Publié le 19 Mars 2019
Le broyat nouveau est arrivé, ce sont 6 mètres cubes de noisetiers broyés qui vont progressivement rejoindre les massifs de rosiers. Le broyat de résineux est réservé aux hydrangeas et autres végétaux qui préfèrent un sol plutôt acide. Qu'il est bon d'avoir un gentil voisin paysagiste.
La végétation s'éveille, apportant chaque jour son lot de découvertes. Pour son deuxième printemps notre petit chaenomeles japonica Toyo Nishiki nous dévoile sa délicate floraison rosée.
Plantée cet hiver, la clématite Alpina ose ses premières fleurs.
Malgré notre terre calcaire qui ne l'incite pas à un fort développement, le corylopsis pauciflora répond présent à chaque printemps depuis maintenant plus de dix ans.
Fort de cette relative réussite, nous avons adopté son cousin l'an dernier, le corylopsis spicata au pied duquel nous avons mis une bonne brouette de compost maison.
Symbole de la grâce printanière, le prunus Kojo no mai trône en façade agrémentant chacune de nos allées et venues.
Le prunus Snow Fountains planté il y a trois ans à l'occasion de la perte d'un être cher, ravive à chaque printemps son doux souvenir.
Bientôt le betula utilis pendula Long Trunk se couvrira de feuillage. Profitons encore quelques temps de son graphisme ancré dans un lit de bruyères.
Les premières feuilles commencent à se développer et déjà les érables ont la tête dans les nuages.
Les premiers claquements de cisailles vont bientôt résonner dans le jardin.
Les narcisses sont attendus et ne sauraient tarder. Chaque année c'est un rituel, on en plante une centaine.
Berbéris, cistes, euonymus, ... s'animent dans les massifs.
Petit à petit le Talus Est se végétalise et malgré la sécheresse automnale, les euonymus retrouvent de la couleur et ce n'est que le début. Qu'il est doux ce moment où tout bascule.