Publié le 28 Janvier 2021

Retour sur une expédition estivale que nous avons faite en septembre 2020 dans le Berry en compagnie d'amis jardiniers, Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardinFlorence du blog De l'oeil et la main et Hélène du blog Rouge cabane

C'est ainsi que le domaine de Poulaines s'est ouvert à nous. Ce domaine est un véritable projet de vie, en effet depuis plus de 27 ans Valérie Esnault ressuscite le bâti et son parc. Dès l'entrée on ne peut qu'admirer l'oeuvre accomplie et la subtile liaison entre végétaux et bâtiments.

Quand on randonne en terre berrichonne

Malgré le fait que nous soyons en septembre, après un été caniculaire, la végétation avait conservé une belle vitalité et il était fort plaisant de déambuler dans les allées galeries architecturées de supports en ogive.

Quand on randonne en terre berrichonne

Scène mythique que ce chemin d'eau en terrasses qui ouvre une perspective rafraîchissante.

Quand on randonne en terre berrichonne

Noblesse oblige, les topiaires ont droit de cité et cette broderie tabulaire d'ifs est une belle idée à reprendre.

Une visite qui aurait mérité plus de temps que nous n'avons pu y consacrer (horaire Covid oblige) car il y a aussi un arboretum richement pourvu sans oublier d'autres jardins intimes. Il faut dire aussi que notre groupe a plutôt tendance à commenter qu'à avancer !

Quand on randonne en terre berrichonne

C'est avec une émotion particulière que nous sommes allés à la rencontre des jardins de Dietzs sachant que nous serions les derniers visiteurs car la propriétaire Nicole Delange venait de vendre son domaine et faisait ses cartons. Bien qu'occupée c'est très gentiment qu'elle a accepté de nous recevoir.

C'est un jardin empreint de charme et de poésie qui recèle une importante collection de céramiques. Le groupe y a retrouvé son animal totem, la grenouille déclinée sous toutes ses formes et expressions.

Quand on randonne en terre berrichonne

Le jardin semble être conçu autour des pièces de céramique et l'ensemble crée des mises en scène extrêmement raffinées.

Quand on randonne en terre berrichonne

Il y a de nombreux topiaires de buis qui impriment au jardin une structure modelée constituant un faire-valoir pour les éléments de décor.

Quand on randonne en terre berrichonne

Un jardin qui nous a emportés dans son imaginaire et qui lorsqu'on le quitte se referme comme un livre de contes, nous laissant aller à la rêverie.

Quand on randonne en terre berrichonne

Notre périple s'est achevé à l'Arboretum Adeline, un lieu qui force le respect. Il représente le travail de toute une vie au service de la gente végétale. C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons suivi Claudie Adeline qui nous a permis de faire connaissance avec nombre de raretés et de spécimens exceptionnels.

Quand on randonne en terre berrichonne

Comment en effet ne pas craquer devant ce magnifique crataegus orientalis ?

Quand on randonne en terre berrichonne

En septembre cet euonymus planipes était à son apogée par sa fructification. On l'imagine à l'automne avec son feuillage rose orangé et l'hiver avec ses boutons rouges dressés, un arbuste des quatre saisons.

Quand on randonne en terre berrichonne

Comment pourrait-on imaginer que cette écorce exfoliée appartient à un lilas ? Il s'agit du Syringa reticulata subs pekinensis, une belle découverte. 

Un grand merci à vous Claudie pour cette aventure botanique captivante que vous nous avez fait vivre. Ajoutons à cela votre sens de l'accueil et de l'hospitalité. On se souviendra longtemps du repas que nous avons partagé ensemble.

Quand on randonne en terre berrichonne

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 20 Janvier 2021

Après la petite séquence hivernale qui a vu le jardin se métamorphoser en de multiples silhouettes givrées, une relative douceur et quelques rayons réchauffent le regard.

Des petites douceurs qui font du bien

Dans le massif des Bois Debout, les jeunes nandinas manifestent déjà de belles velléités écarlates.

Des petites douceurs qui font du bien

Lorsque les nandinas ont un âge respectable, plus d'une quinzaine d'années pour ce 'Fire Power', ils savent se faire respecter dans un massif.

Des petites douceurs qui font du bien

Pour des fonds lumineux en hiver, le Ligustrum japonicum 'Colombine' est un excellent partenaire.

Des petites douceurs qui font du bien

Attroupement d'euonymus sur fond de crème floutée avec un Prunus lusitanica 'Variegata' et un Ligustrum ibota' Musli'.

Des petites douceurs qui font du bien

Le bel au bois dormant attend le printemps charmant.

Des petites douceurs qui font du bien

Raphiobotrya 'Coppertone', Phillyrea angustifolia et Viburnum 'Le Bois Marquis' sont en tête de pont dans l'Eden des hydrangéas et assurent le relief au massif en hiver.

Des petites douceurs qui font du bien

La Fontaine végétale prend de plus en plus des airs de bénitier. Au centre le Tsuga canadensis 'Pendula'  démarre très doucement sa croissance, patience pour l'effet de grand jet d'eau.

Des petites douceurs qui font du bien

Des petits cadeaux de fin d'année sont venus rejoindre la Clairière aux Roses et ce sont deux beaux obélisques qui guideront des clématites. 

Des petites douceurs qui font du bien

Encore un petit cadeau de fin d'année chiné par notre amie Florence du blog L'oeil et la main, le style rocaillage arrive au jardin.

Des petites douceurs qui font du bien

Petit bonheur du moment, le Garrya elliptica s'est paré de mille pandeloques.

Des petites douceurs qui font du bien

Instant émotion, pour la première fois l'Aspidistra s'est confrontée à du moins 6 degrés sans coup férir.

Des petites douceurs qui font du bien

Rien de tel que les cyclamens coum pour redonner du baume au coeur aux massifs en janvier.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hiver

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Publié le 11 Janvier 2021

Un périple mi-septembre en Bretagne nous a conduits dans l'antre jardinier d'Alain, le célèbre capitaine d'Arrosoirs et Sécateurs qui entraîne avec lui de nombreux jardiniers dans ses voyages au long cours à la découverte des jardins de France et de Navarre. 

C'est avec plein de gentillesse qu'Alain et Anne-Marie ont répondu à notre sollicitation même si les conditions n'étaient pas les plus favorables pour le jardin après pratiquement plus de deux mois de sécheresse. Ironie du sort la visite s'est faite sous les averses.

On ne pouvait pas échapper à l'élément culte du jardin, l'arrosoir qui se décline sous toutes ses formes, une collection que ne manque pas de panache.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

L'accueil était aussi assuré par deux charmantes poulettes, Artémise et Symphorine tout à fait intégrées à l'atmosphère champêtre et bucolique que l'on ressent dès l'entrée dans le jardin.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Quel plaisir de se retrouver dans cette ambiance naturaliste où les végétaux s'expriment et se soutiennent dans leur diversité. Il s'y dégage de la plénitude. C'est aussi le résultat d'une quête permanente de petits trésors échangés, bouturés, glanés.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Un vénérable acer griseum impose sa silhouette majestueuse et insolente de beauté. 

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Dans un foisonnement de feuillages aux formes adoucies pointent une touffe de pennisetum macrourum et une bien sympathique structure pour supporter une clématite.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Les mises en scène sont très présentes créant à chaque fois un effet dynamique complémentaire de celui apporté par les végétaux. 

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Nombres d'espaces invitent à la convivialité et à profiter de l'instant, et tout cela avec beaucoup de raffinement.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Pas de doute nous sommes bien en Bretagne au pays des elfes et des korrigans mais là ce sont des baigneuses qui ont pris possession des bassins.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Un petit cochon local diablement sympathique nous a croisés.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Pierre, métal, végétal, un trio gagnant et quand en plus les fougères s'y mettent, la scène devient intemporelle.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Quand la mousse s'allie aux statuaires du jardin, c'est tout un vécu et une histoire qui se diffusent.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

Un symbole pour nous cette petite Rubus parvifolius 'Ogon' que nous avons retrouvée au jardin. Blandine du Jardin de Bertille nous en avait confié une bouture et nous avons découvert que c'est Alain à l'origine qui en avait donné une à Blandine. Une belle histoire de partage.

Nous avons passé un délicieux moment en votre compagnie Alain et Anne-Marie. Alain tu nous a enthousiasmés par ton savoir et tes connaissances dans le domaine des plantes et des jardins, et l'énergie que tu mets pour les partager et les diffuser. Ajoutons à cela la petite pâtisserie locale que nous ne sommes pas près d'oublier.

Le visiteur visité ou le jardin d'Alain d'Arrosoirs et Sécateurs

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 2 Janvier 2021

Un début d'année marqué par l'empreinte de températures hivernales. C'est un petit moins 6 degrés qui nous accompagnait ce matin dans le jardin. Effectivement mieux valait courir !

Un invité de marque pour commencer l'année ...

Il y a longtemps que le givre et la lumière matinale ne s'étaient pas rencontrés et saisir ce moment valait bien quelques doigts engourdis.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

Sentir l'herbe craquer sous les pieds et découvrir le jardin figé dans une longue pose comme pour mieux satisfaire la photographe.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

Voici venu le temps où les bois osent la couleur.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

C'est dans une ambiance minimaliste et glacée que chaque élément du décor s'imprègne dans le paysage.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

Le givre est un magicien qui fait s'estomper les couleurs et adoucit les formes.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

La lumière s'accroche au maillage des ramures tandis qu'au sol l'ombre glacée pétrifie la Clairière.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

La ciste s'est crispée, le phormium s'est tendu et le quercus n'ose plus perdre ses feuilles.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

Rien de tel qu'un petit saupoudrage pour enchanter le paysage.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

En limite du jardin, le paysage lui aussi fête la nouvelle année en beauté.

Un invité de marque pour commencer l'année ...

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hiver

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