Publié le 28 Janvier 2017

L'envie nous est venue de partager aujourd'hui avec vous l'aventure d'un espace particulier dans le jardin, notre cahute.

Il y a une dizaine d'années on s'était mis à rêver de cabane, de yourte comme un appel à ces souvenirs de l'enfance bâtisseuse dans les bois ou ailleurs. Cela correspondait aussi à la mode de l'osier tressé et du plessis.

Tout a commencé avec une ronde de brins d'osier fichés dans le sol à l'automne et reliés ensemble à leur extrémité.

Rêve de cahute

Quelques temps plus tard et après quelques tailles, la structure prenait forme dans le paysage avec une belle rondeur.

Rêve de cahute

Mais un an plus tard, les problèmes ont commencé car après un été particulièrement sec quelques pieds d'osier se sont desséchés. Nous avons alors fait appel à un autre élément pour la couverture et plusieurs pieds de lierre irlandais ont été plantés.

Rêve de cahute

Petit à petit la forme de la yourte a commencé à évoluer.

Rêve de cahute

 Les pieds d'osier restants se sont déformés et le lierre a pris d'assaut l'ensemble.

Rêve de cahute

Et même si sa forme n'était plus conventionnelle, nous trouvions que le temps l'avait rendue vivante.

Rêve de cahute

Et qu'au fil des saisons, l'éclat particulier du lierre faisait vibrer cette masse sombre

Rêve de cahute

Dernièrement on y a fait quelques aménagements de confort avec un tapis de lysimaque à l'entrée et l'éclairage à l'intérieur.

Rêve de cahute

Ainsi vit le jardin avec des idées, des envies et puis les végétaux s'en mêlent et font évoluer le projet. C'est dans cette subtile rencontre que la magie opère et que naît l'imaginaire.

Rêve de cahute

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Notre démarche

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Publié le 21 Janvier 2017

Adieu les aventures acrobatiques pas toujours maîtrisées avec l'escabeau classique, elle est arrivée l'échelle du père Noël. On en rêvait, il l'a fait. Une échelle à trois pieds de 4m50 pour se frotter aux cimes et maintenant "the sky is the limit" sera notre devise au jardin.

Jardinage dans la canopée

Le graphisme omniprésent au jardin l'hiver est une période favorable à l'élagage et au travail sur les houppiers. C'est une activité réchauffante par excellence et on adore.

Jardinage dans la canopée

Pour ce faire nous avons notre outil fétiche, une magnifique perche d'élagage en tube aviation s'il vous plaît, réalisée dans un petit atelier par un passionné de sylviculture et montée avec une scie japonaise à trois voies, le tout extensible à 8m.

Jardinage dans la canopée

Voici le chantier en cours au dessus de la clairière d'or pour créer des puits de lumière entre les houppiers et faire profiter les petits euonymus du dessous d'une lumière verticale.

Jardinage dans la canopée

Et de-ci, de-là, des petits tas de rondins pour la cheminée l'hiver prochain.

Jardinage dans la canopée

De-ci, de-là des fagots d'elaeagnus angustifolia pour une ambiance piquante et hivernale.

Jardinage dans la canopée

Comme nous plantons relativement serré, au bout d'une quinzaine d'années, le jardin a besoin de trouver des espaces de respiration pour permettre à l'étage inférieur de pousser. Frênes, ormes et érables ont eu droit à un toilettage.

Jardinage dans la canopée

La station broyage est encombrée pour cause de broyeur en panne et les choses devraient s'arranger courant février.

Jardinage dans la canopée

Actuellement la taille arbustive est au repos dans l'attente de températures plus clémentes.

Jardinage dans la canopée

Et là on croise les doigts pour nos sauges Amistad qui bien que protégées par le paillage de feuilles auront peut-être un réveil difficile après avoir dormi sous des moins 8°. Le jardin c'est aussi la culture de l'optimisme ...

Jardinage dans la canopée

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Jardin en chantier

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Publié le 14 Janvier 2017

Quelle chance vous voilà repartis avec les tour-opérators du club des cinq dans leur circuit breton avec en exclusivité l'escale en juillet aux jardins de Ker Louis aux abords du cap Fréhel dans les côtes d'Armor.

D'emblée nous nous sommes sentis privilégiés car c'est à titre exceptionnel que Louis et Michèle ont ouvert les portes de leur paradis, le jardin étant fermé à partir de juillet.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

C'est sur deux hectares que Louis imprime sa passion pour les végétaux depuis plus de trente ans. Une passion végétale qui l'a conduit jusqu'en Birmanie à la découverte d'espèces rares. Même si la saison les rendait discrets à notre regard, il y a dans ce jardin plusieurs centaines de rhodos et de camélias qui vivent dans une terre acide à faire pâlir d'envie les amateurs d'érables que nous sommes.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

Ce qui nous a semblé fantastique c'est que ce jardin est le produit de la réflexion et du travail d'un autodidacte qui a démarré avec devant lui un champ.

Et c'est sur un principe de cheminements et de perspectives qu'il a construit le jardin

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

en s'appuyant sur de la taille systématique en transparence et ça, ça nous a plu.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

Un petit clin d'oeil à Rouge cabane avec cette version bretonne qui baigne dans les fougères géantes.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

Avec la canicule, les scènes rafraîchissantes étaient les bienvenues et comme l'érable nous aurions aimé avoir les pieds dans l'eau.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

On a apprécié les jeux de couleurs qui ne sont pas sans rappeler une certaine Gertrude Jekyll

Quand la Bretagne s'éprend du Levant
Quand la Bretagne s'éprend du Levant

et le travail de taille qui nous emmène au pays du soleil levant. 

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

Le point d'orgue du jardin est cette scène paysage qui a surgi au détour d'un sentier et qui nous a fortement émus.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

Elle est le rêve d'un jardinier heureux puisqu'il l'a réalisé.

C'est une belle leçon de paysages que l'on a vécu ce jour là.

Quand la Bretagne s'éprend du Levant

Merci à Louis et Michèle de nous avoir fait partager si généreusement leur passion.

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Rédigé par Duo Jardin

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Publié le 7 Janvier 2017

Nous vous proposons un nouveau morceau choisi de notre odyssée bretonne en juillet avec le club des cinq au jardin des Sittelles à Arzano dans le Finistère. C'est un jeune jardin de six ans et d'une superficie de plus d'un hectare et dont les propriétaires sont d'anciens pépiniéristes. Des personnages accueillants, atypiques qui ont su conserver leur âme d'enfant et continuent à en jouer. Ajoutons à cela que ce sont des passionnés de plantes et de grands pédagogues.

Le ton est donné dès le début de la visite quand nous découvrons étonnés que le jardin est habité par de drôles de créatures.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Les hydrangeas y sont des hôtes de choix avec plus de 200 variétés présentes et forment des scènes d'un romantisme rafraîchissant bien agréable dans la canicule de juillet.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Leurs couleurs nous font rêver, nous les jardiniers de terre calcaire

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

nous ne cessons de nous pâmer sous le charme de leur palette.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Petite surprise au détour d'un sentier avec cet instrument de musique composé de disques en verre sur lesquels viennent tomber des gouttes d'eau.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Malgré son jeune âge, le jardin donne une impression de luxuriance.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Et toujours l'humour, s'invite à notre rencontre

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

dans tous les coins du jardin.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Tandis que défilent des scènes tout en douceur soutenues par les graminées et les hydrangeas.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Les cheminements y sont soignés et propices à une exubérance toute en délicatesse.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Notre petit coup de coeur a été pour cette vivace associée à l'echinacea. Il s'agit de Francoa Sonchifolia, une robuste heuchère qui aurait des hampes et des fleurs d'orchidées sauvages qui n'a pu s'empêcher de revenir avec nous.

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Lui par contre on a préféré ne pas trop s'en approcher !

Au jardin des Sittelles on cultive l'humour végétal

Ce fut pour nous un ravissement que cette rencontre avec ce jardin et ses deux propriétaires. Nous y avons appris plein de choses sur les plantes d'autant plus que toutes les plantes étaient étiquetées avec une infinie précision.

Nous n'avons pas vu le temps passer et sommes repartis enthousiastes et le coeur léger. Merci à vous Gérard et Jacques, c'est sûr nous reviendrons vous voir.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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