ete

Publié le 18 Août 2023

Août tant redouté des jardiniers s'avère cette année, du moins en Sarthe, particulièrement clément vis à vis du jardin avec une pluviométrie généreuse depuis juillet. Profitons-en avant que la deuxième quinzaine d'août nous joue peut-être des tours.

Il y avait longtemps que nous n'avions pas vu l'herbe aussi verte en cette saison et des feuillages avec une telle luxuriance.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Même le mouton n'en revient pas d'une telle herbe qui verdoie.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Les massifs d'ombre dans un tel contexte tirent pleinement leur épingle du jeu : lamiums, fougères, géraniums, épimediums, ... ne sentent point le roussi.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Le Cercis canadensis 'Hearts of Gold' peut encore faire jouer son feuillage dans le contre-jour alors que l'an dernier il présentait sa ramure décharnée.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Dans cet univers de verts, l'amélanchier annonce cependant les prémices de l'automne.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Profitant d'une relative humidité ambiante, heuchères et hydrangeas paniculata batifolent entre rubus, vinca et euonymus.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Même de mémoire de lutin on ne se souvient pas d'une telle verdoyance en août.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Quel plaisir de déambuler et de poser le regard sur un monde végétal qui exulte. 

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Etonnant massif qui cette année n'a subi aucune intervention et se modèle au rythme de la progression des végétaux.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Les remontées de rosiers sont à l'unisson de la verdeur générale et se font généreuses. Pour rappel l'an dernier non seulement les rosiers ne remontaient pas mais beaucoup étaient effeuillés.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Dans la Lande, les conifères malmenés par la canicule l'an dernier semblent avoir oublié ce triste épisode.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Les fougères étalent encore majestueusement leurs frondes et ajoutent leur touche forestière.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Mention spéciale pour le Ceratostigma Willmotianum 'Forest Blue', une petite boule d'azur très florifère et résistant à la sécheresse qui en cette période ravive les bordures de massif.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

L'été de cette année est aussi un petit plus pour notre factrice qui a droit à chaque visite à la remontée spectaculaire d'un rosier dont malheureusement le nom nous a échappé.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

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Publié le 30 Août 2022

Les feuilles d'août se ramassent à la pelle sous le tilleul. Après trois vagues caniculaires, de nombreux arbres se sont partiellement dénudés présageant un automne dans la sobriété ce qui semble être la tendance de la rentrée.

Knock-out, le jardin en août ?

Les quelques précipitations du mois ont essentiellement profité aux espaces ombrés à proximité des toitures.

Knock-out, le jardin en août ?

Le gravier est un couvert particulièrement intéressant pour les plantes car il limite l'évaporation du moins dans les zones demi-ombrées et végétalisées. De nouveau un coup de coeur pour l'onagre qui est devenue le totem de la façade car depuis plus de deux mois chaque soir elle déroule ses multiples corolles jaunes.

Knock-out, le jardin en août ?

Sous les toits dépourvus de gouttières et sans soleil direct, les hydrangéas ont été épargnés.

Knock-out, le jardin en août ?

Dans le massif de la Clairière aux roses, les persistants globalement se maintiennent mais des bruyères ont partiellement grillé ainsi que des carex. Quant aux caducs et aux rosiers les feuilles s'en sont allées et les remontées ne sont pas annoncées.

Knock-out, le jardin en août ?

Dans la Lande pourtant densément plantée mais plus directement exposée au soleil, bruyères et conifères ont parfois souffert. Il nous semble que le vent asséchant a été un facteur supplémentaire à la sécheresse ambiante. 

Knock-out, le jardin en août ?

Une championne de la résilience, la Clématite Arabella qui rabattue est en capacité trois semaines plus tard de présenter une brassée fleurie.

Knock-out, le jardin en août ?

Nandinas et sédums à l'abri de quelques arbustes font bon ménage et assurent un couvert à quelques fougères. L'Osmanthus heterophyllus 'Sasaba' à l'ombre du laurier tin s'épanouit tranquillement.

Knock-out, le jardin en août ?

Dans le jardin bleu les hébés n'ont pas résisté et les heuchères font tristes mine. Heureusement les abies et les junipérus font le job. Le petit Vitex 'Summertime Blues' que nous avions planté en juin a brillamment résisté.

Knock-out, le jardin en août ?

C'est un des endroits les plus ombrés du jardin où les nandinas n'ont pas souffert mais où les hellébores invoquent les cieux pour quelques gouttes d'eau.

Knock-out, le jardin en août ?

Il y a un peu plus d'un an nous avons créé un massif à l'aplomb d'un fossé qui ne prend pas de soleil direct. Celui-ci composé de lierres, fougères, sédums, carex, loniceras, Parthenocissus tricuspidata 'Veitchii' (Ampelopsis naine), ... a continué à évoluer favorablement malgré les températures. Cela tombe bien car c'est la vue que nous avons de la chambre d'amis.

Knock-out, le jardin en août ?

Dans la Clairière d'Or, le petit lutin reste pensif pour la suite, les Totems sont là pour le rassurer mais autour le petit peuple végétal se languit.

Knock-out, le jardin en août ?

Il y a 20 ans c'était un champ de maïs sans haie, à chacun sa manière de résister !

Knock-out, le jardin en août ?

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 27 Juillet 2022

C'est souvent en fanfare que le soleil s'est levé en juillet manifestant chaque jour une hyperactivité débordante.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Les floraisons au cours du mois se sont échelonnées à un rythme particulièrement rapide. Asséchées par une trop faible hygrométrie, à peine épanouies les fleurs s'évanouissent. Surprise cependant cette année avec le retour des fasciations de la Veronicastrum virginicum 'Fascination'. Les bourdons s'en sont donnés à coeur joie.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Les exotiques étaient à leur aise et le Feijoa sellowiana nous a fait voyager.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

La grue couronnée ne s'y est pas trompée car si cela continue la Lande va effectivement se transformer en savane.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Pour l'instant l'effet de masse fonctionne et l'horizon est toujours au vert, merci aux conifères, aux euonymus, aux cistes et plus généralement aux persistants.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Fleurissement permanent pour le Coin du facteur grâce aux érigerons.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

En remplacement du Cercis canadensis Forest Pansy par trop capricieux, le Cercis canadensis 'Red Force' prend son envol parmi les hydrangéas paniculata et les nandinas. 

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Une star de juillet c'est le rosier Clair Matin qui remonte obstinément.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

En voilà qui actuellement n'ont pas le mal du pays, les agapanthes coulent des jours heureux la tête au soleil.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Une façade sud ombragée c'est que du bonheur !

Chaud, chaud devant, juillet passe.

La zénitude verte est encore au rendez-vous dans l'Espace Japonisant.

Chaud, chaud devant, juillet passe.

Une clématite malencontreusement sectionnée par le passage du coupe-fil a la bonne idée de fleurir à contretemps. 

Chaud, chaud devant, juillet passe.

A priori les jardiniers vont encore avoir le plaisir de bronzer ... et les végétaux aussi sûrement.

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Publié le 27 Juin 2022

Dans le Jardin Bleu les draperies des clématites se sont estompées et en attendant une nouvelle levée de rideau, ce sont les hostas qui maintiennent la dominante bleutée épaulés par quelques conifères.

Entre floraisons et tailles estivales

La Lande s'est assagie et les floraisons marquent une pause. Aulx, sisyrinchiums, digitales préparent les générations futures mais les berbéris sont là pour maintenir la tension des couleurs.

Entre floraisons et tailles estivales

Cette fois-ci les gelées tardives n'ont pas contrarié les hydrangéas et pour les accompagner la clématite viticella Mme Julia Correvon a pris son envol.

Entre floraisons et tailles estivales

A l'ombre des grands arbres dans un espace dédié que l'on surnomme l'Eden des hydrangéas, c'est tout un petit monde de têtes fleuries qui vit là en toute discrétion.

Entre floraisons et tailles estivales

Dans le Clos Rouge et Blanc c'est la mi-temps, la taille est passée par là dans l'attente de belles remontées.

Entre floraisons et tailles estivales

Dans cette partie de la Clairière aux roses, la star du moment c'est la clématite viticella Purpurea Plena Elegans qui a pris la grosse tête.

Entre floraisons et tailles estivales

De la pluie, une baisse significative des températures et c'est reparti pour quelques séances de taille.

Entre floraisons et tailles estivales

Le rosier 'les quatre saisons' semble ne pas vouloir connaître de trêve avec son exceptionnelle floribondité.

Entre floraisons et tailles estivales

En haut de l'affiche une simple est venue élire domicile à l'entrée de la maison. Chaque soir nous avons droit à l'ouverture de ses fleurs, l'onagre est une magicienne.

Entre floraisons et tailles estivales

Au pied du vénérable Heptacodium miconioides, dans le Taillis baigné d'ombre, fougères, osmanthes, mahonias, ... se dressent sur un tapis de vinca minor.

Entre floraisons et tailles estivales

Surprenant cet Acer palmatum 'Trompenburg' imperturbable face à la canicule et qui supporte sans coup férir les assauts solaires.

Entre floraisons et tailles estivales

Magie du jardin ou quand le hasard fait bien les choses, une hémérocalle s'est prise d'affection pour un rideau d'équisetums.

Entre floraisons et tailles estivales

Une floraison d'été abondante et gracieuse à la fois, c'est ainsi que nous enchante le Buddleja davidii 'Wisteria Lane'.

Entre floraisons et tailles estivales

Grosse poussée de croissance pour notre Calycanthus florida qui ajoute sa touche d'exotisme depuis plus d'un mois.

Entre floraisons et tailles estivales

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Publié le 9 Septembre 2021

Les quelques journées de fortes chaleurs et le dernier mois sans pluie n'ont pas entaché l'élan de la Lande. Les pennisetum rabattus en juillet se sont bien remplumés, les gauras n'ont pas séché et les rosiers remontent.

Quand vient la fin de l'été ...

Le rosier Parfum d'Evita revient de loin. Le puissant orage de juin l'avait fait basculer de son support et nous avions dû faire une taille drastique pour le réinstaller. A peine trois mois plus tard, il a retrouvé sa splendeur et de nouveau son parfum flotte dans la Clairière aux pintades.

Quand vient la fin de l'été ...

Par deux fois nous avons perdu le Cercis canadensis Forest Pansy en raison peut-être de notre terre lourde. C'est alors que notre pépiniériste sensible à notre malheur nous a offert le Cercis canadensis 'Red Force' qui selon lui pourrait être plus adapté. De fait depuis deux ans, il coule des jours heureux et nous ravit de la beauté de son feuillage à contre-jour.

Quand vient la fin de l'été ...

Honka ou quand les dahlias se prennent pour des marguerites graciles et colorées. C'est une variété que nous affectionnons et qui sait se glisser dans les massifs parmi les vivaces et les rosiers.

Quand vient la fin de l'été ...

Le massif de la Grange prend ses couleurs automnales. Aux nigelles et aux sisyrinchium ont succédé les corymbes des sedums.

Quand vient la fin de l'été ...

Dans le passage Austral, nos hirondelles bientôt verront leurs compagnes s'envoler vers le sud. En attendant elles profitent de la remontée du rosier Lavender Dream.

Quand vient la fin de l'été ...

Dans la Clairière aux roses, l'ombre des grands arbres a protégé les végétaux des récents rayons ardents et les floraisons se poursuivent.

Quand vient la fin de l'été ...

Dans la dernière partie de Lande, les remontées sont bien présentes en particulier pour le rosier Cumbaya qui se refait la boule en rose.

Quand vient la fin de l'été ...

Le Cercis canadensis 'Carolina Sweetheart' dans l'espace Japonisant prend tranquillement ses marques. Nous avons été surpris cette année de la pousse spectaculaire des nandinas, habituellement beaucoup plus discrets dans leur progression.

Quand vient la fin de l'été ...

Petite scène d'ombre éclairée par l'Hydrangea paniculata Limelight et une heuchère villosa à floraison blanche.

Quand vient la fin de l'été ...

Un petit air d'automne se glisse dans les massifs avec la floraison des cyclamens.

Quand vient la fin de l'été ...

Arrivée de nouveaux acteurs dans les massifs, les asters se réveillent et les roses trémières exposent leurs dernières corolles.

Quand vient la fin de l'été ...

Prémices d'un nouveau petit coin aquatique sur une idée chinée chez une amie jardinière, sur fond de pompe solaire.

Quand vient la fin de l'été ...

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Publié le 17 Août 2021

La verdoyance estivale se prolonge et le muret de pierres sèches est pris d'assaut par des cohortes de gauras et de géraniums Rozanne. 

Mi-août et toujours le green power !

Cette année la Faille n'a pas failli et les jeunes sujets en ont profité pour bien s'ancrer tandis qu'il a fallu raisonner l'impétuosité des plus anciens. L'implantation de la colonie de Sedum spectabile 'Brillant' a dépassé nos espérances et il y a de moins en moins de place pour les adventices.

Mi-août et toujours le green power !

Les rosiers semblent s'être regroupés pour ne former qu'un grand buisson coloré et la chaleur de ces derniers jours a précipité les floraisons. Et encore des centaines de boutons à venir.

Mi-août et toujours le green power !

Comme une vigie au dessus d'une mer aux nuances dorées et verdoyantes, le canna annonce la couleur.

Mi-août et toujours le green power !

Se poser sur le banc de pierre, profiter des rayons du soir et écouter le murmure du vent dans les ramures.

Mi-août et toujours le green power !

Quitter la terrasse et passer sous l'arche du Buddleja lindleyana aux épis violacés auxquels semblent répondre les têtes rosées des phlox.

Mi-août et toujours le green power !

Août cette année fait les floraisons joyeuses, phlox et dahlias ne sont pas à la peine et accompagnent allègrement les rosiers et les arbustes taillés.

Mi-août et toujours le green power !

Les conifères ont eux aussi apprécié la pluviosité de ce dernier mois, les pousses se font tendres et réagissent magnifiquement à la lumière.

Mi-août et toujours le green power !

La fructification du Pyracantha Orange Glow est de bon augure et sur le muret l'acer palmatum n'a pas eu ses feuilles desséchées.

Mi-août et toujours le green power !

Les massifs culminent comme de petites murailles d'abondance joyeuse.

Mi-août et toujours le green power !

Dans la Clairière aux Korrigans les Cupressus sempervirens 'Totem' imperturbables montent la garde.

Mi-août et toujours le green power !

Dans le Jardin Bleu les clématites se sont momentanément tues, les géraniums Rozanne et les hostas en fleurs ont pris le relais.

Mi-août et toujours le green power !

Un vert tendre mi août dans l'Allée du Tsunami même en rêve nous n'aurions osé l'imaginer.

Mi-août et toujours le green power !

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Publié le 12 Juillet 2021

Contre toute attente le vert est encore de mise en cette mi-juillet parfois avec des tonalités printanière, quel contraste avec le début de l'été dernier !

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Une pluviosité dont auront su tirer partie les végétaux et en particulier les hydrangéas du moins ceux que le gel aura épargnés.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Si le tuyau d'arrosage se morfond lové dans son coin, il n'en est pas de même pour les cisailles qui peinent à refroidir. En effet quand douceur et humidité se conjuguent, le jardin se retrouve souvent en alerte vagues submersion végétale floutant rapidement les formes et les perspectives.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Quel bonheur de se retrouver dans la peau d'un jardinier d'Outre-Manche et de constater qu'autour de soi aucune plante n'est à la peine.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Dans le monde d'Hippolyte, un petit sous-bois créé il y a un peu plus d'un an, les végétaux d'ombre ont profité de cette aubaine pluvieuse. Osmanthus, sarcococcas, géraniums, hostas, fougères, couvre-sols, ... s'en donnent à coeur joie.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Parfois la vigilance serait presque de mise pour ne pas voir les cheminements se rétrécir et enfermer le promeneur.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Cette année les clématites ont sorti leurs tenues d'apparat. Ici c'est la Clématite Little Nell qui danse dans les bras d'un Sequoia sempervirens 'Adpressa'.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Dans le Jardin Bleu, les clématites jouent les towers-flowers.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Même les sobres spirées n'ont pu résister à l'enthousiasme général et fleurissent comme jamais.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

La Lande pourpre se remet doucement des affres de la tornade de la mi-juin, heureusement la repousse est avec nous.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Malgré un ciel souvent plombé, le Choisya dewittenea 'Aztec Gold' n'a jamais été aussi lumineux.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

Il arrive bien sûr que dans les massifs ça se bouscule surtout lorsqu'un petit phlomis a décidé de se faire plus gros que le boeuf !

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

La table ronde participe plus souvent au décor qu'aux attablées mais ne nous plaignons pas et goûtons au bonheur pluvieux.

Les dépressions s'enchaînent et le jardin se déchaîne

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Publié le 13 Septembre 2020

A défaut de pluie le pluviomètre s'enivre du parfum des roses.

En attendant la pluie

Plein sud et dans une ambiance d'ombre claire, les plantes compagnes de l'entrée de la maison assurent toujours l'accueil en cette fin de saison. A noter notre petit coup de coeur l'Hebe pimeleoides 'Quicksilver' à l'extrême gauche de la photo.

En attendant la pluie

Le Passage Austral bénéficie non seulement d'un environnement protégé mais il a eu droit à des arrosages. Pour le moral du jardinier, face à la sécheresse ambiante il nous semble important de privilégier quelques espaces où les rosiers remontent et où perdure un soupçon de luxuriance.

En attendant la pluie

A couvert des frondaisons arbustives et nouvellement installés, Nandina domestica 'Otanfunanten' et Sedum 'Purple Emperor' font connaissance.

En attendant la pluie

Les deux Cupressus arizonica 'Fastigiata' ont chacun développé leur personnalité tandis que le Juniperus chinensis 'Blue Alps' préfère jouer les profils bas.

En attendant la pluie

Dans le massif de la Table Ronde, la floraison de l'Aster novi belgii 'White Lady' annonce la fin de l'été.

En attendant la pluie

Pas facile de vivre l'été sur le Talus quand on est un végétal, des épimédiums et la Rubus calycinoides California en ont perdu les feuilles.

En attendant la pluie

Dans l'ombre sèche, il n'y a guère que les cyclamens pour arborer fièrement de la couleur.

En attendant la pluie

Le Malus 'Red Obelisk' nous a délivré une belle fructification malgré une taille plutôt osée au printemps.

En attendant la pluie

Au pied du Parrotia et du Clerodendron trichotomum, fougères, aspidistras, euonymus, ... ont vécu l'été en toute discrétion, tandis qu'en arrière scène les physocarpus ponctuent le paysage.

En attendant la pluie

Ambiance mi floutée mi graphique pour cet espace où se mêlent Cupressus sempervirens 'Totem', divers conifères, Rubus Thibetanus, euonymus, ... .

En attendant la pluie

Il y a quelques rescapés dans l'épisode des remontées, en particulier pour les rosiers Laguna et Quatre saisons. Qu'ils en soient remerciés.

En attendant la pluie

Le peu se fait précieux.

En attendant la pluie

Cette année la rencontre rosiers graminées n'aura été que de courte durée, les premiers ayant déclaré forfait dès la mi-août. Il y aura peut-être une revanche à prendre en octobre si la pluie le veut.

En attendant la pluie

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Publié le 19 Août 2020

Comme après le passage d'Attila sur un champ de bataille, sécheresse et canicule ont transformé de nombreux espaces du jardin en visions apocalyptiques. Faisons fi des viburnums effeuillés, des sambucus grillés, des annabelles qui ont perdu la tête, sans parler de l'herbe qui semble n'avoir jamais existé. Il y a de la résilience au jardin comme chez les jardiniers et on prend l'option positive en montrant ce qui peut donner l'envie de poursuivre.

Sur le chemin de l'espérance verdoyante, nous pouvons citer le Muehlenbeckia complexa traité ici en élévation et que nous avons redécouvert grâce à Florence du blog L'oeil et la main. Sa délicatesse et sa fragilité apparente cache en réalité une grande capacité à affronter le sec et le chaud.

Résiste, prouve que tu existes !

Sur le chemin de la résistance nous avons aussi rencontré les nandinas

Résiste, prouve que tu existes !

qu'ils soient comme ici 'Fire Power' ou 'Gulf Stream'. Face à cet été qui ne sera peut-être plus exceptionnel, ils sont restés stoïques, voir ont sublimé la coloration de leur feuillage. 

Résiste, prouve que tu existes !

Les hostas ont également été surprenants. Nous les savions résistants en pot mais de là à imaginer qu'ils accuseraient les coups de chaleur sans coup férir, voilà une belle surprise qui va nous inciter à développer ce mode de culture dans les massifs.

Résiste, prouve que tu existes !

Nous avions des craintes pour notre petit chouchou, le Fagus sylvatica 'Mercedes', un cadeau de nos amis jardiniers auprès des pépinières Hennebelle. Bien abrité et parfois brumisé, c'est sans encombre qu'il passe l'été.

Résiste, prouve que tu existes !

Les physocarpus opulifolius 'Little Devil' et 'Diabolo' ont parfaitement tiré leur épingle du jeu. Nous n'en dirions pas autant d''Amber Queen' qui s'est montré languissant.

Résiste, prouve que tu existes !

Il est pour nous un champion chez les Ceratostigma willmottianum, c'est la variété 'Forest Blue'. Beaucoup plus trapu, plus florifère et plus résistant à la chaleur que le type.

Résiste, prouve que tu existes !

Tel un phare incandescent, c'est depuis plus de deux mois que le canna signale la Lande pourpre et tout ça sans arrosage.

Résiste, prouve que tu existes !

Même si les fortes chaleurs en ont limité la profusion, les rosiers restent les maîtres de la couleur en cette fin d'été.

Résiste, prouve que tu existes !

Un peu de poésie et de légèreté quand le rosier Rush se met à évoluer dans la ramure du Frangula alnus 'Asplenifolia'. 

Résiste, prouve que tu existes !

La faille, un massif qui nous a surpris. Tout était contre lui avec une exposition plein sud, une terre marneuse et beaucoup de plantations récentes avec des berbéris, des euonymus, des choisyas et des cistes. La solidarité a dû jouer, tout ce petit monde a résisté avec seulement quelques arrosages.

Résiste, prouve que tu existes !

Globalement les persistants comme les ifs, les ligustrums jonandrum, les abélias continuent à marquer leur présence et sont là pour nous rappeler que le jardin peut être vert.

Résiste, prouve que tu existes !

Actuellement Overblog est confronté à un problème dans la gestion des commentaires. Il nous est actuellement impossible de répondre. Dommage car les blogs sont aussi des lieux d'échanges.

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Publié le 27 Juillet 2020

Dans la tourmente estivale il est des petits coins privilégiés, ce sont ceux qui sont souvent sous notre regard et ils ont droit à tous nos égards.

C'est encore long l'été ?

Aux abords de la maison il y a toujours quelques potées fleuries et en ce moment ce sont les agapanthes qui mènent la danse.

C'est encore long l'été ?

Ce sont aussi des lieux propices aux micro scènes comme cette rencontre entre une pierre abreuvoir à oiseaux et un rosier sauvageon qui a tendance à s'égarer et dont on a égaré le nom.

C'est encore long l'été ?

Sous les fenêtres on aime que les massifs aient toujours quelque chose à nous dire, en formes et en couleurs.

C'est encore long l'été ?

Il y a longtemps que des gouttes n'étaient pas venues se poser sur les végétaux. Quatre millimètres ce week-end de quoi redonner un peu de peps.

C'est encore long l'été ?

Toujours fidèles, ils reviennent chaque année depuis dix ans mais c'est toujours le même nombre de têtes qui réapparaît.

C'est encore long l'été ?

Petit duo de verveines dans la Lande entre verbena Bonariensis et verbena Venosa, ce sont des tout-terrains de l'été.

C'est encore long l'été ?

Encore un roi de la bronzette c'est le gaura qui affectionne le sec et le soleil.

C'est encore long l'été ?

Quand le jardin commence à s'essouffler sous les coups de chaleur rien de tel qu'une petite coupe pour retrouver le moral.

C'est encore long l'été ?

Les persistants même l'été ont un rôle important quand les caducs sont en souffrance. Ils sont là pour garantir la structure et l'intérêt du massif.

C'est encore long l'été ?

On s'accroche sur le massif de la Faille, non seulement parce qu'il est pentu mais aussi exposé plein sud avec une part importante de jeunes sujets. Le paillage est de rigueur.

C'est encore long l'été ?

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