Publié le 25 Février 2019

Devant un hiver aussi chaleureux, le jardin n'a pas hésité une seconde lorsqu'on lui a proposé quelques séances de lifting. Dans le massif que l'on nomme Taillis, nous avons déplanté les rosiers grimpants qui commençaient à souffrir de l'ombrage pour les remplacer par des végétaux qui supportent l'ombre claire. 

Allez on bouge

Tout en profitant au passage de la floraison de ce splendide hellébore,

Allez on bouge

nous avons installé plusieurs fougères pour naturaliser l'espace

Allez on bouge

et divisé les carex morrowii Irish Green et Ice Dance. Ce sont des carex que l'on apprécie particulièrement car ils supportent l'ombre sèche sans coup férir.

Allez on bouge

Comme on aime bien les feuillages persistants colorés, un ligustrum Colombine, des osmanthus hétérophyllus tricolor ont été mis en tête de massif avec pour parfumer le tout, un sarcoccoca ruscifolia. Lorsque l'on voit l'état d'avancement végétatif de la pivoine arbustive, on espère que mars ne va pas lui jouer un vilain tour.

Allez on bouge

Autre chantier de restauration avec l'espace japonisant où nous avons remplacé une partie des bruyères. Il faut dire qu'elles avaient quatorze ans de bons et de loyaux services et s'étaient lignifiées au fil du temps. Adieu le temps des pots rouges, les petits pinus mugo qui y résidaient rêvaient tellement de liberté. Fred du jardin du Mayet si tu passes dans le coin, les pots rouges t'attendent.

Allez on bouge

Les deux premières années les bruyères sont des plantes sensibles à la sécheresse. A la plantation il ne faut pas hésiter à les ancrer solidement jusqu'aux premières fleurs dans la terre.

Allez on bouge

Les acers qui étaient contenus dans des pots blancs ont été rempotés dans des pots gris pour une ambiance plus neutre qui valorisera leur feuillage.

Allez on bouge

Les travaux jardiniers se sont poursuivis avec les tailles du laurier, du phormium et des hydrangeas. Il restera à diviser les hostas pour de nouvelles potées.

Allez on bouge

L'atmosphère presque estivale nous a donné des envies de peinture extérieure dont ont bénéficié les petites fleurs en métal.

Allez on bouge

On s'est même fait une nouvelle copine que l'on s'est vite empressé d'installer sur un petit lit de sedum. A priori la fontaine l'inspire. 

Allez on bouge

Après toute cette agitation et sur les conseils de la grenouille, un peu de contemplation avec l'hamamélis Arnold Promise irisé de soleil

Allez on bouge

et l'éclosion de la floraison d'un prunus.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Jardin en chantier

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Publié le 15 Février 2019

Si les gelées blanches matinales sont là pour nous rappeler que nous sommes en février, très vite au fil de la journée c'est une atmosphère printanière qui plane sur le jardin.

On dirait que ce serait le printemps

Et c'est sous le soleil que l'on poursuit les plantations. Un lot de jeunes bruyères est venu remplacer dans la Lande les vétéranes épuisées par la canicule.

On dirait que ce serait le printemps

Notre gentil voisin nous a fait cadeau d'un splendide salix Hakuro Nishiki qui s'est rapidement retrouvé au centre de la fontaine végétale. On a hâte de le voir se transformer en un dôme éclaboussé de blanc et de rose.

On dirait que ce serait le printemps

Mais l'heure n'est pas à la rêverie car nous avons à affronter une horde épineuse de 300 rosiers. Cette année nous passons à la taille drastique car beaucoup ont un âge avancé et ont besoin d'être aérés et rajeunis.

On dirait que ce serait le printemps

Mme Duojardin a démarré cet hiver un répertoire sur les conifères du jardin et l'identification sur le terrain s'annonce être une tâche ardue ...

On dirait que ce serait le printemps

car au fil des années la collection s'est agrandie

On dirait que ce serait le printemps

avec souvent un manque de rigueur dans la conservation des étiquettes et des chromos. Amateurs avertis des confères il y a du travail chez nous. wink

On dirait que ce serait le printemps

Quel plaisir de renouer avec les fleurs comme dans le massif du Talus où galanthus et euonymus s'associent dans le vert et le blanc.

On dirait que ce serait le printemps

Le temps est revenu pour les hellébores de s'unir aux potées pour un frémissement printanier.

On dirait que ce serait le printemps

Comme une invitation à la promenade, les hellébores commencent à se dresser dans les massifs.

On dirait que ce serait le printemps

La variété Candy Love reste une valeur sûre par sa vigueur et la durée de sa floraison.

On dirait que ce serait le printemps

Mais les orientalis qui se resèment facilement permettent de constituer des groupements importants.

Un nouveau cycle au jardin commence comme une nouvelle histoire à écrire.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hiver

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Publié le 6 Février 2019

Retour en juillet pour vous faire partager l'une de nos étapes dans le Cotentin en compagnie du club des six : Hélène de Rouge Cabane, Fred du jardin du Mayet et Jean-Luc et Maryse de Au gré du jardin. Rien de tel qu'un voyage en terres australes pour oublier la grisaille ambiante.

C'est en effet au jardin de Vauville que nous vous convions. Ce jardin est né en 1948 à l'initiative de Nicole et Eric Pellerin avec l'envie d'accueillir essentiellement des plantes de l'hémisphère sud. C'est aujourd'hui la troisième génération qui est à la tête de ce patrimoine végétal et qui continue à le faire évoluer.

Le début de la visite commence dans un espace dédié à une sphère armillaire qui symbolise le centre du jardin et rend hommage à ses créateurs en n'oubliant pas les jardiniers !

Voyage en terres australes

Le paysage fait très vite monter la température, la végétation est exubérante, les teintes sont chaudes ...

Voyage en terres australes

Eucalyptus et cordylines australes invitent à l'exotisme. 

Voyage en terres australes

Un cryptomeria elegans comme on n'avait jamais vu et c'est là le privilège des vieux jardins.

Voyage en terres australes

Des beautés fascinantes comme ces eucomis comosa.

Voyage en terres australes

Même les crinums ont ici développé de la luxuriance.

Voyage en terres australes

Le faste des hydrangeas nous rappelle cependant que nous sommes en Normandie.

Voyage en terres australes

Guidé par Eric Pellerin le petit-fils du créateur du jardin, nous avons eu le privilège d'entrer dans l'enceinte du château et d'en écouter son histoire.

Voyage en terres australes

Des petites fabriques de jardin ajoutent encore au dépaysement et à la magie des lieux.

Voyage en terres australes

Comme une invitation au voyage, trois stèles se dressent face à la mer.

Voyage en terres australes

Les scènes sont grandioses. N'a t'on pas ici l'impression d'arriver sur une île perdue ?

Voyage en terres australes

Et ce n'est pas cette magnifique mise en scène de gunneras qui le contredira

Voyage en terres australes

avec son originale floraison.

Voyage en terres australes

Un jardin comme une piste d'envol pour le rêve et l'aventure avec l'envie de ne jamais atterrir.

Voyage en terres australes

Un grand merci à notre guide Eric Pellerin pour nous avoir fait partager l'odyssée de ce lieu extraordinaire et l'attachement qu'il lui voue.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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