Publié le 28 Août 2023

Nous avons profité en août d'un séjour dans le Morbihan pour saluer de nouveau le jardin du Clos du Lavoir et sa charmante jardinière, Jocelyne.

C'est un jardin qui pour nous est une référence et une belle démonstration de ce que l'imagination peut produire dans 600 m2.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Dans un espace ainsi compté, la jardinière excelle dans les mises en scène qui se succèdent dans une remarquable fluidité. 

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Le raffinement est partout présent tant dans le choix des végétaux que dans leur entretien et plonge le visiteur dans un monde onirique, il devient alors Gulliver au pays des merveilles.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

L'été particulièrement pluvieux ajoutait en plus une note de vitalité dans cet écrin.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Le jardin ne pouvait pas échapper à l'idylle de la jardinière avec son jardinier auvergnat. C'est ainsi qu'une partie de la surface engazonnée s'est métamorphosée en précieuse rocaille où nichent moult joyaux.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Le jardinier auvergnat vient également prêter main-forte et met au service du jardin son art de la taille. 

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Pots et décorations ont la part belle et participent à l'ambiance chaleureuse.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Toujours aussi somptueux, le Larix kaempferi ‘Stiff Weeping’ impose sa silhouette telle une cascade au pied des Carex oshimensis Everillo.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Chaque scène est un enchantement où se mêle flouté, taille structurée et formes érigées.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Coup de coeur avec ces eucomis qui ajoutent une petite note tropicale.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Autre petit coup de coeur pour l'Allium 'Millenium' dont le feuillage rappelle celui des agapanthes et qui a la bonne idée de fleurir en juillet-août avec une excellente tenue.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

Pouvons-nous rêver mieux pour une pause contemplative que cette gloriette ombrée qui s'ouvre sur les perspectives du jardin. Merci Jocelyne et Fred pour ce délicieux moment qui nous a fait partager votre passion toujours renouvelée et jamais à court d'imagination.

Le Clos du Lavoir, on y entre comme dans un conte.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 18 Août 2023

Août tant redouté des jardiniers s'avère cette année, du moins en Sarthe, particulièrement clément vis à vis du jardin avec une pluviométrie généreuse depuis juillet. Profitons-en avant que la deuxième quinzaine d'août nous joue peut-être des tours.

Il y avait longtemps que nous n'avions pas vu l'herbe aussi verte en cette saison et des feuillages avec une telle luxuriance.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Même le mouton n'en revient pas d'une telle herbe qui verdoie.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Les massifs d'ombre dans un tel contexte tirent pleinement leur épingle du jeu : lamiums, fougères, géraniums, épimediums, ... ne sentent point le roussi.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Le Cercis canadensis 'Hearts of Gold' peut encore faire jouer son feuillage dans le contre-jour alors que l'an dernier il présentait sa ramure décharnée.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Dans cet univers de verts, l'amélanchier annonce cependant les prémices de l'automne.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Profitant d'une relative humidité ambiante, heuchères et hydrangeas paniculata batifolent entre rubus, vinca et euonymus.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Même de mémoire de lutin on ne se souvient pas d'une telle verdoyance en août.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Quel plaisir de déambuler et de poser le regard sur un monde végétal qui exulte. 

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Etonnant massif qui cette année n'a subi aucune intervention et se modèle au rythme de la progression des végétaux.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Les remontées de rosiers sont à l'unisson de la verdeur générale et se font généreuses. Pour rappel l'an dernier non seulement les rosiers ne remontaient pas mais beaucoup étaient effeuillés.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Dans la Lande, les conifères malmenés par la canicule l'an dernier semblent avoir oublié ce triste épisode.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Les fougères étalent encore majestueusement leurs frondes et ajoutent leur touche forestière.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

Mention spéciale pour le Ceratostigma Willmotianum 'Forest Blue', une petite boule d'azur très florifère et résistant à la sécheresse qui en cette période ravive les bordures de massif.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

L'été de cette année est aussi un petit plus pour notre factrice qui a droit à chaque visite à la remontée spectaculaire d'un rosier dont malheureusement le nom nous a échappé.

En août le jardin ne connaît pas la déroute.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Eté

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Publié le 14 Août 2023

C'est lors d'une escapade dans le Morbihan début août que nous sommes retournés au jardin de Caradec chez Marie-Madeleine à Saint Nolff près de Vannes. 

Quel plaisir de retrouver Marie-Madeleine et sa belle manière de vivre son jardin. C'est un jardin que l'on pourrait qualifier de naturaliste et qui s'est créé avec l'envie d'exprimer l'amour du végétal.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Le jardin pour une part s'est développé dans une zone marécageuse qu'il a fallu apprivoiser et canaliser. Le résultat est à la hauteur de la tache car l'eau se fait omniprésente et anime une succession de massifs qui fait la part belle à une multitude de variétés végétales qui apprécient les zones humides et ombrées.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Le jardin pour Marie-Madeleine est comme un tableau qu'elle compose à partir d'une palette empruntée à nombre de vivaces communes.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Nous sommes en Bretagne et bien sûr ici les hydrangéas sont rois et se déclinent en une multitude de variétés et de couleurs.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Il se dégage dans la partie basse du jardin  une atmosphère luxuriante et apaisante qui invite à la sérénité.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

C'est un plaisir de cheminer et de se perdre dans les sinuosités créées par les ruisselets bordés par une flore parfois indigène, parfois rapportée.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Les mouvements de terrain sont sources d'inspiration pour les jardiniers et dans le jardin de Caradec ils sont nombreux et Marie-Madeleine les a joliment interprétés en escalier fleuri et en terrasse.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

La maison fait partie intégrante du jardin et par la couleur de ses ouvertures marque sa présence par un pointillisme que l'on retrouve très souvent dans le jardin.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Les vivaces bénéficient de la proximité de l'eau et s'expriment pleinement dans un joyeux mélange.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Sur la partie haute du jardin qui a été remanié récemment, les contrastes sont à l'honneur et les ophiopogons jouent avec le Lysimaque nummulaire 'Aurea'.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Une scène fort inspirante que ce mélange de carex et de Schizachyrium scoparium 'Chameleon'.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

Un grand merci Marie-Madeleine de nous avoir si chaleureusement accueillis et fait partager ta passion. Ta manière de conduire le jardin est une leçon paysagère, ton jardin est pour nous une belle source d'inspiration.

Le jardin de Caradec ou l'émotion naturaliste

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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