Les crocosmias arrivent à point nommé pour ponctuer la Lande d'étincelles et prendre le relais des rosiers couvre sol dont on attend la remontée.

Ce sont des plantes sans souci qui résistent particulièrement bien à la sécheresse.

On aime leur forte présence et leur légèreté qui permet de les intégrer facilement dans les massifs.

Sur la terrasse les potées fleuries répondent aux feuillages colorés du rhus Thiphina Tiger Eyes, du berbéris et du cotinus.

De quoi agrémenter les petits déjeuners outdoor.

L'ombre prodiguée par les grands arbres permettent aux allées de rester vertes malgré l'atmosphère caniculaire qui s'est installée.

L'épais paillage dans les massifs joue encore son rôle protecteur mais la pluie serait la bienvenue.

Les premiers temps de vacances ont surtout été consacrés à la taille et le tunnel de noisetiers a été ré-ouvert à la circulation ...

Les deux cupressus arizonica glauca fastigiata plantés en même temps n'ont pas du tout évolué de la même manière, sans doute une question de sol ...

Un petit hommage aux euonymus plantés à mi-ombre sèche au pied de nombreux érables et qui ne se plaignent jamais.

Les géraniums Rozanne et les Gauras placés plein sud sur le muret de pierres résistent bravement chaque jour aux assauts caniculaires. Sur le front arrière, la taille s'est poursuivie.

Un petit clin d'oeil à Fred du blog Le jardin du Mayet et à ses belles écorces avec notre lagerstroemia huilé à l'huile d'olive première pression à froid parce qu'il le vaut bien ...

Nous avons profité d'un petit séjour à Paris pour se la couler douce dans la Coulée Verte. Il s'agit là d'un itinéraire paysager qui va de la place de la Bastille à la porte de Vincennes et qui emprunte une ancienne voie ferrée.

Une balade qui arrivait à point dans la chaleur étouffante de la mi-juillet et du vacarme de la capitale.

Sitôt abordé le cheminement, on se retrouve plongé dans une verdure paisible

aménagée au naturel

et ponctuée d'espaces structurés.

Parfois c'est l'eau qui se mêle au décor et qui ajoute sa touche de fraîcheur bienvenue.

Certains s'autorisent même le bronzage intégral ...

Quant à nous pour se rafraîchir nous avons préféré rendre visite à la fontaine du jardin de Reuilly qui délivre gratuitement une eau pétillante et fraîche.

La balade se déroulant sur une ancienne voir de chemin de fer, les talus y sont nombreux et végétalisés. Ici c'est un bel exemple de mur végétalisé sans souci.

Chaque tunnel est l'occasion d'un décorum qui ajoute de l'insolite à la promenade

et des instants de fraîcheur.

Quatre kilomètres et demi plus tard, c'est le retour dans l'univers urbain mais il est prévu que le circuit se prolonge.

Première soirée de vacances inondée de lumière, il est revenu le temps pour flâner.

La potée d'impatiences de Guinée va nous sentir moins pressés ...

Le coreopsis vert. Moonbeam en potée fait un tabac. Arrosage minimum, floraison maximum. Cela fait plusieurs années qu'il est dans le même pot et tous les ans, il assure le spectacle.

Les hydrangéas au réveil avant d'affronter la canicule. Pour l'instant on croise les doigts, ils bénéficient encore des précipitations de la semaine dernière.

Le rosier Clair Matin dans l'aube. C'est notre premier rosier à remonter et quelle remontée ...

Un petit clin d'oeil à Maryse du blog Au Gré du jardin avec notre petite potée de fougère au jardin. Pour l'instant au pied du mur en plein est, elle profite la petite.

Celle-là est arrivée spontanément dans le jardin, une reine de la résistance au sec.

Dans la Lande, les rosiers ont achevé leurs premières floraisons et ont été rafraîchis ainsi que quelques graminées.

Et la taille cette année s'annonce sportive car les végétaux sont plutôt fougueux et les repousses immédiates.

Même le lierre du mur, a eu droit à sa coupe estivale.

Une plante bien adaptée aux conditions estivales sèches est la verveine venosa polaris. D'un port peu élevé, elle s'intègre facilement et forme rapidement des coussins aériens comme notre état d'esprit en ce début de vacances ...

Dans l'atmosphère caniculaire de ces derniers jours, les arrosoirs se tiennent prêts pour reprendre du service.

Face à l'entrée de la maison, les potées montent une garde fleurie. Bidens, coréopsis Moonbeam, cléomes, bégonia Dragon Wing Red, ... s'en donnent à coeur joie.

Plus aristocratique, le lys trône fièrement dans la clairière aux roses.

Un poil plus campagnard, les crinums s'installent pour plus d'un mois de floraison.

Encore du champêtre raffiné avec la rencontre du rosier Polka et le calamagrostis x Karl Foerster dans le clos rosiers-graminées.

Plébiscitée lors de nos rendez-vous au jardin, la rose Augusta Luise poursuit inlassablement ses floraisons et ne nous quittera qu'avec les premières gelées.

Un trio fort sympathique que celui formé par le sambucus nigra Black Lace, les clématites ville de Lyon et Aljonushka et les hydrangéas.

Quand les lapins veulent bien laisser pousser les allium sphaerocephalon, la Lande s'anime

Se rencontreront-ils un jour, la clématite Arabella et le buddleja Lindleyana ?

Par les temps qui courent, les couleurs froides sont recherchées et rien de tels que les géraniums Rozanne pour les diffuser.

Planté en mars dernier, le sambucus nigra Variégata a pour mission d'éclairer un coin d'ombre du massif de la Lisière. A priori, il résiste bien à la sécheresse.