Chaumont et merveilles
Publié le 23 Septembre 2018
C'est en compagnie de Florence du blog L'oeil et la main et de Jean-Luc et Maryse du blog Au gré du jardin que nous sommes allés à la rencontre des 25 jardins du festival de Chaumont-sur-Loire. Cette année le thème exploré était celui de la pensée. Et pour nous ce fut une fois de plus un beau parcours initiatique dans le "lâcher prise" jardinier où nous avons glané ici et là quelques belles idées.
Nous sommes accueillis par des massifs fleuris et pétillants qui nous feraient presque oublier la canicule et la sécheresse aux alentours.
Impressionnantes retrouvailles avec le petit sedum dont nous avions rapporté quelques brins l'an dernier et qui cette année à Chaumont est une star omniprésente. Il faut dire qu'il a la particularité de se développer très rapidement et on ne peut que craquer sur son aspect moussu. Il s'agit bien d'un sedum acre mais dont nous ignorons toujours la variété.
Un bassin surélevé, en voilà une idée qu'elle est bonne. Cela constituera peut-être un projet, nous qui rêvons d'un petit coin d'eau dans le jardin.
Un massif comme une page d'écriture avec en fond toujours le petit sedum et où les voyelles sont remplacées par des plantes.
Belle composition avec le sedum matrona, l'imperata cylindrica Red Baron, le carex testacea Prairie Fire et les santolines. Le tout sur un fond rosé du plus bel effet. Osons la mise en scène !
Bel équilibre et belle harmonie entre structure et végétal. Osons la douce folie !
Voilà qui nous ramène quelques années en arrière lorsque Gilles Clément avait utilisé des fers à béton pour présenter à Chaumont son jardin qui avait la friche pour thème. Osons la couleur !
On a particulièrement apprécié cette scène épurée et sa végétation minimaliste. Osons le graphisme !
Le jardin comme un rêve pour le jardinier auquel il n'accède que peu souvent. Osons la sieste !
Une belle idée du jardin interactif, tout le monde sème.
On retiendra cet exemple de claustra et son équilibre entre ouvert et clos.
Un bel appareillage naturel entre land art et tonnelle.
C'est ici que le voyage s'arrête, la tête emplie d'idées et de rêves à s'approprier.