Persistante-Attitude

Publié le 18 Février 2018

La persistante-attitude continue à influencer nos envies végétales. Les plantations se poursuivent avec en autre l'ilex Aquifolium Mme Briot qui supporte relativement bien notre terre calcaire. Son feuillage n'est pas particulièrement épineux et on aime la luminosité de son feuillage.

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Il a été associé à des euonymus, des fatshederas, un mahonia, un sarcoccoca, un fatsia, un abéllia et des nandinas.

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Parmi les persistants tout terrain, il en est un qui supporte toutes nos facéties de mise en forme dans une relative bonne humeur, c'est le lonicera nitida même si le soleil brûlant lui cause parfois quelques dommages.

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C'est un véritable matériau de construction végétale avec lequel on peut modeler des murs. Si sa plasticité est sans limite, il nécessite des tailles régulières pour conserver ses formes.

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Presque improbables chez nous, les cistes ont cependant élu notre terre argileuse et calcaire. Elles s'y développent avec bonheur même la variété Rospico, particulièrement lumineuse.

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Les cistes ont une forte présence dans les massifs en hiver et offrent en été un festival de fleurs de soie fripée. 

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Un massif boulimique composé essentiellement d'ifs, de ligustrums, de cistes et d'abélias. Quant aux buis, ils sont progressivement enlevés et remplacés.

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Un des seuls houx épineux qui a bien voulu survivre chez nous en compagnie d'un bambou nain qui a l'avantage de ne pas tracer dans le massif et qui se contente d'encadrer tranquillement la petite fontaine.

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L'if se prête aux tailles les plus fantaisistes et le vert sombre de son feuillage se découpe aisément dans le paysage.

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La persistance des feuillages associée à la taille peut aussi constituer des tableaux paysagers d'arrière-scènes avec ici if, viburnums tinus, lauriers cerise et bambous.

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Très statuaire est le betula utilis pendula Long Trunk avec à son pied un tapis de bruyères darleyensis capables de résister au calcaire et à l'argile compacte.

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Et notre vivace préférée du moment, l'hellébore. Un monde qui se décline à l'infini, au hasard des semis et dans la découverte de variétés toujours nouvelles. Elles ne sont pas spécialement adaptées au terrain lourd mais l'important réseau de racines que l'on a dans le jardin leur permettent cependant de vivre honorablement pour notre plus grand plaisir.

Persistante-Attitude

Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hôtes du jardin

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M
De magnifiques scènes comme toujours .<br /> Je vois une grosse touffe de ciste sur la photo n° 6 , pouvez vous me dire si vous taillez vos cistes , j'en ai dans le jardin , mais je n'ose les tailler . Si oui à quel moment ?<br /> Bonne journée
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D
Les cistes sont taillés régulièrement et surtout après la floraison.<br /> Belle fin de semaine.
M
Vous êtes vraiment des mordus du sécateur! Chez vous tout y passe avec bonheur. Votre ciste Rospico me rappelle fortement mon "Little Miss Sunshine", qui illumine le jardin de ses fleurs et l'ensoleille de son feuillage persistant. Bon weekend et tenez-vous au chaud!
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D
On adore jouer avec les formes et de plus comme nous plantons serré, c'est aussi un moyen d'aérer le jardin et de le rythmer.<br /> Nous ne connaissions pas Little Miss Sunshine mais le petit air de famille est indéniable.<br /> Belle fin de semaine, moins froide, on l'espère.
C
Les persistants sont si importants en hiver. Ce n’est pas tojours évident de les marier. <br /> J’ai tenté 2 fois les cistes, mais cela n’a pas été.<br /> Je prends note pour les bruyères...<br /> Bonne journée.
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D
Pour les cistes, votre terre est-elle trop argileuse ou ont-ils attrapé froid ?<br /> Quant à l'intégration des persistants dans les massifs, il y a une telle variété de formes, de couleurs et de feuillages qu'il t a toujours une solution.<br /> Beau week-end.
A
Je découvre ce ciste Rospico, merci, je vais partir à sa recherche, un beau tableau sur la dixième photo et toujours une belle promenade dans votre univers, bonne semaine.
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D
Un ciste qui mérite sa place dans les jardins l'hiver pour sa livrée lumineuse.<br /> Merci pour votre gentil passage et belle fin de semaine.
F
Que c'est beau un jardin en hiver lorsque les persistants sont si bien utilisés (taillés ou pas), avec quelques floraisons pour sublimer le tout (merci aux héllebores) et un soupçon d'écorce sur un tapis de bruyères (superbe le bouleau !). Bravo .<br /> Belle fin de semaine. Bises
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D
Avec les hellébores, une nouvelle passion est née. Bien que notre terre ne soit pas tout à fait adaptée, à priori ça le fait, alors on va continuer. Par contre pas beaucoup de semis car le terrain est trop lourd.<br /> Bises
M
Bonjour. très bel article. très intéressant. un beau blog. Vous pouvez visiter mon univers naissant. lien sur pseudo. à bientôt. bises
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D
Merci, nous sommes allés à la rencontre de votre blog.
I
Quel enchantement ! Merci pour ce beau voyage !
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D
Votre passage nous a permis de découvrir votre blog, nous y retournerons.
N
Magnifique! Je note au passage, ayant comme vous un terrain argileux et calcaire. Que d'envies naissent à la visite de ce superbe jardin!
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D
Nous aussi on avance dans le jardin avec ce que l'on découvre chez les autres.<br /> Dans quelle région habitez-vous ?
A
j'aime me promener sur votre blog. un bel univers très intéressant. mon blog sur pseudo. à bientôt.
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D
Merci de votre visite, nous sommes également allés à la rencontre de votre blog.
J
J'ai tous ces noms qui se bousculent dans mon petit cerveau après la lecture de votre article. Que de belles plantes et quelle harmonie entre toutes ces formes. Je pensais que le ciste était une plante réservée au sud; apparemment non mais il aurait sûrement du mal avec les températures par ici. J'ai planté une ilex au jardin en automne (Little Rascal) et je vais voir comment il se comporte dans ma terre calcaire mais je note par avance Madame Briot....on ne sait jamais! Une petite question à propose de votre prêle japonaise devant le mur de nitida. Il me semblait qu'elle était dans un bassin d'eau. On ne voit pas bien sur la photo : est-ce que vous laissez le bassin rempli d'eau en hiver? Sinon vous plantez la prêle en pleine terre? Pour finir un petit mot d'admiration pour votre betula tentaculaire. Quelle présence! Bises et bonne semaine
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D
Les cistes ont leurs limites car les hivers champenois c'est du sérieux !!!<br /> La prêle vit indifféremment dans l'eau ou en terre, plantée en terre elle a tendance à drageonner.<br /> Bises à tous les 2.
D
Comme un nom m'était venu spontanément à l'esprit en regardant vos photos, je vous le livre aussi ayant lu le commentaire de Maryse : "Magic Kingdom". Ainsi que vous le soulignez dans la présentation du blog, il reflète "votre nature dans la nature", poétique à l'évidence.
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D
Vous nous faites rougir comme nos nandinas l'hiver.<br /> Belle semaine à vous.
M
Vous me donnez envie d'introduire des Cistes dans mon jardin. Ma terre est argileuse aussi et je n'ai jamais tenté leurs plantations. Quel est donc ce conifère sur la photo n° 3 ? Vos touffes d'hellébores sont resplendissantes!!! Belle semaine à vous deux.
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D
La plupart de nos cistes viennent des pépinières Champ Fleury et à priori elles sont beaucoup plus résistantes que ce que l'on peut voir écrit.<br /> Le conifère de la photo 3 est un picea glauca conica d'au moins trente ans.<br /> On a un trip hellébores en ce moment.<br /> Bises.
M
Je découvre le monde des Cistes qui pour moi était non pas inconnu mais non adéquat à notre jardin.Je les pensais beaucoup moins rustiques et surtout recommandées pour les régions du sud.Donc je m'empresse de noter votre "Rospico". Votre Ilex adapté au calcaire ne semble pas bien différent de celui que j'ai présenté récemment , l'Ilex alataclérensis "Golden King" .Voyez vous une différence entre les deux. Je n'ose pas tailler les houx .J'ai déjà du mal à les garder.J'ai peur que le feuillage ne repousse pas ou seulement dans ...dix ans !!!Je me souviens de la première fois où je suis venue dans votre jardin et combien ces murs de Lonicera m'avaient séduite . On a l'impression que votre jardin danse avec tous ces mouvements crées par la taille .S'il n'avait déjà un nom je le surnommerais "le jardin dansant " .Bises et bonne semaine les maitres du ballet .
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D
Les cistes aussi nous ont surpris par leur capacité d'adaptation et leur relative résistance au froid.<br /> On a les deux ilex et il est vrai que la différence est loin d'être flagrante si ce n'est que Mme Briot a parfois des feuilles épineuses.<br /> Les houx se taillent facilement, cela permet de les densifier. <br /> Et ce n'est pas à la baguette qu'on les fait tourner mais à la cisaille !!!<br /> Merci pour cette belle évocation.<br /> Bises et belle semaine.
F
C'est fascinant de constater à quel point chaque variété exprime sa personnalité malgré la densité des persistants dans nombre des massifs. Très intéressante aussi la gamme d'atmosphères que l'on peut créer en choisissant différents spécimens d'une même espèce, comme la douceur de la scène au ciste doré avec son brouillard léger de bruyères, et les nuages panachés en arrière-plan, et la force tranquille de celle au ciste glauque, avec le blanc plus tranchant de la ronce et du bouleau, et le mouvement impulsé par les aiguilles des conifères. A ce propos, tous conifères et persistants qu'ils soient, certains ont aussi l'avantage supplémentaire de changer de coloris à la saison froide.<br /> Je suis aussi très adepte des lonicera nitida, si faciles à installer et à vivre, encore trop jeunes chez moi pour constituer de jolies murailles, mais ils poussent vite. Pour le moment, les tailles visent plutôt chez moi à les densifier. L'apparition de Red tips m'avait intéressée mais j'ai renoncé à lui quand j'ai lu que seules les jeunes feuilles étaient pourpres, et qu'elles viraient ensuite au vert. Je suis donc toujours à la recherche d'un persistant à feuillage pourpre à développement modérer qui accepte de vivre dans ma terre. Le petit houx à côté de la fontaine est très mignon. J'espère que votre nouvel ilex va se plaire car il complète à merveille la scène à laquelle vous l'avez intégré. J'aime toujours autant votre petit bouleau qui me fait immanquablement penser à un héron blanc au bord de l'envol. La scène au-dessus est intéressante aussi en ce qu'elle montre outre la virtuosité des accords de formes,qu'on peut avoir un beau résultat sans forcément avoir de forts contrastes dans les couleurs. Les verts des ifs, lauriers-tins et cerise sont des nuances proches, mais les variations des formes et tailles de feuilles, le mat et le brillant, suffisent à donner du rythme. Bref, leçon et inspiration, à tous niveaux, choix des espèces, associations, répartitions. Bravo et merci à vous deux. Bises
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D
On vient de découvrir le nandina domestica Twiligh. Si tu l'adoptes tu nous tiens au courant.<br /> Bises.
F
Oui, le loropetalum. J'en ai un dans le massif devant la porte de la maison depuis quatre ans je crois. Il se comporte bien quoique ma terre ne soit pas forcément vraiment acide. Mais effectivement il faut être prudent sur le choix de l'emplacement. J'avais fait une tentative avec un pittosporum pourpre qui n'avait pas supporté son premier hiver. Je devrais peut-être faire une nouvelle tentative. Dans un registre différent, promesse de fleur propose un nandina panaché de crème qui me parait intéressant. Je vais voir pour le rhamnus ce qu'il en est. Bonne soirée. Bises
D
Les nuages en arrière scène du ciste doré sont formés par un pied de rhamnus, persistant panaché blanc crème que l'on voit assez peu dans les jardins.<br /> Red tips c'est un peu comme un pétard mouillé, pas vraiment d'effet et en tout cas de courte durée, dommage.<br /> En persistant pourpre, il y aurait le loropetalum mais qui est assez gélif et qui préfère les terrains acides. <br /> Bravo aussi pour ta vision poétique du jardin, un petit plus que l'on savoure avec délectation;<br /> Bises et belle semaine.
R
Bingo, j'ajoute un nom , non deux noms à ma liste de persistants à accueillir : l'ilex que vous donnez comme inchochote au calcaire et la ciste dorée qu'on ne voit pas par chez nous ce qui est un comble ! A toutes les vertus des persistants il faut ajouter qu'en fonction de leur mise en scène on obtient des scènes végétales très variées ... je vais continuer de mon côté l'inventaire à la prévert tout en indiquant les liens qui vont bien avec les articles de MarieClaude, ingrid et sylvaine tout en rappelant celui de Maryse : à ce sujet , et pour rebondir sur le propos de Maryline sur l'article précédent où j'ai bien tout lu... j'ai moi même un souci avec un choisya ternata qui montre tout à coup de sérieux signes de faiblesse (les branches se dessèchent les unes après les autres ) sans que je comprenne pourquoi alors que son voisin se porte comme un charme : interrogés, aucun pépiniériste n'a sur me dire pourquoi quand j'ai montré le feuillage mais ils s'accordent sur un point : il vaut mieux planter les choisyas petits plutôt qu'en gros sujets car ils disent avoir remarqué que ça les rendait plus fragiles ... bonne semaine
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D
Concernant l'ilex, c'est notre expérience personnelle mais peut-être qu'ailleurs il ne supporterait pas le calcaire. Ils sont plantés à des endroits très compostés et dans un environnement racinaire important. Mais il faut essayer car les houx traditionnels ne survivent pas chez nous où qu'ils soient plantés.<br /> La ciste chez toi ne devrait pas poser de problème.<br /> Pas d'opinion pour le ternata, on demandera à M. Daoust.<br /> Belle semaine et à bientôt.
M
Votre jardin me fascine depuis longtemps ! La grande diversité des végétaux est impressionnante, j'aime particulièrement tout ce qui est taillé en boules ou en nuages . C'est un travail créatif que j'applique aussi dans mon jardin, à plus petite échelle chez moi . Les hellebores font plaisir à voir, en alsace il fait trop froid pour en profiter en ce moment . Bonne fin de journée
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D
Un jardin se construit aussi avec des pépiniéristes et nous on a de la chance d'avoir une pépinière à proximité avec des professionnels passionnés de plantes et avec lesquels on a un lien très proche.<br /> La taille est pour nous un jeu et un bon moyen pour dynamiser le jardin. <br /> On découvre petit à petit le monde des hellébores, il est fascinant de beauté.<br /> Belle semaine.