Publié le 24 Mai 2019
On va finir par connaître toute la famille, après Philippe Perdereau, nous avons eu le plaisir d'accueillir Brigitte Perdereau. On a retrouvé la même gentillesse, la même passion pour la photographie et le jardin. Beaucoup de photos, beaucoup d'échanges. Sa présence nous a comblés durant 24 heures avec l'envie de jouer encore plus avec les formes, les couleurs et la lumière dans le jardin.
Première floraison pour notre petit hypericum olympicum. Un petit tapissant à la floraison énergisante qui devrait se poursuivre jusqu'à l'automne. On l'a installé en terrain bien drainant pour l'aider à résister l'hiver car au delà de moins 10 degrés, il ne répond plus de rien.
Encore une nouveauté pour nous, les sisyrinchiums, nous les avions découverts au jardin de Valérianes. Nous en avions rêvé et grâce à Florence du blog L'oeil et la main ils sont arrivés dans notre Lande et nous pouvons enfin profiter de leur graphisme.
Ils étaient faits pour s'entendre, la clématite Ernest Markham et le cotinus Grace et nous profitons de leur étreinte empourprée.
Contre toute attente, les cistes qui habituellement n'apprécient pas les sols lourds semblent ici avoir oublié cette condition et prospèrent allègrement dans différents massifs du jardin. A chaque fois c'est un coussin de fleurs en papier crépon qui s'épanouit à la fin du printemps.
Un des arbustes vedettes du moment c'est bien le kolkwitzia à la floraison débordante qui distille son doux parfum.
Autre star printanière, l'aesculus Mutabilis Induta allume ses chandelles. C'est un petit arbuste plein de charme au port gracieux.
Un cadeau arrivé au jardin il y a trois ans et qui commence à développer son port pittoresque. Il représente pour nous l'amitié jardinière.
Dans le massif du Talus, c'est un face à face coloré entre le kolkwitzia Maradco et le rosier Cardinal de Richelieu.
Sur le talus, c'est le gleditzia triacanthos Sunburst qui hausse le ton et tout le monde suit.
Période redoutée pour la taille car les érables tronqués ça pousse énormément et les boules s'ébouriffent vite.
Quand la haie se transforme en un jeu de boules ...
Pour redonner de la lumière à la clairière d'or, on a ouvert le rideau d'arbres.
Nous avons fait une percée dans l'espace japonisant en créant un espace aquatique minimaliste à partir de cinq conteneurs remplis d'eau et recouverts de lentilles d'eau. On est au moins sûr de ne pas avoir à tailler une végétation débordante ...