Décembre ne fait pas l'énergie redescendre
Publié le 3 Décembre 2020
Pourrait-on imaginer que décembre a posé le pied dans le jardin quand on voit les potées de lobélias poursuivre doucement leurs floraisons.
Le petit sculpte haie s'est rodé sur les euonymus de la Clairière d'Or, voilà un petit outil magique.
La Haie des Trognes a pris ses quartiers d'hiver, le fossé a été débroussaillé, il n'y a plus qu'à laisser jouer la lumière dans les troncs.
Encore un plaidoyer pour les persistants entre fatsia, ciste, rhamnus, viburnum tinus and co pour habiter le jardin l'hiver.
Remaniement en douceur sur le Talus avec quelques tailles et transplantations. Beaucoup d'épimédiums ont été taillés à ras suite à la sécheresse de l'été. On attend la suite au printemps floraison ou pas floraison ?
Notre Esprit de la Forêt, un vieux saule tortueux, a perdu ses bois pour en faire de nouveaux au printemps.
Dans le Jardin Bleu, le BRF nouveau est arrivé ainsi qu'une dizaine d'Euonymus fortunei 'Variegata'.
Sur la Faille, les bois des Cornus sanguinea 'Winter Flame' se mettent à rougeoyer. Après le dessouchage d'un vieux noisetier, nous avons intégré choisya, teucrium et euonymus.
Nous avons revisité le cheminement de cette partie du Talus en transplantant tous les arbustes isolés ce qui a permis de dégager de l'espace et de faire se rejoindre des massifs pour un nouveau parcours. Tout ce chambardement n'empêche pas les sauges Amistad de fleurir obstinément.
Dans la lande les bruyères commencent leurs floraisons et face à elles les persicaires dressent encore fièrement leurs épis pourpres.
Dans la Lisière on s'essaie aux ambiances naturelles de sous-bois en jouant avec les plantes d'ombre, heuchères, cyclamens, fougères, carex, fatshederas and co.
Nos trois gorgones sont là pour nous rappeler que le jardin est aussi un lieu pour l'imaginaire et la rêverie.