Publié le 20 Décembre 2020

La course du soleil s'étant significativement réduite, l'activité se poursuit en mode indoor. Ces derniers temps furent l'occasion de se repencher sur l'inventaire de notre centaine de conifères différents. Tâche ardue s'il en est car souvent non seulement nous n'avons pas conservé les étiquettes mais en plus beaucoup ont la particularité de se ressembler tandis que d'autres se sont métamorphosés sous l'influence de l'âge ou des tailles osées. Tout cela pour dire qu'ils font partie des indispensables du jardin en hiver.

Beaucoup de nos conifères commencent leur vie au jardin en pot ce qui a l'avantage non seulement de développer leur système racinaire mais aussi de participer à la conception des potées en les associant à des plantes de saison. De gauche à droite, le Picea pungens 'Glauca Globosa', le Chamaecyparis pisifera 'Sungold', le Chamaecyparis lawsoniana 'Minima glauca' et en arrière plan avec des airs de graminées le Platycladus orientalis 'Franky Boy'.

Comme un ultime florilège d'automne

Dans l'Espace japonisant', le Pinus sylvestris s'est imprégné de l'ambiance des lieux. A ses pieds quelques Pinus mugo 'Mughus' accompagnent bruyères, carex and co.

Comme un ultime florilège d'automne

Dans la Lande, les conifères sont aussi très présents avec au premier plan la boule ébouriffée d'un Platycladus orientalis 'Franky Boy', le fuseau d'un Cupressus sempervirens 'Totem' sur fond de Pinus mugo 'Mughus'. A droite, le Chamaecyparis lawsoniana 'Ivonne' dévoile une partie de ses troncs. En partie basse on peut aussi distinguer les trois touffes de Chamaecyparis pisifera 'Sungold' qui s'intègrent aux bruyères.

Comme un ultime florilège d'automne

Dans le Bosquet des Korrigans, anciennement le Bosquet aux roses, on joue aux boules avec deux Thuja occidentalis 'Golden Globe' et un Cupressus de Leyland 'Gold Rider' qui est très joueur acceptant autant une forme ronde que fastigiée.

Comme un ultime florilège d'automne

Un de nos coups de coeur c'est le Chamaecyparis Lawsoniana 'Pearly Swirls' qui porte magnifiquement son nom 'Tourbillons nacrés'. Parfaitement résistant au soleil, c'est un phare dans les massifs.

Comme un ultime florilège d'automne

Nouvellement arrivé dans le Talus, suite à un déménagement, le Cryptomeria japonica 'Sekkan Suggi' fait connaissance avec les euonymus.

Comme un ultime florilège d'automne

Dans le Jardin bleu, les Juniperus squamata 'Loderi' ont été travaillés en pain de sucre au pied de Juniperus squamata 'Blue Carpet' qui tapissent le massif en compagnie d'euonymus.

Comme un ultime florilège d'automne

Dans le massif de la Table ronde, la persistance est au rendez-vous entre Berbéris darwinii 'Nana' and co avec une mention particulière pour le Nandina domestica 'Otanfunanten' qui a un port érigé tout en ayant une végétation de Nandina domestica 'Fire Power'.

Comme un ultime florilège d'automne

Nouvelle perspective avec le réaménagement des massifs qui met en valeur un honorable groupe de nandinas domestica.

Comme un ultime florilège d'automne

Malgré sa mauvaise réputation, difficile de se priver d'apprivoiser la Fallopia japonica Variegata dont le spectacle se poursuit au fil des saisons. Au printemps, elle érige ses cannes rose fluo et se couvre d'un feuillage panaché de blanc-crème pour nous offrir l'hiver ses cannes dénudées et cuivrées. Il est vrai qu'il faut la surveiller car elle aurait une certaine tendance à drageonner mais rien à voir avec la renouée traditionnelle.

Comme un ultime florilège d'automne

Tandis que le Liquidambar styraciflua 'Golden Sun' se montre encore pudique, les filles du vent font bouger leur chevelure mordorée.

Comme un ultime florilège d'automne

Dans le massif de la Grange, le Carpinus betulus 'Pendula' dévoile le graphisme de sa ramure.

Comme un ultime florilège d'automne

Tandis que le soir tombe, des lueurs s'éveillent dans le jardin, signe de temps futurs que l'on souhaite à tous festifs et joyeux même si ...

Comme un ultime florilège d'automne

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Automne

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Publié le 12 Décembre 2020

Notre vieux sage aura attendu la période de l'Avent pour décompter ses feuilles et nous faire profiter encore de sa lumineuse ramure.

Quand la lumière vient du jardin

A une période où toutes les boules ont tendance à vouloir prendre de la hauteur, certaines pourtant sont décidées à rester bien ancrées au sol.

Quand la lumière vient du jardin

Petit plaidoyer pour le ligustrum ibota' Musli' qui nous a prouvé sa résistance à la sécheresse et à la canicule. On aime son feuillage léger et d'un jaune très lumineux. Si l'hiver n'est pas trop sévère c'est un persistant. Il se taille et s'intègre facilement dans les massifs.

Quand la lumière vient du jardin

Pour des volumes lumineux, les Choisyas ternata 'Sundance' répondent présents en écho aux Euonymus fortunei 'Emerald Gold' et 'Canadale Gold'.

Quand la lumière vient du jardin

Parmi les îlots de cuir fauve des fagus, émergent la tête ébouriffée dorée du Jasminum officinale 'Aureum'.

Quand la lumière vient du jardin

Petite composition hivernale à plusieurs acteurs, cistes, phormium, bruyères, Betula utilis 'Doorenbos', conifère, ...

Quand la lumière vient du jardin

N'oublions pas les Yucca filamentosa 'Golden Sword' pour assurer quelques rayons de soleil dans les massifs au cours de l'hiver.

Quand la lumière vient du jardin

Dernière pitance pour bourdons, frelons et abeilles, les Mahonias media 'Charity' explosent quand beaucoup d'autres floraisons se consument.

Quand la lumière vient du jardin

L'occasion était trop belle et le rosier chinensis 'Sanguinea' n'a pu s'empêcher d'enguirlander l'Abies lasiocarpa 'Argentea'.

Quand la lumière vient du jardin

Tradition oblige, le passage de l'entrée s'est orné de ses boules rouges et argentées.

Quand la lumière vient du jardin

Les lobélias qui avaient tenu tête jusqu'à la fin de l'automne ont cédé la place à des floraisons plus circonstanciées.

Quand la lumière vient du jardin

Tout au long du passage de l'entrée de la maison des petites scènes nous rappellent que des temps festifs approchent.

Quand la lumière vient du jardin

Le ton est donné et avec lui l'envie de vous souhaiter de belles fêtes de fin d'année.

Quand la lumière vient du jardin

et que perdure le merveilleux.

Quand la lumière vient du jardin

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Automne

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Publié le 3 Décembre 2020

Pourrait-on imaginer que décembre a posé le pied dans le jardin quand on voit les potées de lobélias poursuivre doucement leurs floraisons.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Le petit sculpte haie s'est rodé sur les euonymus de la Clairière d'Or, voilà un petit outil magique.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

La Haie des Trognes a pris ses quartiers d'hiver, le fossé a été débroussaillé, il n'y a plus qu'à laisser jouer la lumière dans les troncs.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Encore un plaidoyer pour les persistants entre fatsia, ciste, rhamnus, viburnum tinus and co pour habiter le jardin l'hiver.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Remaniement en douceur sur le Talus avec quelques tailles et transplantations. Beaucoup d'épimédiums ont été taillés à ras suite à la sécheresse de l'été. On attend la suite au printemps floraison ou pas floraison ?

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Notre Esprit de la Forêt, un vieux saule tortueux, a perdu ses bois pour en faire de nouveaux au printemps.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Dans le Jardin Bleu, le BRF nouveau est arrivé ainsi qu'une dizaine d'Euonymus fortunei 'Variegata'.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Sur la Faille, les bois des Cornus sanguinea 'Winter Flame' se mettent à rougeoyer. Après le dessouchage d'un vieux noisetier, nous avons intégré choisya, teucrium et euonymus.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Nous avons revisité le cheminement de cette partie du Talus en transplantant tous les arbustes isolés ce qui a permis de dégager de l'espace et de faire se rejoindre des massifs pour un nouveau parcours. Tout ce chambardement n'empêche pas les sauges Amistad de fleurir obstinément.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Dans la lande les bruyères commencent leurs floraisons et face à elles les persicaires dressent encore fièrement leurs épis pourpres.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Dans la Lisière on s'essaie aux ambiances naturelles de sous-bois en jouant avec les plantes d'ombre, heuchères, cyclamens, fougères, carex, fatshederas and co.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

Nos trois gorgones sont là pour nous rappeler que le jardin est aussi un lieu pour l'imaginaire et la rêverie.

Décembre ne fait pas l'énergie redescendre

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Automne

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