Publié le 29 Novembre 2014
Avant le grand endormissement, le jardin semble se replier vers la maison. La végétation foisonnante lentement s'évanouit. Ici et là quelques scènes paysagères s'accrochent comme des souvenirs de luxuriance.
C'est à proximité de la maison que l'on a privilégié ces micro-paysages qui continueront au coeur de l'hiver à nous raconter de belles histoires végétales.
Alors que la plupart des tiges vertes sont devenues chaumes, il en est qui ne connaissent point les saisons comme la prêle géante qui nous donne le vertige lorsque l'on sait qu'elle côtoyait les dinosaures !
Alors pour rapprocher davantage le jardin de la maison, on s'est fait un week-end potées. Un petit tour chez notre pépinièriste et le tour était joué.
C'est l'occasion de créer des rencontres qui durent le temps d'un hiver comme celle d'une heuchère avec une bruyère rose.
C'est la rencontre entre une touffe de graminée bronze et évasée avec la verticalité d'un rameau de lierre.
C'est profiter longtemps des sombres nervures de l'heuchère Sugar Plum sous le halo de l'euonymus Emerald n'gold.
C'est attendre les premières fleurs de l'hellébore Ice Breaker chatouillées par les rameaux fleuries de bruyères.
C'est jouer avec les textures entre l'heuchère Brass Lantern et le thuja Plicata Whipcord.
C'est mettre le feu au thuja Plicata Whipcord en l'entourant de deux touffes de deux stipas arundinacea.
C'est mettre un petit morceau d'Auvergne devant chez soi avec la potée d'euphorbe myrsinite qui vient tout droit du jardin du Mayet de Fred.
Des potées qui nous accueillent à chaque retour et que l'on contemple parfois depuis les fenêtres comme le signe que la vie continue au jardin.