Le jardin de la Boirie se présente comme une petite oasis cachée parmi les maisons traditionnelles d'un village oléronais.

Ce fut pour nous une halte de fraicheur dans la canicule estivale.

C'est le jardin intimiste d'un paysagiste qui contre vents et marées depuis une quizaine d'années cultive la beauté.

On y découvre des décors, des mises en scène, des idées

pour accompagner les végétaux.

Les massifs d'exotiques, une belle collection de sauges nous entrainent au delà des mers.

Les nénuphars font la planche, un plaisir qu'il aurait été tellement bon de partager.

Et la tentation ..., une douche improvisée par trois arrosoirs.

Au détour d'un massif, des surfinias en tenue d'apparat.

C'était l'été, c'était les vacances et un jardin pour carte postale.

Les feuilles tombent, la pluie aussi et le pluviomètre joue les fontaines.

Arbres et arbustes se dénudent timidement

d'atours parfois chatoyants.

Une journée sans pluie, un peu de douceur humide

et c'est parti pour une nouvelle mise en scène.

Tremblez laurier et sureau, ça va décaper !

Quelques lectures de matinées pluvieuses ont avivé en nous l'art réinterprété du Fukinaoshi sur un laurier cerise

d'une vingtaine d'années.

L'idée avec le temps est de faire se développer des têtes qui seront travaillées dans une forme géométrique pour un rendu sculptural.

En attendant, on peut toujours rêver !

Et l'automne pour se faire est un délicieux partenaire.

Un week-end qui avait commencé avec la visite de Fred du Jardin du Mayet et de son complice Fred du Jardin des 4 coins qui nous ont fait le plaisir d'une halte avant de rejoindre Courson.

C'est sûr, la prochaine fois on les suivra !

L'automne a le goût particulier d'un paysage inversé où les verts se colorent tandis que les couleurs s'estompent.

Fraxinus excelsior

Une mutation magique avant le grand endormissement

Phyllostachy auréa

propice aux projets et travaux dans le jardin.

Rubus thibetanus

Inlassablement pratiquer la taille en transparence

Euonymus japonica

pour créer des scènes, des perspectives

et faire entrer la lumière.

Poursuivre la progression des massifs

dans un esprit de liberté

et s'accrocher à notre rêve de topiaires-paysage.

C'est lors d'une chaude journée d'été que nous sommes allés profiter des ombrages du jardin du petit Bordeaux situé à une vingtaine de kilomètres de Mans.

Comme une ombrelle géante, la gloriette nous accueillait, faisant écho à la ramure des érables, tandis que la pièce d'eau nous renvoyait ses reflets de fraicheur.

C'est un jardin de feuillages où les fleurs ont le charme discret.

C'est un jardin de voyage pour la pensée et la rêverie.

C'est un jardin d'artiste où les scènes sculptées s'animent

dans l'ombre et la lumière

comme autant de signes d'expression d'une nature

que l'on veut sublimer.

C'est ici que l'on a découvert il y a quelques années

la richesse des hostas.

Un livre vient de paraître ...

et il a rejoint notre bibliothèque verte.