Publié le 9 Décembre 2018
Acte 2 de l'épopée de notre haie qu'il avait fallu rabattre compte-tenu de la proximité d'une ligne électrique. Cela nous avait valu quelques heures de broyage puisque la haie avait été taillée à 1.50 m du sol alors qu'elle flirtait avec 6-7 m de hauteur et le tout sur une longueur de 100 m. Passé le moment de sidération, les idées créatives ont repris le dessus. On allait pouvoir enfin jouer avec des petites trognes. L'idée est de créer un moutonnement avec le feuillage en jouant avec des cimes arrondies de différentes hauteurs.
Encore de quoi se réchauffer cet hiver avec les rondes de brouettes de paillage pour couvrir les massifs dénudés.
Les floraisons se font désormais précieuses et nous font jusqu'à oublier le caractère irritable du mahonia Charity.
Dans la même tonalité, le jasmin d'hiver illumine ses rameaux flexibles.
La fructification de l'euonymus europaeus F. Alba est toujours aussi spectaculaire.
Les persistants s'imposent désormais dans les potées de la terrasse. Quelques uns iront prochainement rejoindre les massifs.
Les liquidambars Golden sun font de la résistance. Outre leur belle coloration automnale rougeoyante, on apprécie leurs rameaux jaune d'or au printemps.
Dans la série des couleurs automnales, nous avons découvert un nouveau petit nandina qui ne s'exprimera dans sa singularité qu'au printemps avec de jolies pousses roses, il s'agit du nandina domestica Blush Pink, à l'extrême gauche.
Le paysage hivernal s'installe doucement et la danse des persistants commence.
Graminées, conifères, cistes sont les maîtres du jeu paysager. Un seul souhait pour ce massif, que le petit phormium affronte avec vaillance l'hiver.
Le pyracantha et le cotoneaster ont déjà adopté le mode déco de fin d'année. Il va être temps que l'accrocheur de boules passe pour achever la scène.
L'heure est maintenant au bois dormant dans l'attente de la bise printanière qui le réveillera.