme ici 'Fire Power' ou 'Gulf Stream'. Face à cet été qui ne sera peut-être plus exceptionnel, ils sont restés stoïques, voir ont sublimé la coloration de leur feuillage. 

Résiste, prouve que tu existes !

Les hostas ont également été surprenants. Nous les savions résistants en pot mais de là à imaginer qu'ils accuseraient les coups de chaleur sans coup férir, voilà une belle surprise qui va nous inciter à développer ce mode de culture dans les massifs.

Résiste, prouve que tu existes !

Nous avions des craintes pour notre petit chouchou, le Fagus sylvatica 'Mercedes', un cadeau de nos amis jardiniers auprès des pépinières Hennebelle. Bien abrité et parfois brumisé, c'est sans encombre qu'il passe l'été.

Résiste, prouve que tu existes !

Les physocarpus opulifolius 'Little Devil' et 'Diabolo' ont parfaitement tiré leur épingle du jeu. Nous n'en dirions pas autant d''Amber Queen' qui s'est montré languissant.

Résiste, prouve que tu existes !

Il est pour nous un champion chez les Ceratostigma willmottianum, c'est la variété 'Forest Blue'. Beaucoup plus trapu, plus florifère et plus résistant à la chaleur que le type.

Résiste, prouve que tu existes !

Tel un phare incandescent, c'est depuis plus de deux mois que le canna signale la Lande pourpre et tout ça sans arrosage.

Résiste, prouve que tu existes !

Même si les fortes chaleurs en ont limité la profusion, les rosiers restent les maîtres de la couleur en cette fin d'été.

Résiste, prouve que tu existes !

Un peu de poésie et de légèreté quand le rosier Rush se met à évoluer dans la ramure du Frangula alnus 'Asplenifolia'. 

Résiste, prouve que tu existes !

La faille, un massif qui nous a surpris. Tout était contre lui avec une exposition plein sud, une terre marneuse et beaucoup de plantations récentes avec des berbéris, des euonymus, des choisyas et des cistes. La solidarité a dû jouer, tout ce petit monde a résisté avec seulement quelques arrosages.

Résiste, prouve que tu existes !

Globalement les persistants comme les ifs, les ligustrums jonandrum, les abélias continuent à marquer leur présence et sont là pour nous rappeler que le jardin peut être vert.

Résiste, prouve que tu existes !

Actuellement Overblog est confronté à un problème dans la gestion des commentaires. Il nous est actuellement impossible de répondre. Dommage car les blogs sont aussi des lieux d'échanges.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 27 Juillet 2020

Dans la tourmente estivale il est des petits coins privilégiés, ce sont ceux qui sont souvent sous notre regard et ils ont droit à tous nos égards.

C'est encore long l'été ?

Aux abords de la maison il y a toujours quelques potées fleuries et en ce moment ce sont les agapanthes qui mènent la danse.

C'est encore long l'été ?

Ce sont aussi des lieux propices aux micro scènes comme cette rencontre entre une pierre abreuvoir à oiseaux et un rosier sauvageon qui a tendance à s'égarer et dont on a égaré le nom.

C'est encore long l'été ?

Sous les fenêtres on aime que les massifs aient toujours quelque chose à nous dire, en formes et en couleurs.

C'est encore long l'été ?

Il y a longtemps que des gouttes n'étaient pas venues se poser sur les végétaux. Quatre millimètres ce week-end de quoi redonner un peu de peps.

C'est encore long l'été ?

Toujours fidèles, ils reviennent chaque année depuis dix ans mais c'est toujours le même nombre de têtes qui réapparaît.

C'est encore long l'été ?

Petit duo de verveines dans la Lande entre verbena Bonariensis et verbena Venosa, ce sont des tout-terrains de l'été.

C'est encore long l'été ?

Encore un roi de la bronzette c'est le gaura qui affectionne le sec et le soleil.

C'est encore long l'été ?

Quand le jardin commence à s'essouffler sous les coups de chaleur rien de tel qu'une petite coupe pour retrouver le moral.

C'est encore long l'été ?

Les persistants même l'été ont un rôle important quand les caducs sont en souffrance. Ils sont là pour garantir la structure et l'intérêt du massif.

C'est encore long l'été ?

On s'accroche sur le massif de la Faille, non seulement parce qu'il est pentu mais aussi exposé plein sud avec une part importante de jeunes sujets. Le paillage est de rigueur.

C'est encore long l'été ?

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 19 Juillet 2020

C'était osé mais nous n'avons pas pu résister lorsque nous avons vu chez notre pépiniériste préféré le Cercis canadensis 'Carolina Sweetheart'. Tout de suite il nous a tendu ses feuilles et nous l'avons accueilli à bras ouverts. Nous l'avons planté à mi-ombre et il a droit à sa petite douche tous les soirs.

Ca commence à chauffer

Tulbaghia violacea, Coreopsis verticilla 'Moonbeam', gauras, voilà un tiercé gagnant pour une brassée fleurie estivale.

Ca commence à chauffer

Que seraient les potées de juillet sans les agapanthes ? Aussi lumineuses que sobres.

Ca commence à chauffer

D'années en années le crinum s'étoffe, on aime bien son petit côté passéiste qui renvoie aux vieux jardins. Il a l'avantage de fleurir de façon ininterrompue pendant plus d'un mois.

Ca commence à chauffer

Honka, un dahlia en version slim et particulièrement florifère. Il assure une forte présence dans les massifs tout l'été.

Ca commence à chauffer

Planté en août dernier au jardin, le Buddleja davidii 'Wisteria Lane' est particulièrement intéressant par son port pleureur et aérien.

Ca commence à chauffer

Méli-mélo coloré de feuillages et de floraisons fait l'été joyeux.

Ca commence à chauffer

Comme une frise en suspension, les hampes de Persicaria amplexicaulis 'Speciosa' s'échappent du massif.

Ca commence à chauffer

Un Mahonia qui fleurit l'été c'est le nitens 'Cabaret' et sa floraison orange cuivré intrigue les hydrangéas.

Ca commence à chauffer

Floraison originale pour l'Hydrangea macrophylla magical 'Coral'. Son petit plus, c'est qu'il n'est pas trop gourmand en eau.

Ca commence à chauffer

On aimerait qu'elle dure la vague d'Hydrangea arborescens  'Annabelle'.

Ca commence à chauffer

Et pour terminer, la minute fraîcheur offerte par le petit peuple de l'ombre : fougères, aspidistras et hostas.

Ca commence à chauffer

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 6 Juillet 2020

Il y a un an pratiquement jour pour jour, les grilles des jardins de Maizicourt dans la Somme s'ouvraient pour notre petit groupe de jardiniers avec Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardinde Florence du blog De l'oeil et la main, d'Hélène du blog Rouge cabane et de Fred du jardin du Mayet. Nous sommes sympathiquement accueillis par la maîtresse des lieux, Catherine Guévenoux.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Nous pénétrons dans un univers luxuriant où les mises en scènes végétales jouent d'équilibre et invitent à la sérénité.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Nous sommes impressionnés par l'amplitude des espaces rythmés par des répétitions végétales qui structurent les masses floutées comme ici les hydrangéas Annabelle et diverses vivaces. Comment ne pas se laisser transporter par ce cheminement poétique ?

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Les topiaires sont reines et participent au bel ordonnancement magnifié par le bâti.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Il y a des moments dans la vie du jardinier promeneur qui ressemble à des instants d'éternité et cette grande allée de sous-bois restera gravée dans nos mémoires. On imagine le travail de composition et la maîtrise nécessaire pour animer un tel espace avec des couvre-sols.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

C'est ainsi que nous évoluons dans un immense tapis de légèreté végétale ponctué par des topiaires.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Rigueur et légèreté se répondent et s'interpellent sans cesse comme ici ce face à face conifères-graminées.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Il arrive aussi que la rigueur se fasse magistrale et arrête le temps.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Où que se pose le regard, il y a toujours une histoire végétale qui se raconte en volumes, en nuances et en textures.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Les ambiances se succèdent au cours de la pérégrination avec parfois des notes de romantisme champêtres,

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

parfois avec des tonalités contemporaines jouxtant le formel et le flouté.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

Pourrions-nous rêver plus belle halte du promeneur avec pour ombrage ces deux magnifiques cornus ?

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

C'est sur ce cheminement tout en douceur que nous quittons ce monde enchanteur et ce lieu d'exception. Il aura été pour nous une belle source d'inspiration et nous y aurons vécu de grands moments de contemplation. Un jardin qui nous a beaucoup touchés car outre sa beauté, nous avons pu aussi apprécier la gentillesse, la simplicité et la disponibilité de sa jardinière. C'est sûr nous y retournerons.

Les jardins de Maizicourt, cours-y vite le rêve est devant toi.

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 28 Juin 2020

Nous avons un faible pour les tonalités solaires et avions eu un énorme coup de coeur pour les créations de Claudie Rivaton en raku. Les trois capsules de pavots flottent maintenant dans la Clairière aux roses au pied du dôme de l'Abelia grandiflora 'Francis Mason'.

En lumières

L'été c'est le plaisir des petits matins et des premiers rayons qui éclaboussent de lumière chaude les végétaux que réhausse ici une brassée d'onagres qui s'est invitée sur le chemin.

En lumières

Dans la Clairière d'Or, c'est aussi le matin que la lumière réveille doucement les gammes dorées des euonymus et des ligustrums.

En lumières

Dans l'aurore, c'est avec bonhommie que certains végétaux viennent à notre rencontre. 

En lumières

Instant magique où l'herbe poudroie dans l'allée des Ulmus resista 'Sapporo Gold'.

En lumières

Dans la Lande, c'est le festival des textures entre graminées, conifères et bruyères.

En lumières

Mention particulière pour ce Gaura lindheimeri 'Blaze' qui demeure compact tout au long de son développement.

En lumières

Les hydrangéas ont particulièrement bénéficié du dernier épisode pluvieux et la plantation en masse leur semble bénéfique.

En lumières

Pour résoudre les problèmes de tuteurage de l'Hydrangea arborescens 'Annabelle', nous l'avons implanté au milieu d'un massif.

En lumières

Un trio bien sympathique d'hydrangéas qui nous accompagne dans nos pauses déjeuner.

En lumières

Aux prises avec la cascade du Jasminum nudiflorum, le petit hydrangéa macrophylla essaie de tenir tête.

En lumières

Les alstroemères, en association avec les graminées, sont parfaites pour les ambiances fleuries et naturalistes.

En lumières

La clématite viticella Purpurea Plena Elegans sait choisir ses amis.

En lumières

Une petite note d'exotisme avec le Feijoa sellowiana dont on apprécie également la persistance et la couleur de son bois.

En lumières

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 13 Juin 2020

Heureusement, la distanciation ne s'applique pas aux rosiers et on peut profiter de la chaude étreinte qui lie Cumbaya et Emera.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Nous cherchons de plus en plus à jouer la carte des associations pour les rosiers. Ici Laguna s'est trouvé dernièrement un petit compagnon, un dénommé Jean Stephenne, sur fond de Cornélia.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Cette année les pavots se déchaînent, en simple, en double, en coloris variés et viennent pimenter les massifs.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Installée il y a à peine un an, la clématite Princess Diana manifeste grâce et vigueur.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Face au Clos rouge et blanc, les lessiveuses attendent leurs nénuphars.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

La confrontation rosiers-graminées s'est engagée dans le Clos avec les têtes de bouleaux pour spectateurs.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

La clématite Arabella a déjà commencé sa remontée et vient apporter sa touche de couleur dans cette partie ombrée.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Les clématites sont comme des enluminures dans les massifs où dominent les feuillages.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Les hydrangeas boostés par le printemps estival entrent dans la ronde des floraisons et les pluies récentes sont arrivées à point pour les soutenir.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Après deux ans de confinement dans un pot, notre canna en pleine terre goûte désormais à la liberté et s'ébat joyeusement.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Nous aimons bien intégrer les hydrangeas Annabelle au milieu des massifs ce qui favorise leur tenue parfois vacillante.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Dans le Talus peu de fleurs mais un jeu permanent de textures, de feuillages et de lumière.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

Petit à petit les ajugas prennent possession de la coulée en contraste avec les cercles de lentilles d'eau.

Juin, solstice des couleurs au jardin ?

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 2 Juin 2020

En juin, les roses partent à la conquête du jardin. Il y en a qui jouent les sentinelles, se perchent dans les ramures et déroulent leur draperie colorée. Maria Lisa est un rosier liane que l'on aime pour sa floraison délicate, son tempérament vigoureux mais docile qui facilite sa conduite.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

L'entrée de la maison est gardée par le rosier liane Louis' Rambler. Son habit de lumière cache une redoutable armure aux épines acérées.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Sur un lit de campanules, un rosier tige se fige en bouquet. C'est un inconnu et c'est dommage car sa floraison dure, dure.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Jeu de feuillages colorés entre berbéris, acer, bruyères, ... avec une note florale jouée par la clématite Arabella.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Sur le flouté du rosier Perennial's blue, le delphinium Black knight hérisse ses éperons bleu électrique.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Comme une nuée de papillons des tropiques, les alstroemerias échauffent les massifs et réveillent les nigelles de Damas.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Dans la Lande les rosiers Ghyslaine De Feligonde et Guirlande d'Amour se sont donnés rendez-vous.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Jeu de cache-cache entre vert et rose.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Dans le Clos des rosiers-graminées, ambiance solaire avec le rosier Buff Beauty et Pas de Deux.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Les graminées font de joli faire-valoir aux rosiers. Au graphique vaporeux se lient les envolées de couleurs.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Dans le Clos rouge et blanc, le rosier Falstaff pavane sur fond de rosier Bukavu.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Ambiance de braise avec les rosiers Cinco de Mayo et Apache.

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

Heureuse et chaude rencontre entre les rosiers Mona Lisa et Star Profusion. 

Vous avez demandé la couleur, ne quittez pas !

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 27 Mai 2020

A 100 kilomètres à vol d'oiseau, on s'est retrouvés dans le petit nid de notre amie jardinière, Florence du blog L'oeil et la main. Pour la première fois nous découvrions en vrai son univers végétal en compagnie de Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardin.

 Nous sommes d'emblée saisis par la multitude des rosiers qui se prélassaient dans les massifs ou partaient à l'assaut de support divers et variés. La dame est amoureuse des roses et ce n'est pas pour rien qu'elle participe à l'entretien du jardin d'André Eve. 

Aimer les roses c'est aussi savoir les mettre en valeur par des associations de feuillages et de teintes comme ici le rosier Félicité Parmentier et le Cornus controversa 'Variegata'.

Un jardin comme un petit théâtre

Un petit regret, la lumière au zénith n'est pas la meilleure complice pour rendre les subtilités des feuillages, des textures et des couleurs du lieu.

Belle envolée de la clématite recta purpurea qui se répand en colonne lumineuse.

Un jardin comme un petit théâtre

C'est toute une petite jungle qui se présente à nos yeux avec ici et là avec des points d'accroches visuels comme ici les stachys lanata qui jouent les avant-gardes.

Un jardin comme un petit théâtre

Les accords harmonieux résonnent aux quatre coins du jardin comme ici où le rosier Sibelius sait si bien s'entourer de belles compagnes.

Un jardin comme un petit théâtre

Belle rencontre que celle du rosier Auberge de l'Ill avec quelques épis de sauge.

Un jardin comme un petit théâtre

La dame a aussi d'autres passions dont profitent le jardin et en particulier celle de la brocante. Que d'heures passées à chiner des objets coups de coeur qui viendront animer des petits coins de jardin.

Un jardin comme un petit théâtre

Et les idées de déco au jardin ici ne manquent pas. Quelques caissettes en bois, un vieil escabeau quoi de plus charmant.

Un jardin comme un petit théâtre

Double coup de coeur pour cette association qui réunit le penstemon digitalis 'Husker Red' et le seringat 'Virginal'. Comment ne pas succomber à la délicatesse du feuillage et de la floraison du penstemon.

Un jardin comme un petit théâtre

Un grand classique dans une forme éblouissante, le rosier Cardinal de Richelieu exhibe sa belle étoffe pourpre-violacé. A côté le nôtre fait bien triste mine.

Un jardin comme un petit théâtre

Le rosier Félicité et Perpétue a trouvé en cet escabeau de bois un bien sympathique poste d'observation.

Un jardin comme un petit théâtre

Dans les massifs c'est tout un mélange de vivaces collectées au fil des rencontres, des fêtes des plantes car la dame a aussi un faible pour les vivaces dont elle connaît tous les noms, l'histoire et la provenance.

Un jardin comme un petit théâtre

Il y a aussi dans le jardin une multitude de scénettes constituées à partir d'objets chinés et qui sont autant de petites oeuvres poétiques, reflets de la créativité de la jardinière.

Un jardin comme un petit théâtre

Petit tourbillon champêtre où se mêlent et s'emmêlent stipa, heuchères, scabieuses, stachys, ...

Un jardin comme un petit théâtre

Petite touche nostalgique avec ces arrosoirs qui ont dû connaître plusieurs générations de jardiniers et que l'on semble avoir oublié dans un coin.

Un jardin comme un petit théâtre

Petite touche d'élégance, aérienne et raffinée quand les lys s'épanouissent au pied de la stipa gigantea et du rosier Ghislaine de Féligonde.

Un jardin comme un petit théâtre

Nous avons passé un merveilleux moment dans ce jardin, sous le charme des roses et de toutes les plantes dont la dame a su si bien nous conter leur histoire.

Merci aussi de nous avoir fait découvrir votre contrée et la balade au château du Rivau a joliment clos la journée.

Une petite pensée pour ceux qui étaient à plus de 100 kilomètres de ce petit nid et de ce fait n'ont pu être des nôtres et plus particulièrement Hélène du blog Rouge Cabane

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 21 Mai 2020

Comment ne pas se lever du bon pied quand c'est le rosier Augusta Luise qui vous accueille dans le jardin le matin.

Un peu de vie en roses

Il y en a qui s'associent pour le meilleur ou quand la Clématite viticella Mme Julia Correvon rencontre le rosier Parfum d'Evita.

Un peu de vie en roses

Idéal en fond de massif, le Rosier Aloha's Kordes sait attirer le regard et énergiser son environnement.

Un peu de vie en roses

Passage romantique sous l'arche habitée par la Clématite Hagley Hybrid et le rosier Guirlande Rose.

Un peu de vie en roses

Un de nos premiers rosiers dont nous avons perdu le nom a la bonne grâce de bien vouloir fleurir à l'ombre. De quoi redonner de la couleur à un espace dédié au vert.

Un peu de vie en roses

Dans la Clairière aux roses, le célèbre Veilchenblau ne trahit pas sa réputation et nous attendons toujours sa floraison comme un événement.

Un peu de vie en roses

Le Clos Rouge et Blanc est maintenant bien réveillé et les couleurs fusent et se diffusent dans la verticalité des Betula utilis 'Jacquemontii'.

Un peu de vie en roses

Dans notre Lande il y a aussi des rosiers buissons pour faire bouillonner les couleurs comme Lavender Dream, Archimède et Cumbaya.

Un peu de vie en roses
Un peu de vie en roses

Parmi la dominante des feuillages colorés, le rosier Guirlande d'Amour monté sur tige joue la tempérance, du moins au niveau des couleurs car pour le reste c'est un petit agité.

Un peu de vie en roses

Encore notre couple fétiche de rosiers Lavender Dream et Cumbaya dans une autre partie de La Lande, ils savent si bien s'intégrer parmi les autres végétaux.

Un peu de vie en roses

Nous utilisons les rosiers Guirlande d'Amour et Ghyslaine De Feligonde en fond de massif pour la générosité de leur floraison et leur adaptabilité à être formés.

Un peu de vie en roses

Cette année notre amarillys des jardins qui résiste à des gelées de moins 10 a tout fait pour ne pas passer inaperçu.

Un peu de vie en roses

Le Jardin Bleu nous échappe depuis quelques temps et nous n'arrivons plus à lui trouver du sens. A l'automne ça va bouger et entre temps cogiter.

Un peu de vie en roses

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Publié dans #Printemps

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