Publié le 8 Mars 2022
Comme un signe du vivant qui renaît au jardin, l'écureuil a retrouvé le chemin du nourrissoir.
Dans la Clairière d'Or les euonymus se réveillent doucement encore lovés dans leur couverture de feuilles mortes tandis que le prunus voit éclore sa floraison rosée.
La douceur hivernale n'est pas venue contrarier l'épanouissement de l'Edgeworthia chrysantha 'Nanjing Gold' qui répand alentours ses senteurs capiteuses.
Symbole du printemps, les jonquilles dévalent joyeusement la pente de la Faille.
Au pied des Cupressus sempervirens 'Totem', les bruyères se répandent en flaques pourprées et rosées.
Et comme dirait une amie jardinière que seraient les jardins sans les bruyères l'hiver.
Dans le dédale des massifs d'ombre claire, hellébores et primevères invitent à la promenade.
Toujours fidèles au rendez-vous, Helleborus orientalis 'Magic Yellow' et Helleborus orientalis 'Double Yellow Spotted' sont les stars du moment et évoluent sur un tapis de Vinca minor 'Illumination'.
En lisière c'est une harde d'hellébores orientalis qui lézarde au soleil. On ne sait si c'est l'été pluvieux ou la douceur de l'hiver, peut-être les deux mais cette année les hellébores sont particulièrement hautes et volontaires.
Jusqu'au coeur des massifs on sent le frémissement du vivant et l'on découvre les premières feuilles d'un acer palmatum.
Dans les massifs la fièvre jardinière monte entre taille et plantation, ponctuée bien sûr de moments de contemplation.
L'heure est venue pour les miscanthus de tirer leur révérence et de se transformer en un paillis lumineux où les rosiers fraîchement taillés imaginent déjà leur future livrée colorée.