La déco fait son retour dans une ambiance grisante pour ce petit coin de terrasse que nous retrouvons déjà pour les pauses café.

Nous sommes de plus en plus adeptes des atmosphères de sous-bois que nous laissons se naturaliser entre cyclamens, hellébores, petites pervenches, fougères, saxifrages, carex, bulbes, hostas, ...

Profitons du repos des feuillus pour savourer les jeux de la douce lumière d'une fin d'hiver sur les persistants.

C'est un bonheur de travailler dans les massifs en ce moment jusqu'au couchant qui fait pétiller les couleurs.

Le Betula utilis 'Long Trunk' semble se réveiller de son long repos hivernal.

Magie de la lumière au jardin, les hellébores se font feux-follets et les feuillages se dorent.

Un oiseau a trouvé dans l'obélisque un sympathique perchoir et nous nous sommes tombés en admiration devant le gazon du voisin !

Une petite nouveauté au jardin c'est le Nandina domestica 'Curley Obsessed'. On a hâte de découvrir l'évolution de cette chevelure frisotée.

Nous avions un Platycladus orientalis 'Franky Boy' qui commençait à se languir en pot. Il a retrouvé la liberté en remplaçant une vieille ciste dorée.

Petite séance de jardin muscu avec l'installation d'un petit banc de pierre devant la Clairière d'Or. A l'aplomb de l'assise des petits euonymus viendront végétaliser le piétement.

Derniers feux pour les miscanthus car l'heure de la moisson a sonné.

Comme un champ après la bataille mais bientôt les graminées vont de nouveau se réveiller.

Pour quelques degrés de plus, la neige a disparu, une douce lumière est apparue, les envies jardinières fleurissent et le décor de l'entrée s'est refait une beauté.

Les hellébores se sont réveillés avec une belle énergie parfois solaire.

Les aspidistras ont brillamment passé les épreuves neige et froid longue durée, elles vont finir par nous impressionner.

Sur la Faille, les tons chauds et acidulés sont au rendez-vous et les premières jonquilles commencent à dévaler la pente.

Dans la Lande bruyères et conifères s'ébrouent dans la lumière.

Dans la Clairière aux roses les touffes de narcisses pointent entre bruyères et topiaires.

Sur le Talus les couleurs s'échauffent doucement à l'unisson des choisyas qui ont relativement bien supporté la neige.

Une association tonique avec l'Ilex aquifolium 'Madame Briot' et le Nandina domestica 'Fire Power', couleur garantie tout l'hiver.

Qu'il est doux de retrouver l'herbe tendre et moussue qui court entre les massifs.

Les boules de cistes ne semblent pas avoir trop souffert et les Ligustrum jonandrum s'en tirent plutôt bien.

Dans le Bosquet des Korrigans les jeunes bruyères commencent à prendre leur aise et les Cupressus sempervirens 'Totem' se sont faits décoiffer par la neige, le coiffeur ne va pas tarder à passer.

Un signe qui ne trompe pas c'est le nuage rose du prunus qui s'élève. Au jardin ça va bouger.

Hier un blanc boulevard, aujourd'hui une coulée verte. A chaque moment ses métamorphoses et toujours le même plaisir à les découvrir.

Au coeur de l'hiver une persistance joyeuse s'organise entre bruyères et conifères sous les flambeaux de Cupressus sempervirens 'Totem'.

Dans La Lisière nouvellement plantée, les hellébores se sont réveillés avec une certaine impétuosité.

Sur fond de graminées et parmi les rameaux dénudés des rosiers, le rouge et le blanc s'affichent.

La famille perce-neige attend bien sagement l'arrivée des jacinthes.

L'hiver a soudainement décidé de s'emparer du jardin et du paysage. Il y avait bien longtemps qu'une telle monochromie poudrée ne s'était invitée pour le plaisir du photographe et tant pis si le jardinier peut se faire soucieux.

Pour une fois les perce-neige sont à la hauteur de leur renommée !

Dans une gangue de neige, les fleurs de l'Hamamélis intermedia 'Arnold Promise' semblent encore plus accrocher la lumière.

La floraison des bruyères s'allume sous la neige comme autant de petits lampions.

Le Cornus sanguinea 'Winter Beauty' profite de cet épisode neigeux pour pavaner de tous ses rameaux de l'année.

Le vieux four à chanvre et sa coiffe de lierre ont pris des allures de ruine romantique.

Sous son fardeau neigeux, une hirondelle se dit que décidément à elle seule elle ne fait pas le printemps.

Le banc a été relooké et son assisse se fait moelleuse mais qui oserait ?

Calendrier oblige, on ne pouvait résister à partager ce tableau final.