Publié le 25 Avril 2015
Comme une trainée de verts acidulés et de jaunes fluorescents, le printemps se répand dans les massifs et le jardin. Cette année la métamorphose a été particulièrement rapide et cela nous aurait presque fait oublier que notre blog fête ses quatre ans. Quatre ans à tisser la toile à la rencontre d'autres passionnés et d'autres expériences. L'événement valait bien une petite pause pour saluer l'objet de notre passion et de notre attention en ce temps de renouveau avec quelques morceaux choisis.
Le massif le plus ancien du jardin, c'est celui qui longe une partie de la maison. Cela fait plus de deux décennies qu'il subit moults transformations et tentatives de taille, de formes. Aujourd'hui, il semble s'être figé dans le temps. C'est avec lui que l'on a découvert le plaisir de la taille, de plus c'était la meilleure façon de faire cohabiter autant d'arbres et d'arbustes dans si peu d'espace.
L'espace "du talus" est né il y a une dizaine d'années et avec lui l'envie de faire du paysage dans le jardin. On aime au printemps la résonnance des feuillages entre le gleditsia, les kolwitzia Marcado et les spirées que viennent tempérer les grappes de la glycine
Un petit salut à notre colombier restauré il y a maintenant un an avec pour décor un berbéris de plus de quarante ans, un des seuls arbustes qu'il y avait dans le jardin lorsque nous y sommes arrivés.
Dans les massifs ouest déjà bien fournis, du pointillisme en rouge et blanc avec les premières fleurs du rosier chinensis et les boules parfumées du viburnum Carlesii.
En compagnie de la pivoine quelque peu carnavalesque, la plus vieille vivace du jardin : une benoîte orange. Et oui il y en qui ose faire se cotoyer le rose et le orange !
Un petit arrêt sur une partie de l'espace japonisant où se dresse notre "Esprit de la Forêt", un saule tortueux de plus de 20 ans façonné par le temps et la scie !
Dans la perspective de l'arche d'ifs, la clairière aux roses encore en vert.
Le soleil printanier projette l'ombre de la ramure imposante du tilleul comme la radiographie de ses racines. C'est le lieu privilégié l'été pour le jardinier car il lui arrive parfois de s'arrêter.
L'espace de la "clairière aux pintades" sans les pintades de chez "Arrosoir et Persil" car elles sont encore en hivernage et attendent une couche d'antirouille avant de sortir. En attendant ce sont les lapins qui animent le lieu.
Les préliminaires pour le jardin bleu ont commencé et la table et les chaises ont été sorties.
Dans le clos rouge et blanc, les 85 rosiers ont été fumés. A chacun son sport mais celui là dans une terre argileuse et collante est plutôt épuisant !
A croire qu'au jardin il n'y a que nous qui travaillons. Il n'y a qu'à lever la tête pour s'apercevoir qu'en haut l'on bronze
et qu'en bas l'on se dore au soleil.
Encore merci à tous pour vos venues, pour vos retours. Le partage c'est ce qui rend la passion vivante.